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Les post-socratiques

Publié le 30/10/2009

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Après Aristote apparaissent des philosophes d'une inspiration différente qui renouent avec une idée fondamentale de Socrate : la pratique morale a beaucoup plus d'importance que la réflexion sur des problèmes théoriques : « A quoi bon, « dira Aristippe, les mathématiques, puisqu'elles ne parlent ni des biens ni des maux ?  Et les problèmes moraux devront être résolus par des méthodes de discussion plus courtes que celles dont usait Aristote. Cette évolution est due à diverses causes.    1° Parmi les successeurs immédiats d'Aristote, il n'y a pas de grand métaphysicien capable de vivifier la doctrine du maître. Pour que le péripatétisme retrouve une vie nouvelle, il faudra attendre la pensée médiévale des Arabes et le génie de saint Thomas d'Aquin. Mais, dans l'immédiat, le successeur d'Aristote, Théophraste, a seulement des dons éminents d'observateur (il écrit deux traités sur les Plantes qui font de lui le créateur de la botanique) et de psychologue (son livre des Caractères servira de modèle à La Bruyère). Mais, en métaphysique, sa contribution est purement critique ; il multiplie les objections contre la théorie aristotélicienne du mouvement, contre ses idées sur la finalité, contre l'ensemble du système.

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