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L'épreuve de philosophie au baccalauréat

Publié le 25/03/2015

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philosophie

À lire avant de commencer

Vous trouverez dans ce volume, après des informations complètes (comprenant les instructions officielles sur la nature des épreuves et du pro¬gramme ainsi que des conseils de méthode), 42 devoirs corrigés. Les sujets retenus ont tous été donnés aux sessions de juin 2000 et septembre 1999. Ils sont classés par notions figurant au programme, et comprennent des dissertations et des commentaires de texte, des sujets des séries générales et des séries technologiques.

Les corrigés se composent de deux parties :

— une partie préliminaire permet d'appréhender correctement le sujet, de poser les principaux problèmes et fournit des pistes bibliographiques ;

— la deuxième partie présente un plan détaillé ou un commentaire de texte.

I. L'épreuve de philosophie au baccalauréat

1. Description de l'épreuve

Durée : 4 heures.

Coefficient : 7 en série L; 4 en série ES; 3 en série S; 1 dans les séries technologiques.

Composition de l'épreuve : trois sujets vous sont proposés. Deux des trois sujets sont constitués par une dissertation : en général une question, parfois une citation à propos de laquelle on vous demande de porter un jugement. Le troisième sujet consiste dans l'étude d'un texte philosophique, texte emprunté à un auteur figurant dans la liste du programme. Le texte a généralement une longueur de dix à vingt lignes. Vous êtes invité à déga¬ger son intérêt philosophique en procédant à son étude ordonnée.

2. Programme officiel

Le programme se compose, d'une part, d'un ensemble de notions, aux-quelles s'ajoutent des questions au choix, d'autre part, d'une liste d'auteurs.

Notions

Dans les séries générales, le programme des notions est réparti en quatre groupes.

 

1. L'homme et le monde : la conscience (séries L, ES et S); l'incons¬cient (séries L, ES et S); le désir (série L); les passions (séries L, ES et S); l'illu¬sion (série L); autrui (séries L, ES et S); l'espace (séries L et ES); la perception (série L); la mémoire (série L); le temps (séries L, ES et S); la mort (série L); l'existence (série L); nature et culture (série L); l'histoire (séries L, ES et S).

2. La connaissance et la raison : le langage (séries L, ES et S); l'ima-gination (séries L et S); le jugement (série L); l'idée (série L); la formation des concepts scientifiques (série L) ; théorie et expérience (séries L, ES et S) ; logique et mathématique (séries L, ES et S); la connaissance du vivant (séries L, ES et S) ; constitution d'une science de l'homme, un exemple (séries L, ES et S); l'irrationnel (série L); le sens (série L); la vérité (séries L, ES et S).

3. La pratique et les fins : le travail (séries L, ES et S); les échanges (séries L et ES) ; la technique (séries L, ES et S) ; l'art (séries L, ES et S) ; la religion (séries L, ES et S) ; la société (série L) ; l'État (séries L, ES et S) ; le pouvoir (série L); la violence (série L); le droit (séries L et ES); la justice (séries L, ES et S); le devoir (séries L et S); la volonté (série L); la personne (séries L et ES); le bonheur (séries L et S) ; la liberté (séries L, ES et S).

4. Anthropologie. Métaphysique. Philosophie (séries L, ES et S).

Dans les séries technologiques, en raison de l'horaire restreint, le pro¬gramme se compose uniquement de notions non regroupées en thèmes. Mais, de même que pour le programme des autres sections, le choix et la for¬mulation des problèmes philosophiques qui déterminent l'étude des notions sont laissés à l'initiative des professeurs. L'ordre d'énumération choisi pour les notions du programme n'impose pas d'ordre obligatoire à leur examen.

· Thèmes :

la nature, l'art, la technique, l'histoire, le droit, la liberté, la conscience, la raison, la vérité.

Les questions au choix — deux questions en série L, une question dans les séries ES, S et dans les séries technologiques — ne doivent pas être considé-rées comme s'ajoutant au programme des notions. Elles en constituent d'éventuels approfondissements.

1. Étude analytique et critique d'un certain nombre de concepts et de thèmes métaphysiques (par exemple : l'être et le néant, l'essence et l'existence, l'absolu, Dieu, etc.).

2. Réflexion critique concernant quelques théories et quelques concepts fondamentaux d'ordre scientifique ou technologique étudiés en eux-mêmes et, le cas échéant, dans leur histoire (par exemple : le nombre, les ensembles,

 

la matière, l'évolution, le comportement, la parenté, modèle, structure, système, régulation, norme, etc.).

3. Réflexion critique concernant quelques concepts fondamentaux d'ordre esthétique (par exemple : imitation, création, etc.).

4. Réflexion critique sur les problèmes fondamentaux de l'éducation (par exemple : les « modèles « éducatifs, école et société, etc.).

5. Étude d'oeuvres à caractère religieux ou littéraire (par exemple : la Bible, les tragiques grecs, etc.), scientifique (par exemple : textes de Galilée ou de Darwin, de Mauss ou de Lévi-Strauss, etc.) ou technologique (par exemple : extraits d'articles de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, etc.) pouvant intéresser la réflexion philosophique.

6. Étude d'une doctrine, d'un courant ou d'un moment de la pensée ayant joué un rôle majeur dans l'histoire de la culture (par exemple : le stoï¬cisme, le libéralisme, les Lumières, etc.).

7. Étude analytique et critique de notions et de thèmes ne figurant pas au programme mais en liaison avec ce programme (par exemple : en liaison avec l'espace : le corps ; en liaison avec le travail : les loisirs ; en liaison avec la société : l'idéologie; en liaison avec la technique : schéma et schème, etc.).

8. Étude de questions propres au monde contemporain dans leur rapport avec une problématique philosophique.

Auteurs

La liste des auteurs est commune à toutes les séries.

Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce; Épictète; Marc-Aurèle; saint Augus¬tin; saint Thomas.

Machiavel ; Montaigne ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Malebranche ; Leibniz; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Kant.

Hegel ; Comte ; Cournot ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Bachelard ; Merleau-Ponty; Heidegger ; Sartre.

II. Conseils pour réussir

A. La dissertation

Comprendre le sujet

La dissertation ne consiste pas à parler d'un thème, mais à analyser une question précise. Prenons le sujet : « L'histoire des hommes est-elle unique-ment déterminée par les circonstances ? «. Le candidat qui se contente

 

d'exposer toutes ses connaissances sur l'histoire a bien peu de chances d'avoir la moyenne, même si ces connaissances sont précises et vastes : la plupart seront hors sujet.

La première chose à faire est donc de se demander pourquoi la question vaut d'être posée, de saisir son enjeu, de comprendre sous quelle perspective précise la notion du programme est abordée.

· Analyser les termes du sujet

Pour éviter l'exposé trop général, on ne commencera donc pas par noter tous ses souvenirs sur la notion centrale (dans notre exemple, l'histoire) mais par analyser les notions qui la précisent (les « circonstances «, le fait de « déterminer «, l'adverbe « uniquement «).

Attention ! En prenant ces mots un par un, il ne faut pas perdre de vue le sens global de la question. Autrement dit, ne pas se perdre dans des séries de définitions sans rapport avec la question posée. L'analyse des mots impor¬tants doit aider à comprendre le sujet tout entier.

Il faudra donc éviter absolument un plan dont chaque partie se consacrerait à un seul des mots du sujet. (exemple : 1. L'histoire ; 2. Les circonstances ; 3. La détermination).

L'analyse conceptuelle peut être menée dans trois directions et selon trois approches complémentaires.

— La première approche consiste à élucider les différents sens de la notion, sans oublier les « connotations «. Ainsi, dans le sujet « la spontanéité est-elle une marque de liberté ? «, le terme « spontanéité « désigne une attitude natu¬relle, mais a des connotations opposées suivant qu'on l'interprète comme une absence de préjugés ou comme un signe d'étourderie. On peut égale¬ment se demander si un terme doit être pris au sens propre ou au sens figuré.

— La deuxième approche consiste à distinguer une notion d'autres notions voisines. Dans le sujet précédent, on peut ainsi se demander si « marque « est synonyme de « preuve « ou a juste le sens de « signe «, « témoignage «, « indice «.

— La troisième approche éclaire une notion par son contraire. Ainsi, pour comprendre la question « peut-on échapper à son temps ? «, on peut pen¬ser à l'expression contraire : « il faut vivre avec son temps «. L'enjeu du sujet est éclairé par l'opposition des deux formules.

Quant aux exemples, ils permettent d'illustrer les explications concep¬tuelles et de clarifier le propos, mais ils ne peuvent tenir lieu d'arguments : il ne faut pas confondre la discussion argumentée avec une étude de cas.

Reste la question des références philosophiques et de leur usage dans la dis-cussion. Elles ne doivent jamais fonctionner à vide : ne récitez pas doctrines

 

et thèses, montrez soigneusement en quoi la référence évoquée éclaire ou précise votre raisonnement. Évitez les allusions qui n'apportent rien.

Organiser l'argumentation

La discussion argumentée, appuyée sur l'analyse des concepts et les réfé¬rences philosophiques, illustrée par des exemples, doit se dérouler suivant une articulation précise soutenant une démonstration logique : un plan. Parmi différents types de plan, nous vous conseillons tout particulièrement :

— Le plan dialectique qui procède par thèse, antithèse, synthèse.

Exposez une affirmation qui constitue la réponse la plus spontanée à la question posée (thèse), puis montrez en quoi cette réponse peut être critiquée ou nuancée (antithèse) ; notez bien qu'il ne s'agit pas de dire le contraire de ce qu'on vient d'écrire mais d'argumenter de façon critique. La troisième partie (synthèse) ne doit être ni un résumé des deux autres ni un compromis relativiste sur le mode « à chacun son opinion «. Elle doit permettre de tirer les conclusions de la confrontation des deux premières parties. C'est l'occasion pour vous de formuler un jugement plus personnel, éventuellement de faire état de difficultés non résolues, souvent de prêter une attention particulière à la place de la temporalité dans les affaires humaines.

Exemple : « La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ? « 1. Thèse : la nécessité de travailler limite notre liberté naturelle. 2. Antithèse : cette limitation permet d'accéder à la liberté proprement humaine. 3. Synthèse : mais elle risque d'aboutir à l'aliénation de l'homme par l'homme.

— Le plan progressif qui procède par approfondissement d'une notion en allant du point de vue du sens commun à une définition plus précise qui répond à la question.

Exemple : « De quoi est-on sûr? « 1. De la certitude sensible à la certi¬tude scientifique ; 2. L'intime conviction ; 3. Certitude et confiance.

Ici on aura montré que la certitude est un état de conscience qui ne se limite pas aux sciences et qui peut constituer une attitude active du sujet. Il y a donc un fil conducteur qui donne leur unité aux trois points de vue.

En pratique, vous utiliserez très souvent une combinaison de ces deux plans.

* L'introduction

On ne la rédigera qu'après avoir bien préparé le plan d'ensemble, lors¬qu'on a une vision claire du raisonnement qu'on veut tenir.

La première phrase est souvent la plus angoissante à écrire. Évitez en tout cas les formules creuses et rebattues (« De tout temps l'homme... «). Une

 

méthode efficace consiste à amener la question à travers un exemple particulièrement sensible, ou en citant l'opinion commune que cette ques-tion vient remettre en cause. Après avoir cité la question du sujet et mon-tré le problème qu'elle soulève, annoncez le plan en mettant en valeur l'articulation logique des parties entre elles.

La conclusion

Enfin, dans la conclusion, répondez de manière nette et précise à la question posée dans l'introduction. Il est possible d'ouvrir le débat vers une nouvelle perspective, mais cette option est facultative. Il peut être moins artificiel de ressaisir le problème initial de façon synthétique et de montrer en quoi la réflexion a progressé.

