Devoir de Philosophie

Psychologie

Publié le 05/12/2012

Extrait du document

Sophie Burgues 10 villa d'arcueil 92240 Malakoff Tel : 06 80 88 23 87 Mail : [email protected] EXERCICES Niveau 1 cours N°1 : Qu'est-ce que la psychologie ? Étymologiquement, la psychologie vient de 2 mots grecs psyché : âme, et logos : parole. Le terme « psychologie « reste encore entouré d'ombre et de mystère. La psychologie est la science et l'art du comportement humain, dans ses millions de manifestations possibles. Son objet est l'étude du comportement humain sous tous ses aspects psychiques, normaux ou pathologiques : c'est l'étude des phénomènes mentaux. C'est la science des comportements humains et animaux. Elle étudie l'homme dans la double perspective de ses comportements et de ses conduites. La psychologie amasse des connaissances (phase d'observation et description), comprend le comportement (phase d'analyse) et donc prévoit et modifie le comportement. Elle vise donc à expliquer de façon vérifiable et objective les activités des êtres vivants, leurs conduites et leurs réactions. La psychologie est donc un moyen d'investigation. La psychologie est pour moi une école de sagesse et d'équilibre. Définitions des mots suivants : Personnalité : Ensemble des comportements et attitudes qui constituent l'individualité d'une personne : traits uniques et permanents. C'est le noyau relativement stable de l'individu : comme une synthèse complexe et évolutive des données innées (gènes) et des éléments disponibles dans le milieu social et l'environnement en général. Sous couvert de ce terme, on parle avant tout des sentiments, des comportements ou attitudes des individus. Ces derniers sont propres à chacun d'entre nous. La personnalité se construit tout au long de la vie d'un individu, mais, d'après la psychanalyse, plus particulièrement pendant les onze premières années de la vie. Cette personnalité continuera de se construire par la suite au travers des expériences traversées, et des rencontres avec l'autre. On dira de certains individus qu'ils ont beaucoup ou peu de personnalité. Cela dépend de leur rapport au monde. Caractère : Il désigne habituellement les façons d'agir et les attitudes qui sont propres à un individu et qui permettent de le distinguer des autres. C'est une évaluation subjective de la personnalité d'une personne. Longtemps synonyme de personnalité, le terme de caractère n'est plus guère utilisé en psychologie et par les auteurs car il est associé à des connotations morales, et fait référence à un jugement de valeur souvent négatif : « mauvais caractère «, « caractère de cochon «. Induits par l'étude des comportements, les traits de caractères sont supposés continus dans le temps. Les caractères sont aussi observés via les réponses à des questionnaires ou à des tests de personnalité. Les observations doivent être décrites et classées. Beaucoup de facteurs externes entrent en jeu dans la formation du caractère. Parmi ces facteurs nous citerons l'éducation et les expériences personnelles. Attitude : Groupe de pensées sous-tendues par une émotion commune et se traduisant par des comportements spécifiques. Les attitudes sont des schémas de fonctionnement relativement automatiques et donc quasiment inconscients. Elles sont mises en place après une ou plusieurs expériences dans une situation donnée, ou proviennent d'une précédente expérience dont le sujet s'inspire pour faire face à une nouvelle situation. Les émotions propres aux attitudes influencent les perceptions du sujet et l'interprétation qu'il en fait. Par suite, les attitudes sont déterminantes dans tous les domaines de la vie : capacités d'adaptation, , amitiés, etc... Comportement : Il désigne les actions d'une personne inscrite dans un contexte environnemental et temporel. Tout comportement a une motivation visant la satisfaction d'une tension. Tous les comportements sont adaptatifs. La qualité de l'adaptation est fonction des croyances et capacités physiques, économiques et intellectuelles du sujet, ainsi que de son expérience. Ce mot au sens large, signifie l'ensemble des actions et réactions d'un être. Au sens strict, il implique une conception objectiviste (dite Behaviorisme) qui définit la psychologie comme l'étude de ce qui est observable, chez un être (son comportement), sans s'intéresser à la conscience. Les qualités indispensables pour exercer le métier de psychothérapeute : Les qualités de base indispensables requises selon moi sont : le goût des contacts, le sens de l'écoute, la capacité d'analyse des faits et la subjectivité. Les qualités à acquérir : . Avoir travaillé en profondeur sur soi et se connaître soi-même. . Être capable d'accueillir l'autre dans une acceptation inconditionnelle et avec empathie. . Savoir tenir fermement le cadre et oser être confrontant. . Disposer d'un équilibre suffisant pour ne pas se laisser déstabiliser. . Avoir intégré la théorie d'une école : disposer d'outils pour travailler et avoir fait l'expérience de leur efficacité. . Savoir adapter son attitude selon le besoin du patient. L'importance des qualités du psychothérapeute : Avoir travaillé en profondeur sur soi et se connaître soi-même. Bien se connaître grâce à une thérapie profonde fait que l'on a vécu l'expérience du chemin thérapeutique et que l'on en connaît bien toutes les étapes, les difficultés, les hauts et les bas. On sait comment l'on peut se leurrer et pourquoi, et l'on a mesuré l'habileté des mécanismes de défense. On sait qu'un changement profond nécessite du temps et que cela demande beaucoup de confiance dans le travail thérapeutique. Du côté du psychothérapeute ce travail exige beaucoup de patience. Les croyances et les mécanismes de défense qui ont servi toute une vie ne sont pas aisément contournables, mais tombent cependant peu à peu. On a repéré ses propres points faibles, ce qui est indispensable pour pouvoir analyser le contre-transfert. Puis l'on est devenu une personne plus authentique, ce qui est aussi une qualité considérable pour un thérapeute. Être capable d'accueillir l'autre avec une acceptation inconditionnelle et avec empathie. La recherche a montré, qu'après la motivation du patient, la relation psychothérapeute- patient est l'élément le plus important pour le résultat de la thérapie. Il faut être préparé à accompagner des personnes souffrant de toutes sortes de comportements pathologiques. Le besoin fondamental de chaque être est de se sentir accepté et aimé tel qu'il est. Ce n'est qu'au moment où le patient ressent cette acceptation de la part du psychothérapeute que sa confiance en lui augmente et qu'il peut se permettre de parler de plus en plus librement. Cela favorise l'abaissement de ses mécanismes de défense et l'émergence du refoulé. Au moment où le patient commence à s'accepter lui-même tel qu'il est, quand il arrive à lâcher prise, alors un changement peut se produire. Le psychothérapeute doit pouvoir s'abstenir de tout jugement. Il doit imaginer le vécu de la personne en ayant une écoute empathique. Cela veut dire s'imaginer dans la peau du patient, afin de parvenir à comprendre et sentir ses émotions, ses attitudes et son point de vue : c'est-à-dire ressentir son monde intérieur. On ne peut faire ceci, en étant sûr de ne pas se perdre, que lorsqu'on a bien travaillé sur soi. Ces qualités demandent une attitude maternelle, bienveillante, tolérante, compréhensive, afin d'éviter de répéter une attitude frustrante que la personne a pu connaître au cours de sa vie. Savoir tenir fermement le cadre et oser être confrontant. Pour trouver sa place et bien fonctionner dans la société, chaque être doit se soumettre à certaines lois. Un psychothérapeute représente à la fois la mère et le père du patient. Bien poser les règles du cadre et s'y tenir fermement, permet dans la durée -l'expérience d'un contenant stable et fiable. Pendant un temps plus ou moins long selon la personne, ce cadre fixe peut provoquer des résistances et des frustrations, parce que cela rappelle les problèmes de cadre non résolus antérieurement. Certains patients feront tout pour bousculer