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Question 200 Ministre de la Culture et chantre de la République gaullienne, André MALRAUX (1901-1976) passera sans doute davantage à la postérité pour son oeuvre: A.

Publié le 19/08/2014

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Question 200 Ministre de la Culture et chantre de la République gaullienne, André MALRAUX (1901-1976) passera sans doute davantage à la postérité pour son oeuvre: A. d'ethnologue? B. d'historien de l'Art? C. d'économiste? Réponse 200 B. D'historien de l'art. André Malraux produit ses oeuvres principales dans la période pendant laquelle il prend quelques distances avec le monde politique de la Ive République (19471958). Il est également l'auteur, mais elle date d'avant-guerre, d'une oeuvre romanesque, qui le situe alors dans la lignée des auteurs révolutionnaires. Malraux est même proche d'un Zhou Enlai ou d'un Trotski. Il prend part d'ailleurs, aux côtés des "Rouges", à la guerre civile espagnole. Engagé volontaire en 1940, il est fait prisonnier, s'évade, puis entre dans la Résistance. Rallié au général de Gaulle, il devient le ministre de l'Information, en 1946, avant de s'impliquer dans la création du R.P.F. Le parcours politique d'A. Malraux l'aura donc conduit d'un internationalisme révolutionnaire à un nationalisme humaniste, encore que l'on puisse trouver dans cette conversion le droit fil d'un antifascisme fondamental, qui l'a rendu adversaire de tout totalitarisme. Retraité de la vie politique pendant une décennie, il se retrouve aux côtés du général de Gaulle, dès mai 1958. Il sera dès lors l'indéfectible ministre de la Culture de la République gaullienne. On lui doit, à ce titre, la création, par exemple, des Maisons de la culture. Le retentissement de son oeuvre littéraire (sa conversion politique aussi sans doute) en a fait l'un des personnages les plus médiatiques de son temps. Après 1969 (retrait du général de Gaulle), Malraux va se consacrer essentiellement à une oeuvre de mémorialiste.

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