Devoir de Philosophie

A Moscou, l'hydrogène métallique a été réalisé en laboratoire

Publié le 16/12/2011

Extrait du document

 

L'existence de l'hydrogène mHallique ne constituait jusqu'ici qu'une hypothèse puisque les physiciens n'étaient pas encore arrivés à le réaliser. Mais on supposait que le noyau de certaines planètes, Jupiter entre autres, en était constitué. Or, en présentant le 27 janvier à l'Académie des Sciences de Paris le physicien russe Verechtchanguine qui dirige les laboratoires de haute pression à Moscou, le professeur J,ean Coulomb a annoncé que dans ces laboratoires l'hydrogène avait été obtenu à l'état métallique sous une pression de 3 000 tonnes au cm2 avec une température de - 269 degrés. Cette expérience ouvre des horizons nouveaux pour l'obtention d'une supra-conduction plus parfaite que celle obtenue avec les métaux supra-conducteurs aujourd'hui utilisés.

« 9 février, atterrissant à 110 km de la ville de Tselinograd, dans le Kazakhstan.

Ils ont ainsi battu le record soviétique de séjour en cabine spatiale, mais restent encore fort loin du re­ cord des Américains : 84 jours dans l'espace à bord de la station spatiale Skylab entre le 16 nov.embre 1973 et le 8 février 1974.

Placement sur orbite, en Guyane du petit satellite "' Starlette ,.

par la nouvelle fusée française Diamant B-P4 Le C.N.E.S.

(Centre national d'études spa­ tiales) a réalisé avec succès le 6 février, à par­ tir du Centre spatial de Kourou, en Guyane, le lancement de la fusée « Diamant B-P4 » por­ teuse d'un petit satellite de 47 kg : « Star­ lette » prévu pour réaliser des expériences de géodésie.

Le satellite a été placé sur orbite de 803 km de périgée et 943 km d'apogée.

Il est incliné de 49 degrés sur l'équateur, sa période de révolution étant de 1 h 47' 26" ».

-Le lanceur « Diamant B-P4 » est une fu-· sée à trois étages, le second étage devant bru- 1er quatre tonnes de poudre.

-Le satellite « Starlette » mis sur orbite par « Diamant B-P4 » est une boule de 24 cm de diamètre réalisée en uranium 238, métal très lourd mais très appauvri, obtenu au cours.

du traitement eff.ectué pour enrichir l'uranium na­ turel.

Cette boule est recouverte d'un alliage aluminium et magnésium puis d'une soixan­ taine de miroirs réflecteurs devant servir à ren­ voyer vers la Terre les impulsions lumineuses émises par un très puissant laser.

Le sat.elitte « Starlette », pour lequel est espérée une durée de vie d.e 10 à 20 ans, doit être utilisé pour l'accomplissement de plusieurs missions : - étude du champ d.e gravité terrestre et des phénomènes régissant les grands mouvements à la surface de notre planète; - étude de l'élasticité de notre globe, dont la croûte peut se soulever périodiquement jus­ qu'à 40 cm (marées terr.estres dues à l'attraction de la Lune et du Soleil); - étude du mouvement des pôles et d.e la dé­ rive des continents.

Les expérienc.es géodésiques ont débuté à par­ tir de la station Iaser du groupe de recherche de géodésie spatiale installée dans les Alpes-ma­ ritimes, à Grasse.

Le satellite « Starlette » a été touché le 5 et le 9 mars par d.es tirs de laser.

Lancement par les Américains d'un satellite de détection de ressources terrestres La N.A.S.A.

a effectué le 22 j~nvier depuis la base de Vandenberg en Californie le lance­ mut du satellite ERTS-B (Earth Resources Technology Satellite) dont la mission est de réalis.er et transmettre à la Terre depuis 900 km d'altitude environ de nombreuses photographies de notre planète afin d'obtenir des documents visuels d'ensemble sur la végétation, la densité des agglomérations, les recherches pétrolière et minière, la pollution, ...

etc.

Un autre satellite de même technique a déjà été lancé par les Américains en juillet 1972 sur orbite sub-polaire.

La sonde américaine Mariner 10 a battu so1n record d'approche de la planète Mercure : 310 km Poursuivant son immense périple, la sonde américaine Mariner 10 s'.est approchée le 16 mars 1975 à 310 km de la planète Mercure pour en réaliser de nouveaux clichés photographi­ ·ques.

C'était la troisième fois que l'engin amé­ ricain passait à proximité de la lointaine pla­ nète.

La première fois, le 29 mars 1974, il la photographiait d'environ 1 000 km.

Puis en sep­ tembœ 1974 il passait à environ 48 000 km d'elle pour obtenir un nombre important de photographies nouvelles.

Et enfin, le 16 mars dernier, Mariner 10 battait, avec 310 km, son record d'approche pour fixer des vues de Mer­ cure et effectuer au passage des mesures scienti­ fiques.

Lancée le 3 novembre 1973, la sonde Mari­ ner 10 a parcouru à mi-mars 1975 un milliard et demi de kilomètres et a transmis à la Terre quelque 4 000 photographies de la planète Mer­ cure et 3 500 photographies de la planète Vénus.

La sonde allemande ..

Hélios ,.

est le premier engin spatial qui •Se soit approché aussi près du Soleil : 46 milliorns de kilomètres Lancée le 10 décembre 1974 depuis la base de Cap Canaveral, la sonde « Hélios », abou­ tissement d'une coUaboration entre l'Allemagne de l'Ouest et les Etats-Unis, s'est •approchée le 15 mars à 46 millions de kilomètres du Soleil, ce qui constitue la meilleure approche vers l'as­ tre qui nous éclaire, le record de cet ordre ayant été précédemment détenu par la sonde américaine Mariner 10, avec 67 millions de kilomètres.

Lorsque l'engin est ainsi passé si près du Soleil, la température enregistrée a été de 370 oc.

La sonde « Hélios » se déplace à une vitesse de 237 800 kmfh, qui est la plus élevée réalisée jusqu'ici par un engin spatial.

Son but est de transmettre aux services scientifiques allemands et américains des mesures du champ magnéti­ que solaire, des données sur les poussières cos­ miques et de déceler la vitesse du vent de par­ ticules qu'émet le Soleil.

« Hélios » doit repasser à deux reprises en­ core près du Soleil, la première fois vers sep­ tembre 1975 -et la seconde fois vers mars 1976.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles