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Anthologie de poèmes sur le sentiment amoureux

Publié le 23/01/2013

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Anthologie de poèmes sur le sentiment amoureux Table des matières I. Poésies, ''Poème 51'' de Catulle (1er siècle av-JC) ..................................................................... 2 II. ''Béni soit le jour'' de Pétrarque (14ème siècle) ........................................................................ 3 III. ''Sonnet IX'' extrait de Sonnets pour Hélène de Ronsard (16ème siècle) ................................. 4 IV. ''Les cheveux d'or'' de Joachim du Bellay (16ème siècle) ........................................................ 5 V. ''La Nymphe Endormie'' de George de Scudéry (17ème siècle) ............................................... 6 VI. ''Le premier Amour'', Romances, de Marceline Desbordes-Valmore (18/19ème siècle) ......... 7 VII. ''Une allée du Luxembourg'' de Gérard de Nerval (19ème siècle) ............................................ 8 VIII. ''La mort l'amour la vie'' de Paul Eluard (20ème siècle) ....................................................... 9 IX. Les amoureux des bancs publics de Georges Brassens (20ème siècle) .................................. 10 X. Dernière danse du goupe Kyo (21ème siècle) .......................................................................... 11 I. Poésies, ''Poème 51'' de Catulle (1er siècle av-JC) Ille mi par esse deo videtur, Ille, si fas est, superare divos, Qui sedens adversus identidem te Spectat et audit Dulce ridentem, misero quod omnes eripit sensus mihi ; nam simul te, Lesbia, aspexi, nihil est super mi Lingua sed torpet, tenuis sub artus Flamma demanat, sonitu suopte tintinant aures, gemina teguntur Lumina nocte. Otium, Catulle, tibi molestumst ; Otio exsultas nimiumque gestis. Otium et reges prius et beatas Perdidit urbes. Traduction : Il me semble être égal à un dieu, il me semble, si les dieux le permettent, surpasser les dieux, (celui) qui étant assis en face de toi, à diverses reprises te regarde et t'entend riant doucement, (à moi) malheureux [que je suis] parce que cela enlève tous mes sens ; en effet, dès que je t'ai aperçue, ô Lesbie, plus rien de ma voix dans ma bouche ne reste sur ma langue mais elle est engourdie, un feu subtil se répand sous mes membres, mes oreilles tintent de leur propre son, mes deux yeux sont couverts par la nuit. Catulle, l'oisiveté t'est dangereuse ; à cause de l'oisiveté, tu exultes et tu te démènes trop sous l'empire de la joie. L'oisiveté a perdu, avant toi, et les rois et les villes riches. II. ''Béni soit le jour'' de...

« Randy KOTTI 1S1 2 I.

Poésies, ‘’Poème 51’’ de Catulle (1 er siècle av -JC) Ille mi par esse deo videtur, Ille, si fas est, superare divos, Qui sedens adversus identidem te Spectat et audit Dulce ridentem, misero quod omnes eripit sensus mihi ; nam simul te, Lesbia, aspexi, nihil est super mi Lingua sed t orpet, tenuis sub artus Flamma demanat, sonitu suopte tintinant aures, gemina teguntur Lumina nocte. Otium, Catulle, tibi molestumst ; Otio exsultas nimiumque gestis. Otium et reges prius et beatas Perd idit urbes. Traduction : Il me semble être égal à un dieu, il me semble, si les dieux le permettent, surpasser les dieux, (celui) qui étant assis en face de toi, à diverses reprises te regarde et t'entend riant doucement, (à moi) malheureux [que je suis ] parce que cela enlève tous mes sens ; en effet, dès que je t'ai aperçue, ô Lesbie, plus rien de ma voix dans ma bouche ne reste sur ma langue mais elle est engourdie, un feu subtil se répand sous mes membres, mes oreilles tintent de leur propre son, me s deux yeux sont couverts par la nuit.

Catulle, l'oisiveté t'est dangereuse ; à cause de l'oisiveté, tu exultes et tu te démènes trop sous l'empire de la joie.

L'oisiveté a perdu, avant toi, et les rois et les villes riches.. »

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