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La philosophie française au xixe siècle (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 13/05/2016

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philosophie

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Ses principales œuvres sont Théorie des signes et de l'art de pensée dans leurs rapports mutuels (1800), De la génération des connaissances humaines ( 1802) et Histoire comparée des systèmes de philosophie relativement aux principes des connaissances humaines (1804).

 

Pierre Laromiguière

Le prêtre Pierre Laromiguière (1756-1837) recommande l’analyse psychologique qu’il applique è deux questions importantes : celle des facultés de l'âme et celle de l'origine des idées.

 

Pour Laromiguière, l'ensemble des facultés intellectuelles et volontaires dérive de l'attention. Celle-ci est

 

à la source de la comparaison qui, découvrant les rapports entre les choses, est le point de départ du jugement et du raisonnement.

 

Ces trois pouvoirs actifs de l'âme

 

- attention, jugement et raisonnement -s'appliquent aux sensations pour en tirer les idées : ce sont les facultés de l'entendement - désir, préférence et liberté. Ils recherchent ce qui leur agrée et fuient ce qui leur répugne : ce sont les facultés de la volonté. Le double système des facultés de l'entendement et de la volonté embrasse tout le système des facultés de l'âme.

 

Les principales œuvres de Laromiguière sont Sur la langue du raisonnement (1811) et Leçons de philosophie (1818).

 

Maine de Biran

Maine de Biran (1776-1824) souhaite conserver l'acquis scientifique des Lumières pour établir enfin

 

une science de l'homme qui englobe la métaphysique, sans retomber dans les dogmatismes antérieurs.

 

Maine de Biran s'attache notamment à rendre compte de la disparité

 

des effets observables de l'habitude qui tantôt affine les impressions, tantôt les rend plus confuses.

 

Il recommande une méthode réflexive

 

- n'interroger que l'expérience et rejeter toute spéculation sur la nature profonde des choses - en insistant sur la notion d'effort, acte psychologique privilégié, qui permet de saisir à la fois la volonté et la conscience.

 

Ses principales œuvres sont Mémoire sur l'habitude ( 1801 ), Mémoire sur la décomposition de la pensée (1805) et Rapports du physique et du moral (1811 ).

philosophie

« • Les principales œuvres de Saint-Simon sont Du système industriel (1821 ), le Catéchisme des industriels (1824) et le Nouveau Christianisme (1825) .

CHARUS fOURIER • Ch11rles Fourier (1772-1837) postule , dans sa théorie de l'harmonie universelle, que Dieu a réglé avec un ordre parfait les mouvements , matériels , organiques et animaux , qui sont en œuvre dans l'univers .

Seuls les mouvements humains sont chaotiques .

• La Providence nous garantit que l'homme peut atteindre le bonheur en suivant sans contrainte les passions primitives dont la nature l'a doté.

• Les conditions de ce bonheur seront créées par les sciences, les arts, l'agriculture et la grande industrie.

Toutefois, ce bonheur ne pourra être atteint sans travail.

Afin de rendre ce dernier attractif , Fourier a l'Idée de la phalange , qui réunit dans un phalanstère un groupe de travailleurs associés rassemblant tous les corps de métiers nécessaires pour subvenir aux besoins de ses membres .

• Les principales œuvres de Fourier sont Théorie des quatre mouvements (1808), le Traité de l'association domestique agricole (1822 ) , le Nouveau Monde industriel et sociétaire (1829).

ll PIEMIER SPIRITUAliSME • Le spiritualisme est une réflexion sur la distinction fondamentale de l'activité et de la passivité du moi- de l'âme­ qui ne remet pas en cause l'existence du monde extérieur .

Ce courant reconnaît la libre initiative de l'esprit , indépendamment du déterminisme physique, en supposant la reconnaissance de l'âme comme cause active.

PIERRE-PAUL ROYER·COLLARD • !:avocat Pierre -Paul Royer -CoUard (1763-1845) axe sa réflexion sur la question de la perception .

• t:histoire de cette notion montre que, de Descartes a Condillac , les « idées représentatives • sont interposées entre l 'objet et la conscience .

Il en résulte un « idéalisme » , ruineux pour la société comme pour la religion , car il conduit à un scepticisme universel.

• Royer -CoUard s'appuie sur l'œuvre du philosophe écossais Thomas Reid pour montrer que l'existence du monde extérieur est aussi certaine que celle de notre expérience interne, et que les idées de substance , de causalité et de durée résident en nous .

« La philosophie de l'esprit humain est une science des faits , tout comme les sciences naturelles », affirme-t-il.

• Ses principales œuvres sont sa« Leçon inaugurale» de 1813 et ses fragments de cours inclus dans la traduction des œuvres de Reid .

IOSEPH·MARIE DE CiÉRANDO • L'administrateur Joseph-Marie de Gérando (1772-1842) entreprend une classification généra le des systèmes qui fait de l'histoire de la philosophie le " sommet de l 'histoire humaine de l'esprit humain ».

• Ses principales œuvres sont Théorie des signes et de l'art de pensée dans leurs rapports mutuels (1800), De la génération des connaissances humaines (1802) et Histoire comparée des systèmes de philosophie relativement aux principes des connaissances humaines (1804 ).

• Le prêtre Pierre Laromiguière (1756-1837) recommande l'analy s e psychologique qu'il applique à deux questions importantes : celle des facultés de l'âme et celle de l 'origine des idées.

• Pour Laromiguière, l'ensemble des facultés intellectuelles et volontaires dérive de l'attention.

Celle-ci est à la source de la comparaison qui, découvrant les rapports entre les choses , est le point de départ du jugement et du raisonnement.

• Ces trois pouvoirs actifs de l'âme -attention , jugement et raisonnement­ s 'appliquent aux sensat ions pour en tirer les idées : ce sont les facultés de l'entendement- désir, préférence et liberté .

Ils recherchent ce qui leur agrée et fuient ce qui leur répugne : ce sont les facultés de la volonté.

Le double système des facultés de l'entendement et de la volonté embrasse tout le système des facultés de l 'âme .

• Les principales œuvres de La romiguière sont Sur la langue du raisonnement (1811) et Leçons de philosophie (1818) .

MAINE DE BIRAN • Maine de Biran (1776-1824) souhaite conserver l'acquis scientifique des Lumières pour établ ir enfin une science de l 'homme qui englobe la métaphysique , sans retomber dans les dogmatismes antérieurs .

• Maine de Biran s'attache notamment à rendre compte de la disparité des effets observables de l'habitude qui tantôt affine les impressions , tantôt les rend plus confuses .

• Il recommande une méthode réflexive - n 'interroger que l'expérience et rejeter toute spéculation sur la nature profonde des choses -en insistant sur la notion d 'effort , acte psychologique privilégié , qui permet de saisir a la fois la volonté et la conscience .

• Ses principales œuvres sont Mémoire sur l'habitude (1801) , Mémoire sur la décomposition de la pensée (1805) et Rapports du physique et du moral (1811 ).

VICTOR COUSIN • V'Ktor Cousin (1792-1867) est la figure dominante de la philosophie française au XIX' siècle .

Après 1830 , il devient conseiller d'Êta~ membre du Conseil royal de l'Instruction publique, directeur de l 'École normale , président du jury d 'agrégation de philosophie , pair de France et ministre de l'Instruction publique.

• Cousin se réclame de l'« éclectisme », terme qui désigne l'étude de plusieurs objets en vue de ne retenir de chacun que ce qu'il y a de bon.

Appliqué à la philosophie , l 'éclectisme désigne le procédé par lequel on étudie tous les systèmes -idéalisme , sensualisme , matérialisme , scepticisme , etc.

