Agriculture : Revenu brut par exploitation

« Il est évident que d'une part à l'intérieur d'un département, on trouve des exploitations aussi diverses par leur taille que par les spéculations aux­ quelles elles se livrent, et que d'autre part, quelle que soit la spéculation, le revenu brut est en grande partie lié à la taille de l'exploitation.

Il n'en reste pas moins que l'on est frappé par le fait que toustles départements d'une zone corres- Le Commerce Agro-Aiimentaire français en 1977 pondant en gros à la France du Nord et au bassin de la Seine ont Uii revenu supérieur à la moyenne nationale.

On remarque aussi qu'en général les départements où domine l'élevage sont en dessous de la moyenne alors que la plupart de ceux qui la dépassent sont des départements céréaliers, bettera­ viers, ou des départements qui pratiquent sur une grande échelle des cultures délicates.

Produits classés en foncdon de leur rate dans la réalisadon de l'équilibrage de la balance commerciale (cbitTres en millions de Francs) On évoque fréquemment l'importance de nos exportations agricoles dans la réalisation de l'équi­ libre de notre balance commerciale.

Il nous a paru intéressant de donner un bilan partiel de l'ensemble du commerce agro­ alimentaire en 1977.

Alors que jusqu'à présent ce poste laissait un certain bénéfice, en l977le bilan a été négatif.

Certes, il faut tenir compte des conséquences de la sécheresse de 1976 en particulier dans le secteur élevage, mais il faut aussi constater que d'impor­ tants secteurs déficitaires sont constitués par des denrées que la France ne pourra jamais produire (café, thé, cacao, bananes, a~rumes, oléagineux tro­ picaux ...

) ..

Or, étant donné 1 évolution des relations commerciales entre pays industrialisés et pays du Tiers Monde il y a de grandes chances pour que les cours de ces produits manifestent une tendance à la hausse, ce qui rendra plus difficile le retour à \m bilan positif du commerce agro-alimentaire.

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