la scène d'exposition

 Les trois textes qui composent ce corpus appartiennent tous à la même époque : ils furent écrits au XVII e siècle. En effet, les deux textes théâtraux remplissent les fonctions d’une exposition selon le troisième mais les registres sont différents.

  Le texte de Boileau affirme que la scène d’exposition contient une action qui doit se préparer, c'est-à-dire introduite dans les premiers vers. Les acteurs doivent s’exprimer clairement ainsi qu’informer de manière rapide le lecteur afin d’éviter de le rendre confus («  Je me ris d’un acteur qui, lent à s’exprimer «). Selon Nicolas Boileau, la scène d’exposition se doit de suivre les conventions des trois unités : d’action, de lieu et de temps («qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin du théâtre «). Le spectacle doit tenir en haleine les spectateurs jusqu’à la fin sans raconter de niaiseries («  une merveilleuse absurde est pour moi sans appas «) ainsi que respecter la vraisemblance (« l’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas «).