Chateaubriand précurseur de la littérature du XIXe siècle.
Publié le 19/03/2011
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Matière. — Expliquez et commentez ce jugement d'Emile Faguet sur Chateaubriand : « Chateaubriand est la plus grande date de l'histoire littéraire de la France depuis la Pléiade. Il met fin à une évolution littéraire de près de trois siècles et de lui en naît une nouvelle qui dure encore et se continuera longtemps. « Conseils. — Ce sujet est beaucoup plus vaste que le précédent. Reportez-vous au livre de M. Faguet. Et souvenez-vous que M. de Vogué a écrit : « Voulons-nous comprendre combien fut large et profonde la marque de la griffe de Chateaubriand sur notre langue, sur notre tour de pensée ? Supposons un historien, dans la suite des âges, arrêté devant un livre sans nom, sans date, où rien ne préciserait l'époque de la composition ; pour peu qu'il ait quelque habitude de notre littérature, cet historien dira sans hésiter, à l'inspection des premières pages : « Le livre a été écrit avant ou après Chateaubriand. « (M. de Vogué, Le Rappel des Ombres : le cinquantenaire de Chateaubriand, t. II.)
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- Chateaubriand a déclaré que le roman de René, comme celui d'Atala, était lié au même dessein, à savoir d'offrir une démonstration des idées contenues dans le Génie du Christianisme. Quelle est la place de René dans l'œuvre de Chateaubriand ? Quel est le caractère du héros principal ? Quelle a été l'influence de cette œuvre sur la littérature du XIXe siècle ?
- La philosophie française au xixe siècle (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)
- Michelet écrit en 1855: "Nous avons évoqué l'histoire, et la voici partout; nous en sommes assiégés, étouffés, écrasés; nous marchons tout courbés sous ce bagage, nous ne respirons plus, n'inventons plus. Le passé tue l'avenir. D'où vient que l'art est mort (sauf de si rares exceptions) ? c'est que l'histoire l'a tué." Est-ce qu'au XIXe siècle l'histoire a tué ou renouvelé l'art et la littérature ?
- Madame de Staël écrit on 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap. 11 ) : « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune: ils arrondissent, pour ainsi dire, leur existence, et suppléent a ce qui peut leur manquer encore par les illusions de la vanité: mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper
- « L'école classique qui ne mêlait pas la vie des auteurs à leurs ouvrages se privait d'un puissant moyen d'appréciation. » (Chateaubriand, le Génie du Christianisme.). Expliquez cette opinion et appréciez-la en indiquant comment elle a pu renouveler la critique littéraire au XIXe siècle ?