Devoir de Philosophie

La mesure comme sens du destin

Publié le 21/02/2012

Extrait du document

Les Grecs, par la plume d’Eschyle dans « Les Perses «, con­damnent l’homme de la démesure, celui qui n’a pas su apprécier les limites de son vouloir. C’est l’ombre de Darios qui tire la leçon de la défaite.

 

 

 « ... Ah! qu’elle est abondante, la libation de sang que fera couler la lance dorienne sur le sol de Platée; et les monceaux de morts en un muet langage, jusqu'à la troisième génération, diront au regard des hommes, que nul mortel ne doit désirer dépasser sa condition mortelle. La démesure en mûrissant produit l'épi de l’erreur, et la moisson qu’on enlève n'est faite que de larmes. Gardez ce souvenir! Rappelez-vous, Athènes! Qu’aucun de vous, en désirant un destin supérieur, n’aille faire crouler son immense bonheur. Zeus est le ven­geur des pensées trop superbes. «

(Eschyle. Les Perses)

Liens utiles