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LA 5e RÉPUBLIQUE - LA RÉPUBLIQUE GAULLIENNE

Publié le 03/08/2013

Extrait du document

De 1958 à 1962, le nouveau régime est encore fragile. De front 2 entreprises sont menées par de Gaulle - établir la nouvelle république sur des bases solides, - trouver une solution au problème algérien, la 2e entreprise influençant à son tour l'évolution du régime...

« de l'Assemb lée.

Progressivement de Gaulle se convainc du caractère inéluctable de la décolonisation : en 1960 il accorde l'indépendance aux colonies d'Afrique noire.

L'opinion se mobilise en métropole aussi quand à la fin 1960, franchissant un nouveau pas, de Gaulle parle de « République algérienne ».

Désormais il n'envisage plus l'hypothèse d'une Algérie fran­ çaise.

Mais celle d'une Algérie associée à la France ne paraît pas plus réaliste après qu'en décembre les Musulmans pour la 1 '° fois aient crié «vive le FLN*».

De Gaulle décide alors de négocier avec le GPRA *, fort de l'appui de 75 % de oui en métropole et de 60 % en Algérie , au référendum de janvier 1961 sur l'autodétermination .

Le 21avril,4 officiers français (Challe, Zeller, Salan et Jouhaud) font un putsch à Alger, contre de Gaulle.

Mais celui-ci n'est pas Pfilmin: le 23, il applique l'article 16 et interdit « à tout français et d'abord à tout soldat d'exécuter leurs ordres ».

Les soldats suivent de Gaulle : le putsch des généraux échoue dès le 25.

Il n'a fait que renforcer le pouvoir exécutif en métropole.

Les négociations avec le GPRA aboutissent aux accords d'Evian, signés le 18 mars 1962, qui reconnaissent l'indépendance de l'Algérie.

L'OAS* réagit alors en mettant en œuvre la tactique de la terre brûlée.

En vain, 90,8 % des français approuvent de Gaulle .

En Algérie , le oui atteint même, le 1er juillet , + 99 % ! Les Européens, il est vrai, ont déjà quitté l 'Algérie, où l'indé­ pendance est proclamée le 2.

• L'OAS*, en voulant désormais assassiner de Gaulle permet à celui-ci d'asseoir définitivement le régime.

Après l'attentat du Petit Clamart, qui manque de peu de le tuer le 22 août 1962, de Gaulle propose l'élection du Président de la république au suffrage universel.

Pour les députés , les partis, c'en est trop , ayant déjà mal supporté qu'un étranger à leur monde , G.

Pompidou , succède comme Premier ministre à M.

Debré, en avril.

Pompidou est renversé par l'asse mblée .

De Gaulle aussitôt la dissout.

Tous les partis, du CNI* au PC, appellent à voter non.

Mais le 28 octobre 1962 , + 62 % des Français approuvent la réforme de l'élection du Président.

• Aux législatives de novembre, I'UNR gaulliste , obtient, avec les indépendants de Giscard d 'Es taing , la majorité absolue.

De Gaulle a désormais les mains libres.

Le pays lui est reconnaissant d'avoir réglé le conflit algérien sans guerre civile et d'avoir entamé le redressement financier (en 1959, la balance commer­ ciale a été, pour la 1 re fois depuis 1926, excédentaire).

Le dénouement de la crise de l'automne 1962 donne à la v• République sa forme définitive.. »

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