Devoir de Philosophie

avant de venir ici, vois maintenant ce que tu as appris.

Publié le 15/12/2013

Extrait du document

avant de venir ici, vois maintenant ce que tu as appris. » Biddy leva les yeux sur moi, puis se remit à coudre. « C'est moi qui ai été ton premier maître, n'est-ce pas, Pip ? dit-elle. - Biddy ! m'écriai-je frappé d'étonnement. Comment, tu pleures ?... - Non, dit Biddy en riant, pourquoi t'imagines-tu cela ? » Ce n'était pas une illusion que je me faisais, j'avais vu une larme brillante tomber sur son ouvrage. Je me rappelai quel pauvre souffre-douleur elle avait été jusqu'au jour où la grand-tante de M. Wopsle avait perdu la mauvaise habitude de vivre, habitude si difficile à perdre pour certaines personnes. Je me rappelais les misérables circonstances au milieu desquelles elle s'était trouvée dans la pauvre boutique et dans la bruyante école du soir. Je réfléchissais que, même dans ces temps malheureux, il devait y avoir eu en Biddy quelque talent caché, qui se développait maintenant, car dans mon premier mécontentement de moi-même, c'est à elle que j'avais demandé aide et assistance. Biddy causait tranquillement, elle ne pleurait plus, et il me semblait, en songeant à tout cela et en la regardant, que je n'avais peut-être pas été suffisamment reconnaissant envers elle ; que j'avais été trop réservé, et surtout que je ne l'avais pas assez honorée, ce n'est peut-être pas précisément le mot dont je me servais dans mes méditations, de ma confiance. « Oui, Biddy, dis-je, après avoir mûrement réfléchi, tu as été mon premier maître, et cela à une époque où nous ne pensions guère nous trouver un jour réunis dans cette cuisine. - Ah ! la pauvre créature ! s'écria Biddy, comme si cette remarque lui eût rappelé qu'elle avait oublié pendant quelques instants d'aller voir si ma soeur avait besoin de quelque chose, c'est malheureusement vrai ! - Eh bien ! dis-je, il faut causer ensemble un peu plus souvent, et pour moi, je te consulterai aussi comme autrefois. Dimanche prochain, allons faire une tranquille promenade dans les marais, Biddy, et nous causerons tout à notre aise. » Ma soeur ne restait jamais seule ; mais Joe voulut bien prendre soin d'elle toute l'après-midi du dimanche, et Biddy et moi nous sortîmes ensemble. C'était par un beau jour d'été. Quand nous eûmes traversé le village, passé l'église et puis le cimetière, et que nous fûmes sortis des marais, j'aperçus les voiles des vaisseaux gonflées par le vent ; et je commençai alors, comme toujours, à mêler miss Havisham et Estelle aux objets que j'avais sous les yeux. Nous nous assîmes au bord de la rivière, où l'eau en bouillonnant venait se briser sous nos pieds ; et ce doux murmure rendait encore le paysage plus silencieux qu'il ne l'eût été sans lui. Je trouvai que l'heure et le lieu étaient admirablement choisis pour faire mes plus intimes confidences à Biddy. « Biddy, dis-je, après lui avoir recommandé le secret, je veux devenir un monsieur. - Oh ! moi, à ta place, je n'y tiendrais pas ! répondit-elle ; ça n'est pas la peine. - Biddy, repris-je d'un ton un peu sévère, j'ai des raisons toutes particulières pour vouloir devenir un monsieur. - Tu dois les savoir mieux que personne, Pip ; mais ne penses-tu pas être plus heureux tel que tu es ? - Biddy ! m'écriai-je avec impatience, je ne suis pas heureux du tout comme je suis. Je suis dégoûté de mon état et de la vie que je mène. Je n'ai jamais pu y prendre goût depuis le commencement de mon apprentissage. Voyons, Biddy, ne sois donc pas bête. - Ai-je dit quelque bêtise ? dit Biddy en levant tranquillement les yeux et les sourcils. J'en suis fâchée, je ne l'ai pas fait exprès. Tout ce que je désire, c'est de te voir heureux et en bonne position. - Eh bien ! alors, sache une fois pour toutes que jamais je ne serai heureux ; qu'au contraire, Biddy, je serai toujours misérable, tant que je ne mènerai pas une vie autre que celle que je mène aujourd'hui. - C'est dommage ! » dit Biddy en secouant la tête avec tristesse. Dans ce singulier combat que je soutenais avec moi-même, j'avais si souvent pensé que c'était dommage de penser ainsi, qu'au moment où Biddy avait traduit en paroles ses sensations et les miennes, je fus presque sur le point de verser des larmes de dépit et de chagrin. Je lui répondis qu'elle avait raison ; que je sentais que cela était très regrettable, mais que je n'y pouvais rien. « Si j'avais pu m'y habituer, dis-je en arrachant quelques brins d'herbe pour donner le change à mes sentiments, comme le jour où, dans la brasserie de miss Havisham, j'avais arraché mes cheveux et les avais foulés aux pieds ; si j'avais pu m'y faire, ou si seulement j'avais pu conserver la moitié du goût que j'avais pour la forge, quand j'étais tout petit, je sais que cela eût beaucoup mieux valu pour moi. Toi, Joe et moi, nous n'eussions manqué de rien. Joe et moi, nous eussions été associés après mon apprentissage, et j'aurais pu t'épouser et nous serions venus nous asseoir ici par un beau dimanche, bien différents l'un pour l'autre de ce que nous sommes aujourd'hui. J'aurais toujours été assez bon pour toi, n'est-ce pas, Biddy ? » Biddy soupira en regardant les vaisseaux passer au loin et répondit : « Oui, je ne suis pas très difficile. » Je ne pouvais prendre cela pour une flatterie ; mais je savais qu'elle n'y mettait pas de mauvaise intention. « Au lieu de cela, dis-je en continuant à arracher quelques brins d'herbe et à en mâcher un ou deux ; vois comme je vis, mécontent et malheureux... Et que m'importerait d'être grossier et commun, si personne ne me l'avait dit ! » Biddy se retourna tout à coup de mon côté et me regarda avec plus d'attention qu'elle n'avait regardé les vaisseaux. « Ce n'était pas une chose très vraie ni très polie à dire, fit-elle en détournant les yeux aussitôt. Qui t'a dit cela ? » Je fus déconcerté, car je m'étais lancé dans mes confidences sans savoir où j'allais ; il n'y avait pas à reculer maintenant, et je répondis : « La charmante jeune demoiselle qui est chez miss Havisham. Elle est plus belle que personne ne l'a jamais été ; je l'admire et je l'adore, et c'est à cause d'elle que je veux devenir un monsieur. » Après cette folle confession, je jetai toute l'herbe que j'avais arrachée dans la rivière, comme si j'avais eu envie de la suivre et de me jeter après elle. « Est-ce pour lui faire éprouver du dépit, ou pour lui plaire, que tu veux devenir un monsieur ? demanda Biddy, après un moment de silence. - Je n'en sais rien, répondis-je de mauvaise humeur. - Parce que, si c'est pour lui donner du dépit, continua Biddy, je crois que tu y parviendras plus facilement en ne tenant aucun compte de ses paroles ; et si c'est pour lui plaire, je pense qu'elle n'en vaut pas la peine. Du reste, tu dois le savoir mieux que personne. » C'était exactement ce que j'avais pensé bien des fois, et ce que, dans ce moment, me paraissait de la plus parfaite évidence ; mais comment moi, pauvre garçon de village, aurais-je pu éviter cette inconséquence étonnante, dans laquelle les hommes les plus sages et les meilleurs tombent chaque jour ? « Tout cela peut être vrai, dis-je à Biddy, mais je la trouve si belle ! » En disant ces mots, je détournai brusquement ma figure, je saisis une bonne poignée de cheveux de chaque côté de ma tête, et je les arrachai violemment, tout en ayant bien conscience, pendant tout ce temps, que la folie de mon coeur était si absurde et si déplacée que j'aurais bien mieux fait, au lieu de détourner ma face et de me tirer les cheveux, de cogner ma tête contre une muraille pour la punir d'appartenir à un idiot tel que moi. Biddy était la plus raisonnable des filles, et elle n'essaya plus de me convaincre. Elle mit sa main, main fort agréable, quoiqu'un peu durcie par le travail, sur les miennes ; elle les détacha gentiment de mes cheveux, puis elle me frappa doucement sur l'épaule pour tâcher de m'apaiser, tandis que, la tête dans ma manche, je versai quelques larmes, exactement comme j'avais fait dans la brasserie, et je sentis vaguement au fond de mon coeur qu'il me semblait que j'étais fort maltraité par quelqu'un ou par tout le monde, je ne sais lequel des deux. « Je me réjouis d'une chose, dit Biddy, c'est que tu aies senti que tu pouvais m'accorder ta confiance, Pip, et d'une autre encore, c'est que tu sais que je la mériterai toujours, et que je ferai tout pour la conserver. Quant à ta première institutrice, pauvre institutrice qui a tant elle-même à apprendre ! si elle était ton institutrice en ce moment-ci, elle sait bien quelle leçon elle te donnerait, mais ce serait une rude leçon à apprendre ; et, comme maintenant tu en sais plus qu'elle, ça ne servirait à rien. » En disant cela, Biddy soupira et eut l'air de me plaindre ; puis elle se leva, et me dit avec un changement agréable dans la voix : « Allons-nous un peu plus loin ou rentrons-nous à la maison ? - Biddy ! m'écriai-je en me levant, en jetant mes bras à son cou et en l'embrassant, je te dirai toujours tout. - Jusqu'au jour où tu seras devenu un monsieur, dit Biddy. - Tu sais bien que je ne serai jamais un vrai monsieur, ce sera donc toujours ainsi, non pas que j'aie quelque chose à te dire, car tu sais maintenant tout ce que je pense et tout ce que je sais. - Ah ! murmura Biddy, en portant ses yeux sur l'horizon ; puis elle reprit sa plus douce voix pour me dire de nouveau : allons-nous un peu plus loin ou rentrons-nous à la maison ? » Je dis à Biddy que nous irions un peu plus loin. C'est ce que nous fîmes ; et cette charmante après-midi d'été se changea en un soir d'été magnifique. Je commençais à me demander si je n'étais pas infiniment mieux sous tous les rapports, et plus naturellement placé dans les conditions où je me trouvais depuis mon enfance, que de jouer à la bataille dans une chambre éclairée par une chandelle, où les pendules étaient arrêtées et où j'étais méprisé par Estelle. Je pensais que ce serait un grand bonheur si je pouvais m'ôter Estelle de la tête, ainsi que toutes mes folles imaginations et tous mes souvenirs, et si je pouvais prendre goût au travail, m'y attacher et réussir. Je me demandais si Estelle étant à côté de moi à la place de Biddy, elle ne m'eût pas rendu très malheureux. J'étais obligé de convenir que cela était très certain, et je me dis à moi-même : « Pip, quel imbécile tu fais, mon pauvre garçon ! » Nous parlions beaucoup tout en marchant, et tout ce que