Devoir de Philosophie

Et elle lui présenta le pot de fleurs.

Publié le 12/04/2014

Extrait du document

Et elle lui présenta le pot de fleurs. --Que... Qu'est-ce que je dois faire ? balbutia-t-il. --Il n'a jamais pris la poudre de cheminette ! s'exclama soudain Ron. Désolé, Harry, j'avais oublié. --Jamais ? s'étonna Mr Weasley. Comment as-tu fait pour aller acheter tes affaires sur le Chemin de Traverse, l'année dernière ? --J'ai pris le métro... --Vraiment ? dit Mr Weasley, très intéressé. Est-ce qu'il y a des escapators ? Comment ça marche ? --Je t'en prie, Arthur, pas maintenant, coupa Mrs Weasley. La poudre de cheminette, ça va beaucoup plus vite, mon chéri, mais si tu ne t'en es jamais servi... --Ça se passera très bien, M'man, dit Fred. Ne t'inquiète pas, Harry, tu n'auras qu'à regarder comment on fait. Il prit dans le pot de fleurs une pincée de poudre étincelante, s'avança vers le feu qui brûlait dans la cheminée et jeta la poudre au milieu des flammes. Dans une sorte de grondement, le feu se teinta alors d'une couleur vert émeraude et s'éleva soudain plus haut que Fred qui pénétra dans la cheminée en criant : « Chemin de Traverse ! » avant de disparaître. --Il faudra parler bien fort quand tu donneras l'adresse, mon chéri, dit Mrs Weasley à Harry pendant que George plongeait la main dans le pot de fleurs. Et fais attention de sortir à la bonne cheminée. Il y a beaucoup de foyers chez les sorciers, mais si tu articules clairement... --Il se débrouillera très bien, Molly, ne l'ennuie pas, dit Mr Weasley en prenant à son tour une pincée de poudre. --Mais, chéri, si jamais il se perd, qu'est-ce que nous dirons à son oncle et à sa tante ? --Ils s'en ficheraient complètement, la rassura Harry. Dudley trouverait la plaisanterie excellente si jamais je me perdais dans le conduit d'une cheminée. Ne vous inquiétez pas pour ça. --Très bien... dans ce cas... tu n'as qu'à partir après Arthur, dit Mrs Weasley. Dès que tu pénétreras dans les flammes, annonce bien fort ta destination... --Et garde les bras le long du corps, conseilla Ron. --Et ferme les yeux, ajouta Mrs Weasley, à cause de la suie... --Et ne bouge pas, sinon, tu risques de tomber dans la mauvaise cheminée, dit Ron. --Mais surtout ne panique pas et ne sors pas trop tôt. Attends le moment où tu verras Fred et George. En s'efforçant de garder tous ces conseils en mémoire, Harry prit une pincée de poudre de cheminette et s'approcha du feu. Il inspira profondément, jeta la poudre dans l'âtre et fit un pas en avant. Les flammes n'étaient pas plus chaudes qu'une brise tiède. Il ouvrit la bouche pour donner l'adresse et avala aussitôt un nuage de cendres. --Che... che... min de... Tra... verse, balbutia-t-il en toussant. Il eut alors l'impression d'être aspiré dans un tourbillon géant. Il lui sembla qu'il tournait sur luimême à toute vitesse dans un grondement assourdissant. Il essaya de garder les yeux ouverts, mais les flammes vertes qui dansaient devant ses yeux lui donnaient mal au coeur... Son coude heurta quelque chose de dur et il colla ses bras le long du corps en continuant de tourner, tourner, tourner... A présent, c'était comme si des mains glacées le giflaient à toute volée... Il entrouvrit les yeux derrière ses lunettes et vit défiler un flot indistinct de cheminées qui lui laissaient apercevoir en un éclair des maisons inconnues... Les sandwiches au bacon remuaient dangereusement dans son estomac... Il referma les yeux, espérant de toutes ses forces que tout s'arrête enfin... et tomba tête la première sur un sol de pierre froide en sentant ses lunettes se briser sous le choc. Meurtri, étourdi, couvert de suie, il se releva précautionneusement en maintenant ses lunettes cassées contre son nez. Il n'y avait personne autour de lui et il n'avait aucune idée de l'endroit où il avait atterri. Il se trouvait au milieu d'un foyer de cheminée, dans un endroit mal éclairé qui paraissait être une grande boutique de sorcier... mais rien de ce qui était exposé là n'avait la moindre chance de jamais figurer sur une liste de fournitures du collège Poudlard ! Dans une vitrine proche, il y avait une main desséchée posée sur un coussin, un jeu de cartes tachées de sang et un gros oeil de verre. Des masques sinistres accrochés aux murs semblaient jeter des regards sournois, un assortiment d'ossements humains était disposé sur le comptoir et toutes sortes d'instruments pointus et rouilles pendaient du plafond. Pire encore, la rue étroite et sombre que Harry apercevait de l'autre côté de la vitrine n'avait strictement rien à voir avec le Chemin de Traverse. Il fallait sortir d'ici le plus vite possible. Le nez toujours douloureux après sa chute, Harry se glissa silencieusement vers la porte de la boutique. Il n'était encore qu'à mi-chemin lorsqu'il aperçut à travers la vitrine deux silhouettes qui s'apprêtaient à entrer. Or, l'un des deux arrivants était la dernière personne qu'il aurait voulu rencontrer dans l'état où il se trouvait--égaré, couvert de suie et les lunettes cassées : il s'agissait en effet de Drago Malefoy. Harry jeta un bref coup d'oeil autour de lui et repéra une grande armoire noire à sa gauche. Il se précipita à l'intérieur et referma les portes sur lui en laissant une mince ouverture à travers laquelle il pouvait voir ce qui se passait dans la boutique. Quelques instants plus tard, une cloche sonna et Malefoy entra. L'homme qui le suivait ne pouvait être que son père. Il avait le même visage au teint pâle et au nez pointu, les mêmes yeux gris et froids. Mr Malefoy traversa la boutique, en jetant un regard nonchalant sur les objets exposés, et agita une clochette posée sur le comptoir. --Ne touche à rien, Drago, dit-il en se tournant vers son fils.

