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Médecine: Les médicaments

Publié le 22/02/2012

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De la potion au patch, de la cueillette des plantes médicinales à la biotechnologie, l'efficacité sans cesse croissante des médicaments permet bien des espoirs. Les médecines que prenaient nos ancêtres, jusqu'au début du XXe siècle, ne ressemblaient guère aux comprimés, gélules, ampoules et aérosols qui sont les médicaments d'aujourd'hui. La pharmacopée d'alors se limitait à des préparations plus ou moins élaborées à base de plantes et de substances minérales ou animales variées, telle la mandragore, ou "herbe au pendu", réputée pour ses propriétés narcotiques et purgatives. La médecine a dû attendre les progrès de différentes disciplines scientifiques (chimie, biologie, microbiologie, génétique, etc.) pour fonder les bases de la thérapeutique moderne, et transformer les méthodes de traitement des maladies considérées jusqu'alors comme incurables.

« tout moment par le médecin, le fabricant ou le ministère de la Santé. À intervalles réguliers variables selon la nature du produit, l'efficacité et la tolérance du produit sont évaluées pour chaque patient.C'est seulement lors du dépouillement final des résultats que le responsable du test chez le fabricant fait le lien entre lesobservations médicales et la nature, active ou placebo, du produit.

Il peut ainsi évaluer la différence d'efficacité et de toléranceexprimée par le malade entre le vrai et le faux médicament, ce qui élimine à la fois les succès dus à la nature ou aux qualités depersuasion du médecin et les échecs dus à la nature psychologique des patients. On a vu ainsi des placebos donner plus de douleurs d'estomac ou de démangeaisons que le produit testé, ou soulager aussi bienune angoisse ou des jambes lourdes.

Mais en regroupant plus de 120 expérimentations, c'est aussi la méthode du double aveuglequi a relevé une différence significative entre certains médicaments homéopathiques et les placebos auxquels ils sont souventassimilés. Les non-médicaments Quand un produit ne satisfait pas aux tests d'efficacité et de tolérance ou quand il n'apporte aucun bénéfice réel, il ne reçoit pasd'autorisation de mise sur le marché pharmaceutique, ce qui ne signifie pas qu'il ne puisse être fabriqué et distribué en pharmacies'il n'est pas toxique.

Il peut entrer dans une gamme cosmétique, diététique, d'hygiène ou de soins familiaux. C'est ainsi que de nombreuses préparations à base de vitamines, de protéines, de sels minéraux ou d'oligo-éléments ont rejointles aliments lactés infantiles et les produits contre la fatigue au rayon des compléments nutritionnels, qui ne sont ni desmédicaments, ni des aliments et dont la distribution reste contrôlée.

Les fabricants d'autres produits qui se parent de vertusthérapeutiques efficaces voire miraculeuses refusent toute expérimentation.

Ils sont libres de commercialiser une substancereconnue non toxique, mais la publicité dont ils abusent est soumise à une surveillance très stricte et à des condamnationsrégulières par la justice. Protocole et prescription Un médicament doit être utilisé dans un but précis et pour une durée déterminée.

Son mode d'emploi est à définir et à énoncerclairement pour être compris du malade : voie d'administration choisie, doses à prendre avec leur répartition sur les 24 heures.Ces indications constituent le protocole thérapeutique.

Le malade doit les respecter scrupuleusement au risque de perdre leseffets bénéfiques du médicament à cause de l'apparition d'effets nocifs, dits secondaires, parfois plus gênants que la maladie elle-même. Certains médicaments sont délivrés par le pharmacien sur simple demande.

D'autres sont soumis à des règles strictes deprescription : le pharmacien n'est autorisé à les délivrer que s'ils sont prescrits par un médecin sur une ordonnance.

Celle-ci estnominative, comportant nom et prénom du malade.

En plus du nom du médicament et de son protocole, le médecin doitimpérativement indiquer la durée de son utilisation.

Certains médicaments, en raison des risques de dépendance physique etpsychique ou des effets dangereux qu'ils peuvent entraîner, ne sont délivrés que sur une ordonnance spéciale, numérotée (bon detoxique).

Le pharmacien a pour rôle de préparer certaines médications, et de vérifier la cohérence entre les traitements, lamaladie et le malade : risque d'allergie, incompatibilité avec d'autres médicaments déjà prescrits, etc. La classification Il existe plusieurs milliers de médicaments.

De nombreuses classifications ont été proposées ; la plus simple repose sur la ou lesindication (s) thérapeutique (s) du médicament.

On distingue ainsi trois grandes catégories de médicaments : - les médicaments utilisés pour lutter contre les symptômes généraux, non spécifiques à une maladie : les analgésiques luttentcontre la douleur ; les antipyrétiques, contre la fièvre ; - les médicaments interférant sur le fonctionnement d'un organe : les antidiarrhéiques ralentissent le transit intestinal trop rapide ;les anti-arythmiques régularisent un rythme cardiaque irrégulier ; - les médicaments exerçant une action spécifique, curative ou préventive, contre une pathologie précise : la chimiothérapieanticancéreuse lutte contre les cancers ; les antibiotiques et les vaccins, contre les infections microbiennes. Toutefois, la situation devient plus complexe quant à la façon de dénommer chaque médicament, plusieurs noms lui étant. »

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