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Fondation doit les conforter dans ce goût pour le bariolé, rien que pour accentuer leur indépendance.

Publié le 15/12/2013

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Fondation doit les conforter dans ce goût pour le bariolé, rien que pour accentuer leur indépendance. De toute façon, c'est une simple question d'habitude... Allons, Janov. » Tous deux s'avancèrent vers le guichet et, à cet instant, l'homme dans la cabine délaissa ses dépêches de presse pour se lever et venir à leur rencontre, un sourire aux lèvres. Lui, il était vêtu de gris. Trevize ne regarda pas tout de suite dans sa direction mais lorsqu'il l'aperçut, il se figea. Il prit une profonde inspiration puis souffla : « Par la Galaxie !... Mon ami le traître ! »                 Chapitre 12Agent   43. Munn Li Compor, conseiller de Terminus, tendit la main à Trevize, l'air pas très sûr de lui. Trevize regarda froidement cette main sans la prendre. Il dit, apparemment à personne en particulier : « Je ne suis pas en état de créer une situation où je pourrais me retrouver arrêté pour trouble de l'ordre public, mais je m'y verrai toutefois contraint si certain individu approche encore d'un pas. » Compor stoppa net, hésita et finalement dit à voix basse après un regard incertain à Pelorat : « Pourrais-je avoir une chance de parler ? m'expliquer ? Est-ce que tu vas m'écouter ? » Le regard de Pelorat passa de l'un à l'autre, une certaine perplexité marquant ses traits allongés. « Qu'est-ce à ire, Golan ? Serions-nous venus sur ce monde lointain pour tomber pile sur une de vos connaissances ? » Gardant les yeux toujours fixés sur Compor, Trevize tourna légèrement le corps, pour bien faire entendre qu'il s'adressait à Pelorat : « Ce... cet être humain - à en juger par son apparence - fut naguère un de mes amis sur Terminus. Comme j'en ai coutume avec mes amis, je lui accordais ma confiance. Je lui ai donc fait part de mes vues, qui n'étaient peut-être pas de celles qu'il convient de clamer sur les toits et il s'est empressé d'aller tout raconter aux autorités, apparemment dans le moindre détail ; sans même prendre la peine de m'en avertir. ésultat, je suis tombé tout droit dans un piège et je me retrouve aujourd'hui en exil. Et voilà maintenant que e... cet être humain... voudrait qu'on reconnaisse en lui un ami. » Il se tourna complètement vers Compor et se passa les doigts dans les cheveux, avec pour seul résultat de dépeigner encore plus ses boucles. « Dites donc, vous, là. J'aurai une question à vous poser. Qu'est-ce que vous ichez ici ? Alors qu'il y a tant de planètes dans la Galaxie, pourquoi vous trouver précisément sur celle-ci ? Et ustement en ce moment ? » La main de Compor qui était restée tendue durant toute la tirade de Trevize retomba à présent à son côté et le ourire quitta son visage. Cet air si sûr de lui qui d'habitude faisait tellement partie de son personnage avait otalement disparu et, en son absence, Compor paraissait moins que ses trente-quatre ans et semblait quelque eu largué. « Je vais m'expliquer mais uniquement en reprenant tout au début ! » Trevize jeta un bref coup d'oeil alentour. « Ici ? Vous tenez vraiment à parler de ça ici ? Dans un lieu public ? ous avez vraiment envie de vous faire assommer ici, une fois que j'aurai assez entendu vos mensonges ? » Compor avait à présent levé les deux mains, les paumes se faisant face. « C'est bien l'endroit le plus sûr, croismoi. » Et puis, se reprenant, à l'idée de ce que l'autre allait lui dire, il s'empressa d'ajouter : « Ou ne me crois pas, ça n'a pas d'importance. Je dis la vérité. J'ai débarqué sur la planète plusieurs heures avant vous et j'ai eu le temps de faire mon enquête. Nous sommes tombés sur un jour bien particulier, ici, à Seychelle. Pour une raison ou pour une autre, cette journée est consacrée à la méditation. Presque tout le monde est resté chez soi - ou devrait y être. Vous avez remarqué comme cet endroit pouvait être désert. Il ne faut pas s'imaginer que c'est comme ça tous les jours... » Pelorat opina et dit : « Tiens, je me demandais justement pourquoi l'endroit était à ce point désert. » Et se penchant vers l'oreille de Trevize, il chuchota : « Pourquoi ne pas le laisser parler, Golan ? Il a l'air misérable, le pauvre bougre, et il est fort possible qu'il cherche effectivement à se racheter. Il me semble injuste de ne pas lui laisser au moins une chance de le faire. -- Le docteur Pelorat paraît très désireux de vous entendre, dit Trevize. Je veux bien lui faire plaisir, quant à vous, vous m'obligeriez en étant toutefois le plus bref possible. Le jour me paraît plutôt bien choisi pour que je perde patience : si tout le monde médite, j'aurai peut-être la chance de ne pas attirer les forces de l'ordre. Il se ourrait que ce ne soit pas le cas demain. Alors, pourquoi gâcherais-je une occasion ? -- Écoute, dit Compor, la voix tendue, si tu veux me flanquer une beigne, vas-y. Je ne me défendrai pas, tu ois ? Allez, vas-y, tape-moi dessus... mais je t'en prie, écoute ! -- Bon, alors allez-y. Parlez. Je veux bien vous écouter quelques instants. -- En premier lieu, Golan... -- Appelez-moi Trevize, je vous prie. Nous ne sommes pas à ce niveau de familiarité... -- En premier lieu, Trevize, tu as trop bien réussi à me convaincre de tes vues. -- Vous l'avez bien caché, mon cher. J'aurais juré que je vous amusais. -- J'essayais de m'en amuser pour me dissimuler le fait qu'en réalité tu m'avais extrêmement troublé... Écoutez, si on allait plutôt s'asseoir contre ce mur ? Même si l'endroit est désert, quelqu'un pourrait survenir et je ne crois pas nécessaire qu'on se fasse inutilement remarquer. » A pas lents, les trois hommes traversèrent la vaste salle dans presque toute sa longueur. Compor arborait de nouveau un sourire hésitant mais il se garda bien d'approcher à portée de bras de Trevize. Ils prirent chacun un fauteuil. Le siège céda sous leur poids en se modelant étroitement à leur anatomie. Pelorat eut un air surpris et

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