« En s'efforçant de garder tous ces conseils en mémoire, Harry prit une pincée de poudre de cheminette et s'approcha du feu.

Il inspira profondément, jeta la poudre dans l'âtre et fit un pas en avant.

Les flammes n'étaient pas plus chaudes qu'une brise tiède.

Il ouvrit la bouche pour donner l'adresse et avala aussitôt un nuage de cendres.

—Che...

che...

min de...

Tra...

verse, balbutia-t-il en toussant.

Il eut alors l'impression d'être aspiré dans un tourbillon géant.

Il lui sembla qu'il tournait sur lui- même à toute vitesse dans un grondement assourdissant.

Il essaya de garder les yeux ouverts, mais les flammes vertes qui dansaient devant ses yeux lui donnaient mal au cœur...

Son coude heurta quelque chose de dur et il colla ses bras le long du corps en continuant de tourner, tourner, tourner...

A présent, c'était comme si des main s glacées le giflaient à toute volée...

Il entrouvrit les yeux derrière ses lunettes et vit défiler un flot indistinct d\ e cheminées qui lui laissaient apercevoir en un éclair des maisons inconnues...

Les sandwiches au bacon remuaient dangereusement dans son estomac...

Il referma les yeux, espérant de toutes ses forces que tout s'arrête enfin...

et tomba tête la première sur un sol de pierre froide en sentant ses lunettes se briser sous le choc.

Meurtri, étourdi, couvert de suie, il se releva précautionneusement en maintenant ses lunettes cassées contre son nez.

Il n'y avait personne autour de lui et il n'avait aucune idée de l'endroit où il avait atterri.

Il se trouvait au milieu d'un foyer de cheminée, dans un endroit mal éclairé qui paraissait être une grande boutique de sorcier...

mais rien de ce qui était exposé là n'avait la moindre chance de jamais figurer sur une liste de fournitures du collège Poudlard ! Dans une vitrine proche, il y avait une main desséchée posée sur un coussin, un jeu de cartes tachées de sang et un gros œil de verre.

Des masques sinistres accrochés aux murs semblaient jeter des regards sournois, un assortiment d'ossements humains était disposé sur le comptoir et toutes sortes d'instruments pointus et rouilles pe ndaient du plafond.

Pire encore, la rue étroite et sombre que Harry apercevait de l'autre côté de la vitrine n'avait strictement rien à voir avec le Chemin de Traverse.

Il fallait sortir d'ici le plus vite possible.

Le nez toujours douloureux après sa chute,\ Harry se glissa silencieusement vers la porte de la boutique.

Il n'était encore qu'à mi-chemin lorsqu'il aperçut à travers la vitrine deux silhouettes qui s'apprêtaient à entrer.

Or, l'un des deux arrivants était la dernière personne qu'il aurait voulu rencontrer dans l'état où il se trouvait—égaré, couvert de suie et les lunettes cassées : il s'agissait en effet de Drago Malefoy.

Harry jeta un bref coup d'œil autour de lui et repéra une grande armoire noire à sa gauche.

Il se précipita à l'intérieur et referma les portes sur lui en laissant une mince ouverture à travers laquelle il pouvait voir ce qui se passait dans la boutique.

Quelques in\ stants plus tard, une cloche sonna et Malefoy entra.

L'homme qui le suivait ne pouvait être que son père.

Il avait le même visage au teint pâle et au nez pointu, les mêmes yeux gris et froids.

Mr Malefoy traversa la boutique, en jetant un regard nonchalant sur les objets exposés, et agita une clochette posée su\ r le comptoir.

—Ne touche à rien, Drago, dit-il en se tournant vers son fils.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles