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Psychanalyse

Publié le 01/01/2012

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psychanalyse

 

1. La découverte de la psychanalyse est liée au nom du médecin viennois Sigmund Freud (1856-1939) qui en élabora les fondements théoriques et l'appliqua aux troubles névrotiques. Elle a non seulement apporté une nouvelle méthode d'approche et de thérapeutique des maladies mentales non lésionnelles, mais aussi bouleversé l'ensemble des connaissances sur l'homme.

2. C'est en soignant une jeune fille hystérique (Anna 0***) que Joseph Breuer (1842-1923) formule les premières remarques qui serviront de base aux recherches de Sigmund Freud. Il constate que la jeune fille, plongée en état d'hypnose, retrouve ses souvenirs les plus lointains. Enfin, et c'est là le point de départ de la psychanalyse, lorsque les circonstances de la formation du symptôme névrotique sont mises à jour. celui-ci disparait. En faisant revivre à sa patiente l'histoire de ses symptômes, Joseph Breuer parvient à l'en guérir. En 1895, Freud et Breuer publient les résultats de leurs recherches sous le titre: "Etudes sur l'Hystérie". Bientôt les deux médecins se séparent. Breuer pense que c'est une représentation bloquée qui est à l'origine de la maladie, alors que Freud voit dans le refoulement sexuel l'origine de toutes les névroses. La découverte de l'étiologie sexuelle des troubles névrotiques va devenir la clef de voûte de l'édifice psychanalytique.

psychanalyse

« 22 juillet 1964 Série No 2 Fiche No 20 Psychanalyse 1.

La psychanalyse est une méthode de traitement des névroses inventée à la fin du siècle dernier par le Viennois Sigmund Freud.

Le centre de la doctrine freudienne est l'importance donnée à l'Inconscient, domaine des pulsions instinctives, essen­ tiellement sexuelles, et des souvenirs refoulés.

Les conduites humaines obéissent à quelques principes: recherche du plaisir, adaptation au réel, tendance à la répé­ tition.

La personnalité comporte trois niveaux: le " Ça "• pulsions à l'état brut; le " Mol», formé au contact du « Ça" et de la réalité; le "Sur-mol " 9u conscience morale.

2.

Si ces constructions ont parfois paru arbitraires, les acquisitions de la psychana­ lyse ne sont guère contestées en ce qui concerne l'Importance de la sexualité (prise dans une acception large) et des expériences de la première enfance, notamment dans les relations avec les parents.

Au cours de cette période se forment les complexes: liaisons entre les pulsions instinctives et les interdits qui s'opposent à leur satisfaction: tel le complexe d'Œdipe, jalousie du garçon à l'égard de son père.

La bonne résolution de ce complexe est essentielle à la maturation harmonieuse de la personnalité.

3.

Les actes manqués (tels les lapsus) et les rêves révèlent souvent l'inconscient.

L'analyse des rêves par le psychanalyste exige la connaissance du symbolisme par lequel la censure déguise leur contenu réel.

4.

Les névroses résultent souvent d'un accident dans le développement de la personnalité: fixation, quand une tendance particulière s'est arrêtée à un stade antérieur; régression, quand une tendance dans sa forme avancée se heurte à de trop grands obstacles extérieurs.

Du fait de l'insuffisance ou de la déviation de l'énergie pulsionnelle, le Moi n'est plus capable de gouverner efficacement la conduite.

5.

La cure psychanalytique est un monologue du patient devant le psychanalyste, trois ou quatre fois par semaine pendant plusieurs années.

En revivant les conflits anciens enfouis dans l'inconscient, le malade recouvre sa liberté d'action et de conduite; la névrose se dissipe.

6.

Les psychanalystes sont eux-mêmes préalablement psychanalysés.

Ils constituent un groupe fermé, régi par un strict esprit d'orthodoxie.

Comme toute orthodoxie, celle-ci a eu ses hérétiques, dont Les plus célèbres sont Jung et Adler.

La psychana­ lyse a profondément influencé la culture contemporaine, jusque dans la création littéraire et artistique et dans certaines conceptions sociologiques.. »

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