B. Le commentaire de texte (séries générales)

Il vous est demandé de réaliser une étude ordonnée d'un texte et d'en dégager l'intérêt philosophique. Comprenez bien que ces deux parties ne sont pas vraiment distinctes. Elles s'éclairent mutuellement, l'étude structurée des lignes proposées à votre réflexion donnant son sens à l'analyse mettant en évidence l'intérêt du texte.

Ce que le commentaire n'est pas

- Proscrivez toute paraphrase. Le commentaire ne consiste jamais à répéter purement et simplement — généralement de manière moins heureuse — ce qui se trouve déjà dans le texte soumis à votre réflexion. Il s'agit, non point de paraphraser, mais de dégager l'esprit d'un texte. En d'autres termes, vous ne devez pas raconter à votre correcteur ce que dit l'auteur du texte, vous devez lui expliquer en quoi ce texte nous fait réfléchir, en quoi ses arguments sont éclairants ou discutables, etc.

- Le texte n'est pas un « prétexte « pour une dissertation ! Vous ne devez pas oublier le texte au profit d'une récitation de cours ou d'une réflexion géné-rale, mais le commenter avec précision en suivant le déroulement de son argumentation. Lorsque vous prenez le temps de développer l'intérêt philosophique d'une phrase, veillez à ce que cette réflexion, en soi tout à fait souhaitable, ne devienne pas une trop longue digression dans laquelle on finit par oublier l'ensemble du texte.

- Éliminez aussi la critique malveillante précédant toute réflexion. Si vous avez à expliquer un texte moderne, par exemple de Sartre, ne vous jetez pas - comme cela arrive - dans l'attaque et la condamnation.

 

* Deux précautions

Ne confondez pas idée directrice et première phrase du texte. Parfois la première phrase évoque une opinion que l'auteur entend réfuter. Pour ne pas vous embarquer dans un contresens, lisez le texte au moins deux fois en entier avant de déterminer son idée directrice.

Prêtez une attention particulière aux dernières lignes du texte. D'abord parce qu'on a une tendance naturelle à relâcher l'attention au cours de la lecture et à mesure que l'on pense avoir saisi l'essentiel; ensuite parce que les der-nières lignes contiennent fréquemment une idée nouvelle qui permet de donner plus de relief au texte ou de le comprendre sous un jour nouveau.

L'étude ordonnée

Vous devez, dans l'introduction de votre travail, exprimer l'idée direc-trice du texte et le problème posé et, tout au cours de votre étude ordonnée, bien vous attacher aux concepts essentiels, ceux autour desquels s'organise la pensée.

Ce ne sont pas tous les concepts qui doivent être analysés. Dites-vous bien que certains concepts jouent un rôle central. Il faut, en quelque sorte, les « sentir « et les capter dès le début de votre recherche. Vous serez alors en mesure de dégager l'implicite du texte, c'est-à-dire d'échapper à la para¬phrase. 11 faut pour cela réaliser une étude sémantique sérieuse et faire ici avec les notions fondamentales le travail conseillé pour la dissertation : quelles significations sont inscrites dans les mots ? Quel sens ont-ils par rap¬port aux termes voisins, opposés ?, etc.

* L'intérêt philosophique du texte

Il s'agit de montrer la qualité et l'importance de la réponse apportée par l'auteur dans sa recherche de la solution d'un problème. C'est ici qu'une partie critique peut éventuellement être introduite. Mais cette partie critique, pour garder son sens, doit presque toujours être relativisée : les grands auteurs (ceux que l'on propose à votre réflexion : Descartes, Kant, Hegel, etc.) ont généralement apporté une réponse à un problème posé dans une histoire et une culture données. La thèse cartésienne du mécanisme et de l'animal-machine se comprend en fonction d'une certaine évolution de la science, de l'impossibilité de répondre, au xvile siècle, aux problèmes de la vie à partir d'une analyse aristotélicienne, etc.

Par conséquent, il est généralement absurde de critiquer ou de juger dans l'ab¬solu une certaine thèse philosophique. Toute doctrine philosophique constitue une réponse apportée pour résoudre une crise de la connaissance ou de la pratique à une certaine époque historique. L'enjeu d'un texte doit être

 

compris dans cette perspective. Bien sûr, au baccalauréat, on ne vous demande pas de posséder des connaissances « encyclopédiques « dans ce domaine. Néanmoins, le point de vue historique doit vous permettre d'échapper à des jugements naïfs. Évitez à tout le moins les anachronismes (du style « Aristote s'oppose ici à Sartre... «).

C. Le commentaire de texte (séries technologiques)

Pour les séries technologiques, le texte est accompagné d'un question-naire, destiné à guider l'élève dans son travail, suivi d'une invitation à rédiger un essai. Sur quoi porte ce questionnaire ? Sur l'idée générale du texte, ses articulations, et, enfin, sur des définitions d'expressions ou de concepts.

Pour dégager l'idée centrale du texte, lisez-le avec la plus grande atten-tion, soulignez les concepts fondamentaux et repérez bien les articulations du texte. Ainsi parvenez-vous à l'idée centrale, qu'il convient d'exprimer en quelques phrases et non par un mot ou deux.

Pour expliciter les étapes de l'argumentation, l'essentiel n'est pas de loca¬liser les parties (« de tel mot à tel mot «, ou « de telle ligne à telle ligne «) mais de mettre en valeur la dynamique, le mouvement progressif du texte, l'ordre même de la réflexion du penseur. Pour éviter la pure juxtaposition (« l'auteur dit que..., ensuite il dit que... et après il dit que... «), remplacez « dire « par un verbe plus précis et mettez en valeur les liaisons logiques (exemple : « l'auteur expose telle opinion ; il lui oppose alors telle objection, qu'il illustre par tel exemple, pour mieux en tirer les conséquences... «).

L'essai, enfin, constitue une « micro-dissertation «. N'oubliez pas qu'on vous demande votre position personnelle sur la question posée.

D. Pour bien utiliser les corrigés

Les corrigés que nous vous proposons ne sont pas des « solutions « apportées aux devinettes que seraient les sujets. Ils ne prétendent pas révéler « ce qu'il faudrait dire « ou « ce qu'il aurait fallu dire « sur chaque sujet. Il sont plutôt conçus comme des exercices dirigés qui vous aideront à la fois à réviser le programme et à améliorer votre technique de dissertation ou de commentaire.

Pour que ces corrigés soient véritablement un outil de travail efficace, commencez toujours par réfléchir par vous-mêmes sur le sujet; allez aussi loin que possible avant de regarder la partie du corrigé consacrée à l'analyse du sujet. Vous trouverez ensuite dans cette partie des indications sur le sens des termes et des suggestions sous forme de questions pour guider votre ana¬lyse et vous aider à la préciser. Le travail de réflexion reste le vôtre.

 

Procédez à l'identique pour le plan : une fois le travail de brouillon achevé, élaborez votre propre plan de dissertation (ou rédigez votre propre commentaire) avant de le comparer avec celui proposé dans le corrigé. Il n'y a jamais un seul plan possible ni un seul commentaire valable.

Sans cet effort de travail personnel, la lecture des corrigés risque d'être plus nuisible que bénéfique, en vous donnant l'illusion de savoir traiter tous les sujets. Rappelez-vous que la dissertation et le commentaire ne sont jamais un exercice de mémoire mais toujours un exercice de réflexion.

1. L'homme et le monde : la conscience (séries L, ES et S); l'incons­cient (séries L, ES et S); le désir (série L); les passions (séries L, ES et S); l'illu­sion (série L); autrui (séries L, ES et S); l'espace (séries L et ES); la perception (série L); la mémoire (série L); le temps (séries L, ES et S); la mort (série L); l'existence (série L); nature et culture (série L); l'histoire (séries L, ES et S).

2. La connaissance et la raison : le langage (séries L, ES et S); l'ima­gination (séries L et S); le jugement (série L); l'idée (série L); la formation des concepts scientifiques (série L) ; théorie et expérience (séries L, ES et S) ; logique et mathématique (séries L, ES et S); la connaissance du vivant (séries L, ES et S) ; constitution d'une science de l'homme, un exemple (séries L, ES et S); l'irrationnel (série L); le sens (série L); la vérité (séries L, ES et S).

3. La pratique et les fins : le travail (séries L, ES et S); les échanges (séries L et ES) ; la technique (séries L, ES et S) ; l'art (séries L, ES et S) ; la religion (séries L, ES et S) ; la société (série L) ; l'État (séries L, ES et S) ; le pouvoir (série L); la violence (série L); le droit (séries L et ES); la justice (séries L, ES et S); le devoir (séries L et S); la volonté (série L); la personne (séries L et ES); le bonheur (séries L et S) ; la liberté (séries L, ES et S).

4.  Anthropologie. Métaphysique. Philosophie (séries L, ES et S).

 

Dans les séries technologiques, en raison de l'horaire restreint, le pro­gramme se compose uniquement de notions non regroupées en thèmes. Mais, de même que pour le programme des autres sections, le choix et la for­mulation des problèmes philosophiques qui déterminent l'étude des notions sont laissés à l'initiative des professeurs. L'ordre d'énumération choisi pour les notions du programme n'impose pas d'ordre obligatoire à leur examen.

philosophie

« 1.

L'homme et le monde : la conscience (séries L, ES et S); l'incons­ cient (séries L, ES et S); le désir (série L); les passions (séries L, ES et S); l'illu­ sion (série L); autrui (séries L, ES et S); l'espace (séries Let ES); la perception (série L); la mémoire (série L); le temps (séries L, ES et S); la mort (série L); l'existence (série L); nature et culture (série L); l'histoire (séries L, ES et S).

2.

La connaissance et la raison : le langage (séries L, ES et S); l'ima­ gination (séries Let S); le jugement (série L); l'idée (série L); la formation des concepts scientifiques (série L); théorie et expérience (séries L, ES et S); logique et mathématique (séries L, ES et S); la connaissance du vivant (séries L, ES et S); constitution d'une science de l'homme, un exemple (séries L, ES et S); l'irrationnel (série L); le sens (série L); la vérité (séries L, ES et S).

3.

La pratique et les fins : le travail (séries L, ES et S); les échanges (séries L et ES); la technique (séries L, ES et S); l'art (séries L, ES et S); la religion (séries L, ES et S); la société (série L); l'État (séries L, ES et S); le pouvoir (série L); la violence (série L); le droit (séries L et ES); la justice (séries L, ES et S); le devoir (séries L et S); la volonté (série L); la personne (séries Let ES); le bonheur (séries Let S); la liberté (séries L, ES et S).

4.

Anthropologie.

Métaphysique.

Philosophie (séries L, ES et S).

Dans les séries technologiques, en raison de l'horaire restreint, le pro­ gramme se compose uniquement de notions non regroupées en thèmes.

Mais, de même que pour le programme des autres sections, le choix et la for­ mulation des problèmes philosophiques qui déterminent l'étude des notions sont laissés à l'initiative des professeurs.

L'ordre d'énumération choisi pour les notions du programme n'impose pas d'ordre obligatoire à leur examen.

4tt Thèmes: la nature, l'art, la technique, l'histoire, le droit, la liberté, la conscience, la raison, la vérité.

Les questions au choix - deux questions en série L, une question dans les séries ES, S et dans les séries technologiques - ne doivent pas être considé­ rées comme s'ajoutant au programme des notions.

Elles en constituent d'éventuels approfondissements.

1.

Étude analytique et critique d'un certain nombre de concepts et de thèmes métaphysiques (par exemple : l'être et le néant, l'essence et l'existence, l'absolu, Dieu, etc.).

2.

Réflexion critique concernant quelques théories et quelques concepts fondamentaux d'ordre scientifique ou technologique étudiés en eux-mêmes et, le cas échéant, dans leur histoire (par exemple : le nombre, les ensembles, 10. »

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