le cadre, mais il est important de le tenir. Une fois ses frustrations surmontées, le patient sentira une sécurité, grâce au cadre, qui dans le temps renforcera son assurance et sa discipline. Un cadre bien posé renforce l'indépendance du patient. Disposer d'un équilibre suffisant pour ne pas se laisser déstabiliser par les divers aléas de la cure. Confronté à la souffrance des autres, le psychothérapeute doit être doté d'un excellent équilibre personnel. Dans une relation thérapeutique, le patient projette inconsciemment sur le psychothérapeute (celui qui représente sa mère et son père) des sentiments, des attentes et des attitudes qu'il a entretenus avec ses parents. Il arrive d'avoir des patients qui ont eu une telle mauvaise expérience avec leurs parents, qu'ils vont faire sentir au psychothérapeute qu'il est vraiment incompétent ou mauvais. Certaines personnes sont tellement sous l'emprise de leur lutte pour prouver cela que, pour elles, il est plus important de démontrer l'incapacité du psychothérapeute que d'avancer dans leur cure et d'aller mieux. Le psychothérapeute s'apercevrait alors qu'il est le sujet d'un transfert très négatif, mais, pour supporter un tel transfert pendant des semaines, voir des mois, il faut qu'il soit bien stable et sûr de lui. De plus il se doit de rester en empathie avec le patient et s'efforcer de trouver une attitude telle qu'elle permette à celui-ci d'avancer. Avoir intégré la théorie d'une école : disposer d'outils pour travailler et avoir fait l'expérience de leur efficacité. Ces éléments font partie du cadre sécurisant du psychothérapeute. C'est rassurant de faire partie d'une école, d'être supervisé pendant une bonne période, et d'échanger au besoin avec ses collègues. Savoir adapter son attitude selon le besoin du patient. Une fois que le psychothérapeute a repéré le besoin réparateur du patient, il doit être capable de jouer le rôle d'un acteur. Ceci tout en préservant son authenticité, ce qui est possible grâce à sa conviction de l'utilité de ce rôle. Pour conclure, je citerai Pierre Daco sur ce qu'est un psychothérapeute : « Il est cerveau et un c?ur, et ne juge jamais. Il constate aime et comprend «. Les raisons ou motivations qui vous ont poussé à vous intéresser à la Psychologie Ce qui m'intéresse en psychologie c'est le rôle quelle à c'est-à-dire : d'analyser des situations, de repérer des problèmes ou d'aider à franchir des caps éprouvants La psychologie permet de chercher à mieux comprendre les relations avec les autres ce qui aide aussi à mieux se comprendre soi-même. En effet, ayant fait plusieurs fois dans ma vie des psychothérapies, cela m'a permis une meilleure connaissance de moi et des autres (besoins et désirs). D'après moi, chaque humain a à chercher le sens de sa destinée et de sa présence au monde. Être praticien en psychothérapie offre une bonne manière de ne jamais lâcher cette quête, grâce à la confrontation permanente entre conscient et inconscient à laquelle vous obligent les patients. Mais, avant tout, je pense qu'on devient praticien en psychothérapie à mon âge (39 ans) parce que l'on a soi-même fait une psychothérapie, par nécessité, à cause de différentes souffrances. Ce qui est complètement différent selon moi quand on choisit de s'orienter vers ce métier après son baccalauréat. Je souhaite devenir praticien en psychothérapie car je sais que la relation qui s'instaure entre un psychothérapeute et son patient est structurante. Faire une psychothérapie peut permettre à l'humain d'améliorer la qualité de sa vie intérieure et ses relations avec les autres. La mienne m'ayant révélé le bonheur qu'apporte une existence orientée vers la recherche du sens, je vivrai comme une chance le fait de pouvoir accompagner sur ce chemin des êtres qui ont été blessés par la vie comme je l'ai été moi-même. Ma motivation de devenir praticien en psychothérapie c'est le désir d'aider les autres à mieux vivre, de leur donner une sécurité nouvelle et de travailler avec le patient pour qu'il la trouve en soi.

Liens utiles