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Anthologie de différents poèmes travail seconde

Publié le 13/10/2022

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« Anthologie Par Matteo Scotton Dans ce rondeau, Marot met en avant le thème du «bon vieux temps» qu'il associa à une conception de l'amour Au bon vieux temps un train d’amour régnait Qui sans grand art et dons se démenait. Si qu’un bouquet donné d’amour profonde C’était donner toute la terre ronde ; Car seulement au cœur on se prenait. Et si, par cas, à jouir on venait Savez-vous bien comme on s’entretenait ? Vingt ans, trente ans, cela durait un monde Au bon vieux temps. Or est perdu ce qu’amour ordonnait. Rien que pleurs feints, rien que changes on oit. Qui voudra donc qu’à aimer je me fonde, Il faut premier que l’amour on refonde Et qu’on le mène ainsi qu’on le menait Au bon vieux temps. De l’amour du siècle antique Clément Marot, 1525 Clément Marot est le fils de Jean Marot, poète de la Grande Rhétorique. Il commence bientôt à écrire , et devient poète officiel de la Cour de 1527 à 1534.

Il travaille alors à introduire des genres nouveaux comme le sonnet, l’éloge, l'élégie, l'ode.

Le poète s'exile ensuite pour des raisons religieuses et meurt à Turin. Nous pouvons dire que ce poème est un registre élégiaque car un registre élégiaque est un registre dans lequel la poésie lyrique reprend des motifs ou topos: méditation sur la vie ou sur le temps, ceci est le sens du poème dans lequel le poète est nostalgique de l'amour.

Nous pouvons également constater un vocabulaire spécifique des sentiments intimes, principalement au début du poème. La musicalité est importante dans ce poème principalement grâce à la structure des strophes qui est constitué de: -un quintil -un quatrain -un sizain Cette structure des strophes peut signifier un bouleversement, dans ce cas la à cause de l'amour, qui donne une forme irrégulière au poème. Ce poème n'est pas une forme fixe car le poème est constitué d'un quintil,d'un quatrain puis d'un sizain. Ce poème est composé de décasyllabes tout le long sauf au vers sauf aux vers 9 et 15 qui sont des tétrasyllabes. Le rythme est 4-4-2 sauf vers 9 et 15 où le rythme est 2-2. Les rimes de la première strophe sont suivis (M puis F) Les rimes de la deuxième strophe sont assez compliqué car le dernier vers de la première strophe rime avec le premier vers de la deuxième(M).

Puis les 2 vers du milieu de la deuxième strophe riment en croisé avec les 2 premiers vers de la troisième strophe(M puis F).

Tandis que le dernier vers de la deuxième strophe rime avec avec le dernier vers de la troisième(M).

Et pour finir il y a 1 rimes suivie au milieu de la troisième strophe(F). Les rimes de ce poème sont très confus, comme le hasard de l'amour. Il y a beaucoup d'enjambement dans les rimes (comme montré précédemment). Sonorité: Il y a beaucoup de sons R qui peuvent nous faire penser au regret et à la solitude. Les rimes en « ait » et « onde » qui sont présent tout le long du poème peuvent faire penser à l'air et la profondeur qui peuvent signifier jusqu'à où le poète serait prêt à aller pour aller chercher l'amour. Le narrateur parle tout seul ( sans destinataire à part le lecteur), qui montre la solitude exprimée le long du poème. Louise Labé reprend dans son recueil la tradition italienne pétrarquiste du sonnet : l'amour y est perçu comme une guerre qui fait souffrir le corps et l'âme. Diane étant en l’épaisseur d’un bois, Après avoir mainte bête assénée, Prenait le frais, de Nymphes couronnée. J’allais rêvant, comme fais mainte fois, Sans y penser, quand j’ouïs une voix Qui m’appela, disant : Nymphe étonnée, Que ne t’estu vers Diane tournée ? Et, me voyant sans arc et sans carquois : Qu’astu trouvé, ô compagne, en ta voie, Qui de ton arc et flèches ait fait proie ? Je m’animai, répondsje, à un passant, Et lui jetai en vain toutes mes flèches Et l’arc après ; mais lui, les ramassant Et les tirant, me fit cent et cent brèches. Louise Labé, sonnet XIX, «Diane étant en l'épaisseur d'un bois...», 1555, édition de François Rigolo, Garnier, 1994. Louise Labé: Fille d'un riche cordonnier lyonnais, ayant reçu une éducation alliant la musique, les armes, la langue italienne et la littérature, Louise Labé fut aussi l'amante du poète Olivier de Magny.

Ses œuvres comprennent le Débat de Folie et d'Amour, un recueil de Sonnets (1555) et des élégies. Les grands thèmes du lyrisme abordés sont le moi à travers un narrateur qui montre une voix lyrique, un grand thème du lyrisme qui peut aussi être la voix du lecteur qui la prend en charge lors de sa lecture.

Un autre grand thème du lyrisme un peu moins abordé est l’expression personnelle, unne expression humaine traduit dans le poème est celle qu'éprouve tout individu.

Le «moi» peut également s'élargir aux dimensions du monde. Forme: sonnet fixe (2 quatrains puis 2 tercets) de décasyllabes rythme 4-4-2 Pas d'enjambements car c'est une forme traditionnelle italienne. Sonorités: Pas trop de P, ce qui donne une sorte de fluidité au poème. En revanche, il y a beaucoup de T, qui aide à montrer un rythme, nous pouvons imaginer une marche de soldats. Rimes: V1-4: embrassés V5-9: embrassés V10-11: suivis V12-15: croisés (J'ai déjà analysé un poème de Jean Marot mais celui la me tient beaucoup à cœur car le poème m'a vraiment plus, j'éspère que ce n'est pas un problème). Le poète s'adresse au roi François 1er, réputé pour favoriser les artistes et composer lui-même des vers; se lettre est rédigée sous la forme d'un poème qu'on appelle épître. En m’ébattant je fais rondeaux en rime, Et en rimant bien souvent, je m’enrime ; Bref, c’est pitié d’entre nous rimailleurs, Car vous trouvez assez de rime ailleurs, Et quand vous plaît, mieux que moi rimassez, Des biens avez et de la rime assez : Mais moi, à tout ma rime et ma rimaille, Je ne soutiens, dont je suis marri, maille. Et m’est avis, que si je ne rimois, Mon pauvre corps ne serait nourri mois, Ni demi-jour.

Car la moindre rimette, C’est le plaisir, où faut que mon ris mette. Si vous supplie, qu’à ce jeune rimeur Fassiez avoir par sa rime heur, Afin qu’on dise, en prose ou en rimant, Ce rimailleur, qui s’allait enrimant, Tant rimassa, rima et rimonna, Qu’il a connu quel bien par rime on a. Clément Marot, «Petite épître au Roi», L’adolescence clémentine, 1518. Clément Marot est le fils de Jean Marot, poète de la Grande Rhétorique. Il commence bientôt à écrire , et devient poète officiel de la Cour de 1527 à 1534.

Il travaille alors à introduire des genres nouveaux comme le sonnet, l’éloge, l'élégie, l'ode.

Le poète s'exile ensuite pour des raisons religieuses et meurt à Turin. Le lyrisme exprimé est l’expression personnelle parce qu'a travers du poème nous pouvons voir que le poète s'exprime à la première personne qui est utilisé pour montrer l'intimité.

De plus, la façon dont le poème est écris est satirique, un signe d'intimité. Forme: Décasyllabes, monologue de 18 vers. Rimes: Suivis tout le long du poème. Il n'y a pas d'enjambement ni de rejet car chaque 2 vers sont entre autres individuels (ils ne se chevauchent pas). Sonorité: Beaucoup de sons M, qui donne une sensation de fluidité au poème. Rythme: 4-3-3 Règle du e muet vers 6. Du Bellay remémore des vieux souvenirs d'une certaine façon qui nous laisse les vivres. Las, où est maintenant ce mépris de Fortune? Où est ce cœur vainqueur de toute adversité, Cet honnête désir de l’immortalité, Et cette honnête flamme au peuple non commune? Où sont ces doux plaisirs qu’au soir sous la nuit brune Les Muses me donnaient, alors qu’en liberté Dessus le vert tapis d’un rivage écarté Je les menais danser aux rayons de la Lune? Maintenant la Fortune est maîtresse de moi, Et mon cœur, qui soulait être maître de soi,.... »

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