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MONTESQUIEU (1689-1755): vie et oeuvre

Publié le 08/11/2011

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montesquieu

1. - Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu, a été magistrat comme Montaigne et, comme lui, magistrat peu zélé. Conseiller au parlement de Bordeaux, puis président à mortier, il se livrait avec moins de goftt à ses fonctions qu'à toute une série de recherches scientifiques et philosophiques.

2.- A trente-deux ans, il publia un ouvrage littéraire, les Lettres persanes, dont le succès fut considérable. Célèbre du jour au lendemain, Montesquieu vendit sa charge, vint à Paris, fréquenta les salons non sans morgue, entra à l'Académie.

I. - LA VIE ET L'OEUVRE

II. - L'ECRIVAIN

III. - LES « LETTRES PERSANES «

IV.- LES CONSIDERATIONS

V. - « L'ESPRIT DES LOIS «

 

montesquieu

« reçurent comme une œuvre hardie et d'intérêt capital pour le progrès des idées.

5.

-Quinze ans après seulement,"eill748, il fit paral­ tre enfin l'ouvrage qui a été la pensée de toute sà.

vie et qui fut salué d'acclamations par toute l'Europe, l'EBprit d.e8 Zoi8.

li y avait travaillé pendant vingt ans, à raison de huit heures par jour.

· 6.

-Montesquieu , âgé de soixante-sept ans, presque aveugle, mourut pendant un séjour à Paris, et ses obsè­ ques eurent lieu sans éclat.

U.

- L'ECRIVAIN 7.

- Montesquieu apparait comme un grand écrivain très original.

Son style est vif, net, rapide et brillant .

8.

- Le style de Montesquieu a pourtant le défaut d'être trop scintillant, trop volontairement spirituel, trop haché et, selon le mot d'un contemporain, < asthmati­ que :..

Cet < asthme :.

a passé jusque dans la composition des pages, des chapitres : Montesquieu écourte les déve­ loppements, omet les transitions, fait des ellipses et des sous-entendus .

Cela par goüt personnel, mals aussi pour capter l'attention d' un public assez léger, formé par la Régence, en provoquant sans cesse sa curiosité, en lui donnant de continuelles surprises.

9.

-Ce qu'un tel style perd en unité et en cohésion , il le regagne par un attrait toujours neuf ; et si le grand naturel lui manque, il a en revanche la force concise qui · abrège l'expression pour que l'idée porte plus loin.

Ses phrases sont des traits qui partent de la pensée, et c'est la pensée même qui est ingénieuse et aiguisée .

10.

- Le style de Montesquieu n'est d'ailleurs pas tout à fait le même dans tous ses ouvrages.

-a) C'est dans les Lett reB perBaneB qu 'il est le plus léger, le plus scintillant.

-b) Les Con8iàératiom sont rédigées a.vec une vigueur presque latine, dans une noble plénitude où tout est gravité et sentence, mais où brillent de magni­ fiques images.

- c) L'EBpr it des Zoi8 mêle les défauts des LettreB aux plus belles qualités des Considératiom.. »

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