Devoir de Philosophie

LA CARTOGRAPHIE

Publié le 14/12/2011

Extrait du document

 

Dans l'une des grandes expositions dont il s'est fait la spécialité, le centre Georges Pompidou a présenté au cours des derniers mois un vaste choix de << cartes et figures de la Terre «. C'est dans un ensemble un peu hétéroclite que le visiteur était invité à voyager au hasard de pistes nombreuses sans qu'aucun fil conducteur simple ne lui soit proposé. Les panneaux explicatifs, parfois trop succincts, ne réussissaient pas, d'autres fois à éviter le travers d'un langage quasi-ésotérique. Le visiteur curieux ne pouvait cependant qu'être séduit par la majeure partie des documents présentés. Il y découvrait l'évolution de la cartographie, tributaire de celle de la connaissance du monde et du développement de certaines techniques; il mesurait combien l'expression de nouveaux besoins avait contribué au développement de ce qui est devenu une science. C'est aussi à un voyage à travers les mentalités que le visiteur était convié; la carte devenait tour à tour objet de rêve, reflet de conceptions religieuses ou d'un ordre politique, support de propagande ou jeu. Nous aborderons ici l'aspect proprement géographique de l'exposition, réservant l'étude de ce second aspect à un autre article (voir rubrique << l'Homme «).

« topographique.

Elle est le prélude à l'ère des grands voyages, à une période de progrès rapides dans la connaissance du monde, dans les techniques de mesures et de représentation aussi.

Peu à peu, la cartographie devient une discipline à part entière.

Essor de la cartographie (XVI"-XVIII") Les cartes attestent des grandes découvertes : celles de l'Amérique, des côtes d'Afrique, de l'Asie; expérience de la sphéricité de la terre avec le premier tour du monde accompli par Magellan entre 1519 et 1523.

C'est sur une carte d'un géographe allemand M.

Waldseemüller ( 1507), que le Nouveau Monde apparaît pour la première fois.

Ce document ne figurait pas au centre Pompidou mais les diverses mappemondes présentées témoignaient de cet élargissement du monde connu et des progrès, lents, inégaux mais réels, accomplis dans la connaissance des continents.

Peu à peu, les espaces blancs ou peuplés d'êtres imaginaires cèdent la place à des représentations cartographiques précises.

Cependant, à la fin du XVIII• siècle, une grande inconnue demeure : la géographie de l'intérieur du continent africain.

Il faut attendre les explorations du XIX' siècle et la colonisation de ces régions par les Européens pour que commence à être comblée cette lacune de la cartographie.

Par contre, la vieille énigme de l'existence d'une terre australe a été enfin résolue.

Les voyages des Hollandais (XVII' siècle) puis des Français et des Anglais (XVIII') ont prouvé que les immenses. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles