I. La rencontre
Publié le 06/10/2012
Extrait du document
«
espoir : vers 10.
Il s'agit là d'une galanterie précieuse mais surtout, il faut comprendre que la
femme ici, a permis d'apercevoir.
La triple exclamation du vers 12 scande les étapes de la
dégradation de tout espoir.
Le vers 13 tire sa force d'un paradoxe.
La construction en chiasme
(je, tu, tu, je) souligne qu'il existe une apparente similitude de destin (chacun fuit en ignorance
de cause) ce qu'il ne fait que les éloigner davantage l'un de l'autre.
Au vers 14, c'est un appel
voué à ne pas être entendu.
Là encore, il y a une sorte de paradoxe.
Le conditionnel passé
rejette tout accomplissement dans l'irréel mais le verbe aimer exprime une certitude, celle de
l'amour.
Le deuxième hémistiche concentre tout le mystère de la rencontre et toute l'amertume
du poète.
La passante s'est-elle détournée par indifférence, Par pudeur, par fierté ou par
cruauté ? Baudelaire a exprimé ici le drame de l'incompréhension entre l'homme te la femme.
Conclusion
Accumulation de détails qui inscrivent le poème A une Passante dans un contexte social et
moral.
On devine un personnage qui vit mal la médiocrité de la vie et qui saura utiliser ses
qualités physiques pour changer son existence.
On perçoit déjà que son avenir sera
prometteur..
»
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