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Anthologie sur la souffrance mentale

Publié le 09/03/2015

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-909320-918845La souffrance mentale Table des matières Préface La souffrance due à la mort La souffrance due à un amour perdu La souffrance due à la solitude Conclusion Annexe Préface La poésie : Pour nous, la poésie est un outil. C'est un outil qui permet d'exprimer ses pensées, ses idées mais aussi ses sentiments. Outre cela, la poésie fait voyager l'esprit, elle permet d'exprimer son imagination, elle permet une ouverture sur le monde. La poésie est un outil efficace car le langage poétique est à la fois universel mais chacun ressent le langage poétique selon sa sensibilité. Enfin, la poésie est intemporelle, elle existe depuis le moyen-âge et persiste aujourd'hui encore. La poésie est importante car la poésie est une façon de s'extérioriser, de faire partager ce que l'on ressent au plus profond de nous. Le thème de la souffrance : Pour notre anthologie de poésie, nous avons choisi le thème de la souffrance, plus particulièrement la souffrance mentale. Ce thème de la souffrance mental est un sujet de nombreux grands poètes. Il s'agit d'un sentiment interne que ressentent différents artistes et chacun de nous à un moment ou à un autre. Les natures de la souffrance mentale sont diverses. C'est pourquoi, dans cette anthologie, nous avons décidés de particulièrement nous consacrer à trois raisons différentes : la souffrance due à la mort, la souffrance due à un amour perdue et enfin la souffrance due à la solitude. Ces trois thèmes constituerons l'axe principal de notre anthologie et serons développés autour de la problématique suivante : En quoi la poésie permet-elle d'exprimer sa souffrance mentale ? Pour illustrer ce thème de la souffrance, nous avons choisi le tableau Le Cri, un tableau expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch peint entre 1893 et 1917. Ce tableau célèbre représente une personne en train de crier à cause d'une souffrance intérieure. Tout comme par la poésie, par le cri, il extériorise et se soulage, tout du moins partiellement. 1 La souffrance due à la mort d'un proche Giotto, (1267-1337) Déposition de croix, église de l'Arena de Padoue, chapelle Scrovegni, 1303-1306 Derniers Vers Je n'ai plus que les os, un squelette je semble, Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé, Que le trait de la mort sans pardon a frappé ; Je n'ose voir mes bras que de peur je ne tremble.Apollon et son fils, deux grands maîtres ensembles, Ne me sauraient guérir, leur métier m'a trompé. Adieu, plaisant soleil, mon oeil est étoupé, Mon corps s'en va descendre où tout se désassemble.Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un oeil triste et mouillé, Me consolant au lit et me baisant la face,En essuyant mes yeux par la mort endormis ? Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis, Je m'en vais le premier vous préparer la place. Pierre de Ronsard, 1586 Dans ce poème, le narrateur fait d'abord une évocation insistante de son corps avec le champ lexical "os", "bras", "oeil", "corps", "face", "yeux". Le narrateur nous propose une analyse clinique de la dégradation de son organisme. Il souffre de son esthétique, le quatrième vers évoque sa réticence à se regarder.De plus, il y a deux occurrences de la mort, des répétitions avec « mort » deux fois, « adieu » deux fois et une périphrase désignant l'enfer ("où tout se désassemble"). Le narrateur se décrit comme déjà mort. Le narrateur fait ensuite son adieu au monde, le vers 7 souligne les termes "soleil" et "oeil" qui rappellent que le poète ne peut plus voir le monde qui l'entoure. De plus, les sons [an] et [on] qui dominent renvoient à une certaine mélancolie. Le rythme binaire donne aussi une solennité à la cérémonie des adieux. Finalement, ce sonnet « Je n'ai plus que les os », qui inaugure un ensemble de poèmes tous consacrés à une méditation sur la mort, nous offre une confidence émouvante sur l'amer constat de la déchéance physique qui accompagne les derniers jours de la vie. Demain, dès l'aube... Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombeUn bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO, Les contemplations, 1856

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