disait Biddy me semblait juste. Biddy n'était jamais impolie ni capricieuse ; elle n'était pas Biddy un jour et une autre personne le lendemain. Elle eût éprouvé de la peine et non du plaisir à me faire du chagrin, et elle eût de beaucoup préféré blesser son propre coeur que de blesser le mien. Comment se faisait-il donc que je ne l'aimais pas mieux que l'autre ? « Biddy, disais-je, tout en retournant au logis, je voudrais que tu puisses me ramener au sens commun. - Je le voudrais aussi, répondit Biddy. - Si seulement je pouvais devenir amoureux de toi... Ne te fâche pas si je parle aussi franchement à une vieille connaissance... - Oh ! pas du tout, mon cher Pip, dit Biddy ; ne t'inquiète pas de moi. - Si je pouvais seulement le faire, c'est tout ce qu'il me faudrait. - Mais tu le vois, mon pauvre Pip, tu ne pourras jamais », dit Biddy. À ce moment de la soirée, la chose ne me paraissait pas aussi invraisemblable qu'elle m'eût paru si nous avions discuté cette question quelques heures auparavant. Je dis donc que je n'en étais pas tout à fait sûr. Biddy dit qu'elle en était bien certaine, et elle le dit d'une manière décisive. Au fond de mon coeur, je sentais qu'elle avait raison, et cependant j'étais peu satisfait de la voir si affirmative sur ce point. En approchant du cimetière, nous eûmes à traverser un remblai et à franchir une barrière près de l'écluse. Nous vîmes apparaître tout à coup le vieil Orlick ; il sortait de l'écluse, des joncs ou de la vase. « Holà ! fit-il, où allez-vous donc, vous deux ? - Où irions-nous, si ce n'est à la maison ? - Eh bien ! je veux que le diable m'emporte si je ne vais pas avec vous pour vous voir rentrer ! » C'était sa manie, à cet homme, de vouloir que le diable l'emportât. Peut-être n'attachait-il pas d'importance à ce mot, mais il s'en servait comme de son nom de baptême pour en imposer au pauvre monde et faire naître l'idée de quelque chose d'épouvantablement nuisible. Lorsque j'étais plus jeune, je me figurais généralement que si le diable m'emportait personnellement, il ne le ferait qu'avec un croc recourbé, bien trempé et bien pointu. Biddy n'était pas d'avis qu'il vînt avec nous, et elle me disait tout bas : « Ne le laisse pas venir, je ne l'aime pas. » Comme moi-même je ne l'aimais pas non plus, je pris la liberté de lui dire que nous le remerciions beaucoup, mais que nous n'avions pas besoin qu'on nous vît rentrer. Orlick accueillit mes paroles avec un éclat de rire et s'arrêta ; mais bientôt après, il nous suivit à distance, tout en clopinant. Voulant savoir si Biddy le soupçonnait d'avoir prêté la main à la tentative d'assassinat contre ma soeur, dont celle-ci n'avait jamais pu rendre compte, je lui demandai pourquoi elle ne l'aimait pas. « Oh ! dit-elle en le regardant par-dessus son épaule, pendant qu'il tâchait de nous rattraper d'un pas lourd, c'est que je crains qu'il ne m'aime. - T'a-t-il jamais dit qu'il t'aimait ? demandai-je d'un air indigné. - Non, dit Biddy, en jetant de nouveau un regard en arrière ; il ne me l'a jamais dit ; mais il se met à danser devant moi toutes les fois qu'il s'aperçoit que je le regarde. » Quelque nouveau et singulier que me parût ce témoignage d'attachement, je ne doutais pas un seul instant de l'exactitude de l'interprétation de Biddy. Je m'échauffais à l'idée que le vieil Orlick osât l'admirer, comme je me serais échauffé s'il m'eût outragé moi-même. « Mais cela n'a rien qui puisse t'intéresser, ajouta Biddy avec calme.