- pour choisir dans chacun ce qui est vrai, et faire de la réunion des parties adoptées un système complet , qui serait l'expression exacte de la vérité.

• !:éclectisme proclame l'Indépendance de la raison, en admettant le libre examen et la tradition .

La philosophie existe : il ne s'agit plus que de la révéler par le biais de l'histoire , puis de l'organiser.

• t:éclectisme se fonde sur le principe qu'il y a de la vérité dans tous les systèmes : son but est de la trouver.

C'est l 'universalité de l'humain que vise l'éclectisme dans l'examen de " toutes les philosophies » ramenées à leurs principes " généraux ».

• Il faut, d 'une part interroger toutes les grandes œuvres léguées par les philosophes ; d'autre part rassembler les vérités consignées dans chaque système de manière à former une science méthodique.

• t:histoire d'une part et de l'autre la psychologie- c 'est-à-dire " l'étude de l'acte conscient s 'analysant dans l'observation intérieure et se saisissant synthétiquement par l'intuition réflexive » -sont les deux moyens d'atteindre l'objectif.

• Les principales œuvres de Cousin sont ses Cours de l'histoire de la philosophie au XVIII' siècle (1840) , Cours d 'histoire de la philosophie moderne (1841) .

THÉODORE JOUFFROY • !:autre représentant du spiritua lisme éclectique en France est Théodore Jouffroy (179&-184 2).

Tout en maintenant les thèses essentielles de l'éclectisme, celui-ci l'oriente vers une" science » psychologique qui lui paraît seule capable de donner la solution des grands problèmes philosophiques et notamment du problème de la destinée humaine .

• Sa principale œuvre est sa préface à la traduction des Esquisses de philosophie morale de Dugalt-Stewart (1826 ).

AUGUSTE COMTE • La condamnation de la philosophie spiritua liste est principalement l'œuvre d 'Auguste Comte (1798-1857) et de ses disciples .

Celui -ci entend mettre en valeur l'esprit" posit if », c'est-à-dire celui qui s'attache à la fois à l'exactitude scientifique et à l'utilité sociale de sa propre activité .

• Le but de Comte est la réorganisation de la société , mais pas par une action pratique directe comme les philosophes sociaux .

Il subordonne la réforme de la société à une réforme préalable de la pensée, en vue de lui donner de nouvelles habitudes conformes à l'avancement de l'esprit humain .

Selon lui, ce dernier doit renoncer à connaître l'essence des choses et se borner à l'observation des faits d 'expérience et de leurs relations invariables .

• Le projet grandiose de Comte est d'instituer " l'Humanité » en fondant la société humaine , en proie au désordre , sur une politique scientifique .

Pour cela, le philosophe observe comment tous les éléments constitutifs de l'humanité se manifestent dans l'histoire .

• Sa loi des trois états montre par où est passé l'esprit humain pour se développer : l 'état théologique -où l'esprit humain invoque des êtres fictifs pour répondre aux questions qu'il se pose- , l'état métaphysique- où l'homme substitue aux esprits des abstractions ou entités subordonnées à l'entité la plus générale :la nature- et l'état positif- où l'homme récuse tout absolu pour rechercher des lois qui ne délivrent pas de réponse , mais manifestent seulement des relation s constantes entre les faits que l'esprit perçoit.

·Cette loi de l 'évolution des états de l'esprit humain aboutit à une classification des sciences fondamentales.

Comte attribue à cinq d'entre elles une valeur déterminante et croissante en vertu de leur caractère expérimental : l ' astronomie, la physique, la chimie, la physiologie et la physique sociale .

Cette dernière , qu'il nommera plus tard la sociologie, doit être abordée en dernier ressort lorsque les précédentes seron~ l'une après l'autre , parvenues à l'état positif.

Les relations sociales occupent donc le point culminant de la complexité scientifique .

• Le savoir n 'a rien d 'une recherche désintéressée : il est orienté vers le progrès et l'utilité de l'humanité .

• Le pouvoir doit quant à lui régler la vie intérieure des hommes pour les amener à vivre en commun .

Dans la socié t é positive , celui-ci devra à la fois justifier la société industrielle et ramener les puissants aux sentiments d 'égalité et de solidar ité.

• Les principales œuvres de Comte sont le Cours de philosophie positive (183()..1842), le Système de politique positive (1851-1854) et l e Catéchisme positif (1852) .

des réticences , dont celle de Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) , qui récuse à la fois l'individualisme libéral et l e socialisme » .

• Proudhon critique l e droit de propriété , qui est au fondement des institutions et des rapports humains - "la propriété , c'est le vol ».Chacun a droit au produit total de son travail , estime-t-il, " réformer la propriété, c 'est réformer toute la société , réformer tout l'homme » .

• Son refus de tout abso lutisme , en particulier celui de l'État centralisateur , fera de son œuvre une source d'inspiration majeure de l'anarchisme.

• Ses principales œuvres sont Qu'est-ce que la propriété ? (1840) et Système des contradictions économiques au Philosophie de la misère (1846) , dont les références à la dialectique hégélienne seront contestées par Marx.

SPIRITUALISME ET CRITIQUE • Le positivisme scientifique, qui veut appliquer l'expérimentation , les mesures et les statistiques aux phénomènes psychologiques et sociaux , suscite une réaction contre les excès du matérialisme.

CHARLES RENOUVIER • La métaphysique renaît sous la forme d 'un nouveau spiritualisme qui se manifeste par le néocriticisme de Charle s Renouvier {1815-1903) .

• La pensée de celui-ci s'applique à trois thèmes parallèles : la finitude de toutes choses ; la défense du libre -arbitre sans lequel aucune certitude n 'est possible ; et le relativisme idéaliste -il n'existe que des phénomènes et la connaissance de tout phénomène est relat ive.

• Les principales œuvres de Renouvier sont ses Essais de critiques générales (1854-18 64), Science de la morale (1869) , les Dilemmes de la m étaphysique pure (1901) et le Personnalisme (1903) .

IULES lACHELIER ·Jules Lachelier (1832 -1918) soutient que le problème posé au spiritualisme réside dans le rapport de la psychologie et de la métaphysique .

• Il propose une autre méthode que celle de l'observation et de l'analyse des faits.

Lachelier prolonge la méthode réflexive jusque dans un idéalisme qui lui permet de passer de la conscience à l'esprit, de la psycho logie à la métaphysique et de conclure que «la nature est grosse de l'esprit» .

• Sa princ ipale œuvre est Du fondement de /'inductjon (1871 ) .

ANTOINE AUGUSTIN COURNOT • Antoine Augustin Cournot (1801-1877 ) retient de Renouvier e t de Kant la relativité de la connaissance ; il rejette les tentatives des éclectiques pour fonder une métaphysique sur une psychologie .

• Cournot établit que le problème fondamental de la philosophie est celui de la relative inadapta tion à la nature des choses de la faculté humaine de connaître.

Un déterminisme total étant impossible , il fonde sa réflexion sur la signification philosophique des probabilités.

• Ses principales œuvres sont Exposition de la théorie des chances et des probabilités (1843) et Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps moderne s (1872).

VERS LA PHILOSOPHIE o"HENRI BERGSON • Ces recherches montrent que la philosophie ne peut prétendre embrasser la totalité de l'être dans une doctrine unique .

·C'e st donc à une sorte de conversion de l'esprit, « à un retour conscient et réfléchi aux données de l'intuition » qu'invite Henri Bergson (1859-1941), à la suite de Lachelier.

• Son œuvre , fruit d'une réflexion d'analyse critique face aux faits et à l'expérience , mais qui ne propose pas pour autant une explication totale de la réalité, s'amorce à la fin de ce XIX' siècle.. »

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