Quelles Sont Les Différentes Fonction De La Représentation De La Mort Au Théâtre ?

« Horace est marié à Sabine, jeune fille Albaine dont le frère Curiace est fiancé à Camille, sœur d'Horace. Une guerre éclate entre la ville de Horace et celle de Sabine.

Pour en finir, chaque ville désigne trois champions qui se battront en combat singulier pour décider quelle ville sortira vainqueurs.

Contre toute attente, le sort désigne les trois frères Horace pour Rome et les trois frères Curiace pour Albe.

Horace, étonné, ne s'attendait pas à un honneur si grand.

Les amis se retrouvent ainsi face à face, avec des cas de conscience résolus différemment: alors qu'Horace est emporté par son devoir patriotique, Curiace se lamente sur son destin si cruel...Pendant le combat, deux Horace sont tués, le dernier doit affronter les trois Curiaces blessés, qu'il va tuer un à un et remporter ainsi ce combat avec un enjeu si grand.

Horace tua sa sœur qui lui reprochait le meurtre de son bien-aimé.

Ou encore comme dans Le Cid de Corneille quand Rodrigue tua le père de sa bien aimée afin de venger l'honneur de son père qui est trop vieux pour le venger lui -même.

Suite à ça, Chimene rejette Rodrigue.

Elle demanda a quelqu’un de la venger, le combattant battu .

Le roi cherche la conciliation, il donne du temps à Chimène pour son deuil mais lui impose d’épouser Rodrigue conformément à sa promesse d’épouser le vainqueur.

Le mariage sera célébré dans un délai d’un an. Ainsi le rebondissement fait partie de la fonction dramatique. Enfin, le dénouement est la scène finale d'une pièce de théâtre où il y a la solution du problème.

C'est aussi la dernière partie de l’action racontée ou représentée .C’est le résultat final d’une histoire.

Au théâtre, le dénouement est le moment où toutes les problématiques qui se sont créées tout au long de la pièce se « dénouent » et que les problèmes trouvent leurs solutions, le dénouement dans la tragédie est malheureux.

Comme par exemple dans Dom Juan de Molière, ou la mort est représenté de façon spectaculaire et tragique.

Dom Juan est emporté dans les flammes de l'enfer.

Ceci est contraire au dénouement classique car tous les personnages ne sont pas réunis sur scène et leur sort n’est pas fixe. Ce dénouement est ambigu.

Au premier degré, la pièce finit bien et Dom Juan est puni pour ses méfaits, mais au second degré, en défiant le destin, Dom Juan est un personnage hors du commun.

Ou encore dans Antigone de Jean Anouilh où le dénouement est très agité avec trois morts par suicide : Antigone c'est pendu, Hémon s'ouvre le ventre avec son épée, Eurydice se tranche la gorge.

Ce chœur montre l'absurdité du dénouement tragique qui est aussi spectaculaire.

Ainsi la mort peut avoir comme fonction de représenter un dénouement. Comme on vient de le voir, la mort d'un personnage sur scène a aussi une fonction dramatique néanmoins elle a aussi une fonction symbolique La fonction symbolique de la représentation de la mort au théâtre. Tout d'abord, la moralité met en scène des personnages allégoriques, représentant les vices et vertus des hommes ainsi que les défauts de la société ; le thème central est l’antagonisme entre Bien et Mal.

La moralité veut donner au monde une explication allégorique et proposer au spectateur des choix moraux et existentiels, en lui faisant comprendre les sens cachés des forces qui gouvernent son existence.

Comme par exemple dans Dom Juan de Molière, Sganarelle a un rôle prépondérant.

C’est lui qui énonce la morale, il est la voix du sens commun, et la voix des victimes (filles séduites, familles déshonorées, parents outragés, femmes mises à mal, maris poussés à bout…).

Toutefois, cette perspective morale est amoindrie par la préoccupation matérialiste Mes gages, mes gages, qui encadre sa réplique.

Sganarelle se sent lésé, lui reste en dehors de l’économie du châtiment.

Sganarelle ramène un ordre humain dans une scène dominée par l’ordre divin.

Qu'il vaut mieux avoir le sens de l'humour intelligent, du romantisme et du respect pour une femme plutôt qu'un physique avenant que les années qui passent détruiront de toutes façons.

Ou encore dans On ne badine pas avec l'amour de Musset ou la morale de l'histoire c'est évidemment qu'on ne joue pas avec les sentiments des gens,. »