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Qu'est-ce que le rationalisme ?

Publié le 19/02/2012

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Si l'expérience peut servir de tremplin à la physique mathématique, la Raison n'y fait plus ensuite référence que par des coups de sonde de loin en loin. L'expérience est déboutée par la Raison. Ce n'est pas la déveine qui fait perdre les joueurs, ce sont les lois du calcul des probabilités ; ce n'est pas la respiration qui nous fait vivre, mais les lois de l'oxydation et la chimie de l'hémoglobine. « La nature est un tissu de lois logiques cachées dans le brouillard qu'est l'expérience, qu'une réflexion méthodique et logique dissipe «....

« Toricelli au cours des fameuses experiences du Puy-de-Dense, montrait par l'experience que a le vide existe a (dans le haut du tube de Toricelli).

Qui croire ? l'experience ou la Raison ? La discussion entre savants amusa les uns, excita les autres.

Un pretre, le pere Noel, publia a Le plein du vide a II ...

On salt aujourd'hui, que Pascal et Descartes ne parlaient pas du meme vide : dans le tube de Toricelli, 11 y a vide a d'air n macs 11 reste le champ gravifique, ou, comme disait Descartes, la a res extensa a. Si l'expertence pent servir de tremplin A la physique mathematique, la Raison n'y fait plus ensuite reference que par des coups de sonde de loin en loin.

L'experience est deboutee par la Raison.

Ce n'est pas la deveine qui fait perdre les joueurs, ce sont les lois du calcul des probabilites ; ce n'est pas la respiration qui nous fait vivre, mats les lois de l'oxydation et la chimie de l'hemoglobine.

a La nature est un tissu de lois logiques cachees dans le brouillard qu'est l'experience, qu'une reflexion snethodique et logique dissipe n. Dans cette Necessite physique se cache la nicessiti rationnelle qui est la mime a la fois dans les choses et dans l'intelligence humaine ; c'est pourquoi les mathematiques s'appliquent en physique.

L'idee de necessite en effet ne se ref:tuft pas a notre conscience devant la deduction mathematique ou physique, c'est-A-dire qu'elle est plus qu'un a sentiment d'impuissance, de desespoir et de regret a, selon l'expression de Kierkegaard ; elle est l'aperception intellectuelle de ce que les consequences sont le developpement interne de la definition liminaire.

Le theoreme a le cane de l'hypotenuse est la somme des carres de chacun des cotes a, etait contents dans la definition de cet objet intellectuel : le triangle rectangle.

L'id6e de necessite depend done etroitement de Yid& de causaliti.

La definition ou la formule une fois posee, ses consequences s'ensuivent, comme les effets phy- siques suivent leurs causes. Pour le rationalisme, le a hasard a est une illusion due a l'ignorance actuelle de certaines causes ; la liberte (nous retrouverons ce pro- bleme) n'est nullement creatrice : elle consiste essentiellement pour chacun de nous, a a passer n du plan des phenomenes et de la subjec- tivite, sur le plan des lois et de la necessite logique, elle est renon- cement a l'illusion et acceptation de l'Ordre. 2 - La foi en la Raison sauve cependant le vrai rationalisme du scientisme ou de l'intellectualisme strict.

La Raison, pour Platon, comme pour Descartes ou Spinoza est autre chose que la faculte de decouvrir l'Ordre preexistant, c'est a la chance de 1'Homme a, c'est une vertu morale, c'est la Volonte meme.

Par la Raison, Descartes propose a l'homme de cooperer a un Ordre qui se cree toujours, et Spinoza considere que le progres dans la Raison est un progres vers le Bien : en decouvrant l'ordre rationnel de l'Univers, le sage instaure en lui un ordre et en apprenant a discerner ce qui est vraiment.

it ne risque plus de se perdre dans les fausses apparences, dans les illusions Toricelli au cours des fameuses expériences du Puy-de-Dôme, montrait par l'expérience que « le vide existe » (dans le haut du tube de Toricelli). Qui croire ? l'expérience ou la Raison ? La discussion entre savants amusa les uns, excita les autres. Un prêtre, le père Noël, publia «Le plein du vide »! I... On sait aujourd'hui, que Pascal et Descartes ne parlaient pas du même vide : dans le tube de Toricelli, il y a vide « d'air » mais il reste le champ graviflque, ou, comme disait Descartes, la « res extensa ».

Si l'expérience peut servir de tremplin à la physique mathématique, la Raison n'y fait plus ensuite référence que par des coups de sonde de loin en loin. L'expérience est déboutée par la Raison.

Ce n'est pas la déveine qui fait perdre les joueurs, ce sont les lois du calcul des probabilités ; ce n'est pas la respiration qui nous fait vivre, mais les lois de l'oxydation et la chimie de l'hémoglobine.

« La nature est un tissu de lois logiques cachées dans le brouillard qu'est l'expérience, qu'une réflexion méthodique et logique dissipe ».

Dans cette Nécessité physique se cache la nécessité rationnelle qui est la même à la fois dans les choses et dans l'intelligence humaine; c'est pourquoi les mathématiques s'appliquent en physique.

L'idée de nécessité en effet ne se réduit pas à notre conscience devant la déduction mathématique ou physique, c'est-à-dire qu'elle est plus qu'un « sentiment d'impuissance, de désespoir et de regret », selon l'expression de Kierkegaard; elle est l'aperception intellectuelle de ce que les conséquences sont le développement interne de la définition liminaire. Le théorème « le carré de l'hypoténuse est la somme des carrés de chacun des côtés », était contenu dans la définition de cet objet intellectuel : le triangle rectangle.

L'idée de nécessité dépend donc étroitement de l'idée de causalité. La définition ou la formule une fois posée, ses conséquences s'ensuivent, comme les effets phy­ siques suivent leurs causes.

Pour le rationalisme, le « hasard » est une illusion due à l'ignorance actuelle de certaines causes ; la liberté (nous retrouverons ce pro­ blème) n'est nullement créatrice : elle consiste essentiellement pour chacun de nous, à « passer » du plan des phénomènes et de la subjec­ tivité, sur le plan des lois et de la nécessité logique, elle est renon­ cement à l'illusion et acceptation de l'Ordre.

2 — La foi en la Raison sauve cependant le vrai rationalisme du scientisme ou de l'intellectualisme strict. La Raison, pour Platon, comme pour Descartes ou Spinoza est autre chose que la faculté de découvrir l'Ordre préexistant, c'est «la chance de l'Homme », c'est une vertu morale, c'est la Volonté même.

Par la Raison, Descartes propose à l'homme de coopérer à un Ordre qui se crée toujours, et Spinoza considère que le progrès dans la Raison est un progrès vers le Bien : en découvrant l'ordre rationnel de l'Univers, le sage instaure en lui un ordre et en apprenant à discerner ce qui est vraiment, il ne risque plus de se perdre dans les fausses apparences, dans les illusions. »

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