La cohabitations politique
Publié le 30/10/2013
Extrait du document
«
dans le cas où elle prendrait forme, prévue pour être inégalitaire.
Dans l'hypothèse
où cela arriverait, De Gaulle interpréterait cela comme un manque de confiance de la
part du peuple pour le Président de la République, ce qui pousserait donc ce dernier
à démissionner.
Toujours selon De Gaulle, le choix du Premier ministre désigné
devait être en corrélation avec le choix du Président de la République, ce dernier
devant nommé le chef de gouvernement ne pouvant pas s'opposer au choix
présenté.
la cohabitation était inenvisageable dans le
cadre du régime de la V ème République, mais c’ était
sans compter sur ce qui allait se passer en 1986.
C'est Valéry Giscard d'Estaing qui fut l'un des premiers à envisager cette situation
qu'est la cohabitation.
A la suite de cela, le concept fut repris par Édouard Balladur,
qui lui donna le nom de cohabitation.
Ce ne fut cependant qu'en 1986 que l'action fut
conjuguée à la parole,avec la mise en place de la première cohabitation.
B) Les cohabitations depuis 1986
La première cohabitation de la cinquième république vit donc le jour en 1986,
lorsque François Mitterrand (issu du Parti socialiste), alors Président de la
République
française, désigna en tant que premier ministre Jacques Chirac (président du RPR;
le R assemblement p our la R épublique), ce dernier ayant remporté les élections
législatives.
Pour la première fois dans l'histoire de la cinquième république
l'Assemblée Nationale (à droite politiquement) a une orientation politique divergente
de celle du Président de la République du moment.
Cette première cohabitation dura
de 1986 à 1988, jusqu'à ce que Mitterrand, réélu en tant que Président de la
République, dissolve l'Assemblée.
La seconde cohabitation débuta en 1993, on la surnomma « la cohabitation de
velours », se déroulant mieux que la première, ayant servi d'exemple.
Cette fois-ci
François Mitterrand, alors dans son second mandat, nomme Édouard Balladur
comme Premier ministre.
Cette situation a pour principal facteur le chômage qui
faisait rage durant cette période.
Cette seconde cohabitation prit fin en 1995 avec la
fin du second septennat de François Mitterrand.
La dernière cohabitation en date est celle de 1997 à 2002, lorsque Jacques Chirac
(de droite) nomme Lionel Jospin (chef de l'opposition) comme chef du
gouvernement.
C'est après la victoire de la gauche aux élections législatives
anticipées de 1997, entraînées par la dissolution de l'Assemblée par le président
Chirac, le 21 avril de la même année, que la nomination de Lionel Jospin en tant que
Premier ministre s'impose.
Depuis, la situation de cohabitation n'a pas été réitérée.
I.
La cohabitation, comme anomalie du régime présidentialiste
La cohabitation est donc une notion qui a été plusieurs fois reprises au cours de
l'histoire de la cinquième République, cependant, elle entraîne de nombreux
changements notamment concernant les institutions et les différents organes de
l’État que sont le Président et le Premier ministre.
A) Les conséquences de la cohabitation sur les institutions françaises et la
présidentialisation du régime.
»
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