« Biddy soupira enregardant lesvaisseaux passerauloin etrépondit : « Oui, jene suis pastrès difficile. » Je ne pouvais prendre celapour uneflatterie ; maisjesavais qu’elle n’ymettait pasdemauvaise intention. « Au lieudecela, dis-je encontinuant àarracher quelques brinsd’herbe etàen mâcher unou deux ; voiscomme je vis, mécontent etmalheureux...

Etque m’importerait d’êtregrossier etcommun, sipersonne neme l’avait dit ! » Biddy seretourna toutàcoup demon côtéetme regarda avecplusd’attention qu’ellen’avaitregardé les vaisseaux. « Ce n’était pasune chose trèsvraie nitrès polie àdire, fit-elle endétournant lesyeux aussitôt.

Quit’adit cela ? » Je fus déconcerté, carjem’étais lancédansmesconfidences sanssavoir oùj’allais ; iln’y avait pasàreculer maintenant, etjerépondis : « La charmante jeunedemoiselle quiestchez missHavisham.

Elleestplus belle quepersonne nel’ajamais été ;je l’admire etjel’adore, etc’est àcause d’ellequejeveux devenir unmonsieur. » Après cettefolleconfession, jejetai toute l’herbe quej’avais arrachée danslarivière, comme sij’avais euenvie de la suivre etde me jeter après elle. « Est-ce pourluifaire éprouver dudépit, oupour luiplaire, quetuveux devenir unmonsieur ? demandaBiddy, après unmoment desilence. – Je n’en saisrien, répondis-je demauvaise humeur. – Parce que,sic’est pour luidonner dudépit, continua Biddy,jecrois quetuyparviendras plusfacilement enne tenant aucuncompte deses paroles ; etsic’est pour luiplaire, jepense qu’elle n’envautpaslapeine.

Dureste, tudois le savoir mieux quepersonne. » C’était exactement ceque j’avais pensébiendesfois, etce que, dans cemoment, meparaissait delaplus parfaite évidence ; maiscomment moi,pauvre garçondevillage, aurais-je puéviter cetteinconséquence étonnante,dans laquelle leshommes lesplus sages etles meilleurs tombentchaquejour ? « Tout celapeut êtrevrai, dis-je àBiddy, maisjelatrouve sibelle ! » En disant cesmots, jedétournai brusquement mafigure, jesaisis unebonne poignée decheveux dechaque côté de ma tête, etjeles arrachai violemment, toutenayant bienconscience, pendanttoutcetemps, quelafolie demon cœur étaitsiabsurde etsidéplacée quej’aurais bienmieux fait,aulieu dedétourner maface etde me tirer les cheveux, decogner matête contre unemuraille pourlapunir d’appartenir àun idiot telque moi. Biddy étaitlaplus raisonnable desfilles, etelle n’essaya plusdeme convaincre.

Ellemitsamain, mainfort agréable, quoiqu’un peudurcie parletravail, surlesmiennes ; ellelesdétacha gentiment demes cheveux, puiselleme frappa doucement surl’épaule pourtâcher dem’apaiser, tandisque,latête dans mamanche, jeversai quelques larmes, exactement commej’avaisfaitdans labrasserie, etjesentis vaguement aufond demon cœur qu’ilmesemblait que j’étais fortmaltraité parquelqu’un oupar tout lemonde, jene sais lequel desdeux. « Je meréjouis d’unechose, ditBiddy, c’estquetuaies senti quetupouvais m’accorder taconfiance, Pip,etd’une autre encore, c’estquetusais que jelamériterai toujours,etque jeferai toutpour laconserver.

Quantàta première institutrice, pauvreinstitutrice quiatant elle-même àapprendre ! sielle était toninstitutrice encemoment-ci, ellesait bien quelle leçonelletedonnerait, maisceserait unerude leçon àapprendre ; et,comme maintenant tuen sais plus qu’elle, çane servirait àrien. » En disant cela,Biddy soupira eteut l’air deme plaindre ; puiselleseleva, etme ditavec unchangement agréable dans lavoix : « Allons-nous unpeu plus loinourentrons-nous àla maison ? – Biddy ! m’écriai-je enme levant, enjetant mesbras àson cou eten l’embrassant, jete dirai toujours tout. – Jusqu’au jouroùtuseras devenu unmonsieur, ditBiddy. – Tu saisbien quejene serai jamais unvrai monsieur, cesera donc toujours ainsi,nonpasque j’aie quelque chose à te dire, cartusais maintenant toutceque jepense ettout ceque jesais. – Ah ! murmura Biddy,enportant sesyeux surl’horizon ; puisellereprit saplus douce voixpour medire de nouveau : allons-nous unpeu plus loinourentrons-nous àla maison ? » Je dis àBiddy quenous irions unpeu plus loin.

C’est ceque nous fîmes ; etcette charmante après-midid’étése. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles