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Athalie (Une voix, seule.

Publié le 12/04/2014

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Athalie (Une voix, seule.) Où sont les traits que tu lances, Grand Dieu, dans ton juste courroux ? N'es-tu plus le Dieu jaloux ? N'es-tu plus le Dieu des vengeances ? (Une autre.) Où sont, Dieu de Jacob, tes antiques bontés ? Dans l'horreur qui nous environne, N'entends-tu que la voix de nos iniquités ? N'es-tu plus le Dieu qui pardonne ? (Tout le choeur.) Où sont, Dieu de Jacob, tes antiques bontés ? (Une voix, seule.) C'est à toi que dans cette guerre Les flèches des méchants prétendent s'adresser. «Faisons, disent-ils, cesser Les fêtes de Dieu sur la terre. De son joug importun délivrons les mortels. Massacrons tous ses saints, renversons ses autels, Que de son nom, que de sa gloire Il ne reste plus de mémoire ; Que ni lui ni son Christ ne règnent plus sur nous.» (Tout le choeur.) Où sont les traits que tu lances, Grand Dieu, dans ton juste courroux ? N'es-tu plus le Dieu jaloux ? N'es-tu plus le Dieu des vengeances ? (Une voix, seule.) Triste reste de nos rois, Chère et dernière fleur d'une tige si belle, Hélas ! sous le couteau d'une mère cruelle Te verrons-nous tomber une seconde fois ? Prince aimable, dis-nous si quelque ange au berceau Contre tes assassins prit soin de te défendre ; Scène VI.SALOMITH, le choeur. 61 Athalie Ou si dans la nuit du tombeau La voix du Dieu vivant a ranimé ta cendre ? (Une autre.) D'un père et d'un aïeul contre toi révoltés, Grand Dieu, les attentats lui sont-ils imputés ? Est-ce que sans retour ta pitié l'abandonne ? (Le choeur.) Où sont, Dieu de Jacob, tes antiques bontés ? N'es-tu plus le Dieu qui pardonne ? (Une des filles du choeur, sans chanter.) Chères soeurs, n'entendez-vous pas Des cruels Tyriens la trompette qui sonne ? SALOMITH J'entends même les cris des barbares soldats, Et d'horreur j'en frissonne. Courons, fuyons, retirons-nous A l'ombre salutaire Du redoutable sanctuaire. ACTE V ------ Scène première.ZACHARIE, SALOMITH, le choeur. ACTE V 62

« Ou si dans la nuit du tombeau La voix du Dieu vivant a ranimé ta cendre ? (Une autre.) D'un père et d'un aïeul contre toi révoltés, Grand Dieu, les attentats lui sont-ils imputés ? Est-ce que sans retour ta pitié l'abandonne ? (Le choeur.) Où sont, Dieu de Jacob, tes antiques bontés ? N'es-tu plus le Dieu qui pardonne ? (Une des filles du choeur, sans chanter.) Chères soeurs, n'entendez-vous pas Des cruels Tyriens la trompette qui sonne ? SALOMITH J'entends même les cris des barbares soldats, Et d'horreur j'en frissonne.

Courons, fuyons, retirons-nous A l'ombre salutaire Du redoutable sanctuaire.

ACTE V ------ Scène première.\24ZACHARIE, SALOMITH, le choeur.

Athalie ACTE V 62. »

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