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François Librini À plein tube ! - Sujet non corrigé

Publié le 21/01/2020

Extrait du document

■ Rédactions au choix (15 points)

Sujet 1 (sujet d’imagination)

« J’étais terrassé, laminé. C’était tout un monde qui s’effondrait sous moi. Tous mes rêves qui s’envolaient. » (lignes 35-36)

Comme le narrateur, faites le récit, en une vingtaine de lignes, d’un événement qui vous a profondément déçu(e).

Sujet 2 (sujet de réflexion)

Selon vous, faut-il absolument partir loin de chez soi pour passer des vacances inoubliables ?

Vous répondrez à cette question dans un texte organisé, d’une vingtaine de lignes.

Consignes

Pour la rédaction du sujet 1

Pour rédiger mon devoir, je tiens compte des conseils suivants : —J’écris à la première personne.

—Je précise les circonstances de l’événement (lequel ? où ? quand ? pourquoi j’ai étédéçu(e) ?).

- Je décris mes réactions.

—Je respecte les règles d’orthographe et de grammaire.

—Je vérifie que mes phrases sont complètes.

—Je soigne la présentation et l’écriture.

—Je rédige un texte d’une vingtaine de lignes.

Pour la rédaction du sujet 2

Pour rédiger mon devoir, je tiens compte des conseils suivants : —Je structure mon texte.

(introduction, paragraphes argumentés, conclusion)

—J’écris à la première personne.

- Je donne donc mon avis personnel.

—Je donne des arguments et des exemples,

—Je respecte les règles d’orthographe et de grammaire.

—Je vérifie que mes phrases sont complètes.

—Je soigne la présentation et l’écriture.

—Je rédige un texte d’une vingtaine de lignes.

François Librini

À plein tube !

Magnard Jeunesse, collection Tipik Junior, 2002

L’Amérique ! J’allais découvrir l’Amérique ! Trois jours à New York ! Puis ensuite, direction le Far-west ! Les Montagnes Rocheuses, le Grand Canyon du Colorado, la Vallée de la Mort, Las Vegas ! Et, pour finir, quelques jours à se baigner dans l’océan Pacifique !

Depuis un mois, c’était l’effervescence à la maison. On ne parlait plus que de ça.

Mes rêves étaient remplis de gratte-ciel, de longues soirées dans les casinos de Las Vegas, de surfs sur les vagues immenses du Pacifique, et de chevauchées interminables, cheveux au vent, sur les plateaux arides de l’Arizona.

Au collège, je ne manquais pas une occasion de narguer les copains. Peu à peu, j’étais devenu l’attraction. Celui qui allait traverser l’Atlantique, partir à l’aventure, à la conquête de l’ouest. On me surnommait même « Étienne le cow-boy » !

Pour une fois, je volais la vedette à ce grand serin1 de Verdier qui, à chaque retour de vacances, faisait le malin en racontant ses séjours extraordinaires en Grèce, en Égypte ou aux Baléares.

Jusqu’à cette fameuse soirée. Je m’en souviens très bien. Il neigeait, ce qui est plutôt rare pour un mois de mars à Paris. Cela faisait déjà deux jours que mes parents étaient d’une gentillesse extrême avec moi, cédant au moindre de mes caprices. Ils m’avaient fait venir dans le salon, et avaient commencé à me parler sur un ton mielleux2, qui signifiait en général qu’ils avaient quelque chose de désagréable à m’annoncer.

Après avoir tourné autour du pot un long moment, ils m’annoncèrent qu’ils avaient purement et simplement décidé d’aller aux Etats-Unis sans moi. Ils m’expliquèrent qu’ils avaient besoin de se retrouver un peu seuls tous les deux, que j’étais trop jeune, que j’aurais du mal à me remettre du décalage horaire, et patati et patata...

Il aurait été intéressant de me filmer à ce moment-là et de repasser la cassette au ralenti pour bien voir mon visage blêmir, se décomposer lentement au fur et à mesure que mes parents me parlaient. Pour voir mes yeux rougir et analyser les contractions de mon visage que ma lutte héroïque contre les larmes engendrait. Mais à quinze ans, on ne pleure plus ! me disais-je.

as J’étais terrassé, laminé. C’était tout un monde qui s’effondrait sous moi. Tous mes rêves qui s’envolaient. Bien sûr, mes parents s’empressèrent de me présenter la compensation qu’ils avaient trouvée. Et quelle compensation ! J’irais passer mes deux semaines de vacances de Pâques chez Patrick, mon oncle. À Langogne.

40 Langogne... Chef-lieu de canton de la Lozère, sur la rive gauche de l’Allier, 3 380 habitants. Son église romane, son marché agricole. Super...

1. Serin : idiot.

2. Mielleux : faussement gentil.

■ Questions (15 points)

1. Que sait-on du narrateur ? Relevez quatre éléments dans le texte qui précisent son identité. (2points)

2. a) Quel type de phrase est utilisé dans le premier paragraphe ? Quel sentiment du narrateur ce type de phrase traduit-il ?

b) Quel événement est à l’origine de ce sentiment ? (2points)

3. Des lignes 18 à 23, quels indices laissent à penser que tout ne va pas se passer comme prévu ? Quatre indices sont attendus. (2 points)

4. Pour chacun des mots suivants soulignés, quelle proposition correspond le mieux au sens du texte ? Recopiez la bonne réponse.

a) « Depuis un mois, c’était l’effervescence à la maison. » (ligne 5)

l’agitation

le désespoir

le désordre

b) « J’étais terrassé, laminé. » (ligne 35)

heureux

terrorisé

désespéré (2points)

5. a) Quel temps est principalement utilisé dans- ce texte ?

Justifiez votre réponse en relevant deux verbes conjugués à ce temps.

b) Justifiez l’emploi du passé simple (lignes 24 et 26) « ils m’annoncèrent », « Ils m’expliquèrent ». (2points)

6. a) Ses parents ont finalement décidé de ne pas l’emmener. Relevez les arguments avancés par les parents (Deux réponses sont attendues).
b) Qu’en pense le narrateur ? Justifiez votre réponse à l’aide du texte. (3 points)
7. Pourquoi le mot « Super... » (ligne 41) est-il ironique ? (2points)
Réécriture (5 points)
1. « Ils m’expliquèrent qu’ils avaient besoin de se retrouver un peu seuls tous les deux, que j’étais trop jeune, que j’aurais du mal à me remettre du décalage horaire. » (lignes 26 à 28).
Réécrivez ce passage au style direct en remplaçant « Ils m’expliquèrent » par «Nous...». Faites toutes les transformations qui s’imposent. (2,5 points)
2. « C’était tout un monde qui s’effondrait sous moi. Tous mes rêves qui s’envolaient. Bien sûr, mes parents s’empressèrent de me présenter la compensation qu’ils avaient trouvée. » (lignes 35 à 37)
Réécrivez ce passage au présent de l’indicatif. (2,5points)
Dictée (5 points)
François Librini
À plein tube !
Magnard Jeunesse, collection Tipik Junior, 2002
En moins de cinq minutes, les grosses gouttes se transformèrent en un véritable déluge qui s’abattait dans un vacarme assourdissant. De toute ma vie, je n’avais jamais vu pareille pluie. Le ciel était couvert de nuages d’un noir tel qu’on se serait cru à la tombée de la nuit. Par moments, ce n’étaient même plus des gouttes qui tombaient, mais de grosses masses d’eau.
Romai
Préciser que le nombre « cinq » doit être écrit en toutes lettres.

« ROMAN • SUJET 1 tement au fur et à mesure que mes parents me parlaient.

Pour voir mes yeux rougir et analyser les contractions de mon visage que ma lutte héroï­ que contre les larmes engendrait.

Mais à quinze ans, on ne pleure plus ! me disais-je.

ss J'étais terrassé, laminé.

C'était tout un monde qui s'effondrait sous moi.

Tous mes rêves qui s'envolaient.

Bien sûr, mes parents s'empressè­ rent de me présenter la compensation qu'ils avaient trouvée.

Et quelle compensation ! J'irais passer mes deux semaines de vacances de Pâques chez Patrick, mon oncle.

À Langogne.

40 Langogne ...

Chef-lieu de canton de la Lozère, sur la rive gauche de l'Allier, 3 380 habitants.

Son église romane, son marché agricole.

Super ...

1.

Serin : idiot.

2.

Mielleux : fuussemenr gentil.

• Questions (15 points) ,.

1.

Que sait-on du narrateur? Relevez quarre éléments dans le texte qui précisent son identité.

(2 points) i.-2.

a) Quel type de phrase est utilisé dans le premier paragraphe ? Quel sentiment du narrateur ce type de phrase traduit-il ? b) Quel événement est à l'origine de ce sentiment ? (2 points) ,.

3.

Des lignes 18 à 23, quels indices laissent à penser que tout ne va pas se passer comme prévu ? Quatre indices sont attendus.

(2 points} ,.

4.

Pour chacun des mots suivants soulignés, quelle proposition corres­ pond le mieux au sens du texte ? Recopiez la bonne réponse.

a) « Depuis un mois, c'était 1' effervescence à la maison.

» (ligne 5) -1' agitation -le désespoir le désordre b) «J'étais terrassé, laminé.» (ligne 35) -heureux -terrorisé -désespéré (2 points) ,.

5.

a) Quel temps est principalement utilisé dans ce texte ? Justifiez votre réponse en relevant deux verbes conjugués à ce temps.

b) Justifiez l'emploi du passé simple (lignes 24 et 26) «ils m'annoncè­ rent»,« Ils m'expliquèrent».

(2 points). »

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