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L'art Roman Toulousain

Publié le 17/12/2011

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Pour son exposition d'été 1978, le Musée National Message Biblique Marc Chagall à Nice a choisi un thème qui, malgré la distance dans le temps et le style, l'Art Roman Toulousain, apporte l'écho d'un sentiment du Sacré et d'une invention de formes qui s'harmonise avec le chant des oeuvres de Chagall. Sous l'autorité de Comtes actifs et entreprenants, par un accord avec l'Eglise et l'Ordre de Cluny, avant d'accorder leur appui patent ou latent à l'hérésie albigeoise, Toulouse, à la fin du XIe siècle et pendant le XIIe siècle fut unfoyer artistique exceptionnel que sa position privilégiée sur la route du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle favorisa particulièrement.

« Dessins des XVIe et XVIIe siècles au Louvre Présenter un ensemble de dessins récemment attribués peut paraître une entreprise de caractère assez inhabituel dans un musée ; il a semblé cepen­ dant que l'intérêt qui pouvait y être porté autorisait à tenter l'expérience, et à la renouveler, si elle est bien accueillie.

Le public nombreux qui visite de nos jours les musées et qui se montre attentif aux aménagements des salles comme aux achats, sou­ haite connaître les problèmes que pose la conserva­ tion des collections ; en particulier, il s'interroge sur les tâches d'un Cabinet des Dessins dont les œuvres, en raison de leur fragilité, sont gardées en portefeuilles.

L'activité extérieure du Département se manifeste par ses publications et les expositions organisées depuis 1951 au Pavillon Mollien, puis au Pavillon de Flore, centrées sur un artiste, une Ecole ou un thème ; celle-ci, la soixante-sixième, se propose un autre but, qui est de mieux faire connaître le travail de mise en ordre et de reclasse­ ment d'une grande collection graphique Gusqu'au 18 septembre - musée du Louvre).

Une première salle évoque, en quelques étapes, l'histoire de l'attribution dans les collections anciennes, de Vasari à Mariette et Barnard.

Dans les autres salles, sont groupés par Ecoles des des­ sins du XVI• au XVIII• siècles, avec leur nouvelle attribution ; le cartel de chaque pièce comporte l'attribution ancienne et le nom du spécialiste res­ ponsable de l'identification.

Cette exposition prend ainsi la forme d'un hommage rendu à ceux qui col­ laborent, avec générosité et constance, au reclasse­ ment de la collection, et particulièrement aux spé­ cialistes étrangers, qui ont autorisé à faire état de leurs découvertes, souvent inédites.

Grâce aux attributions nouvelles, le Dépar­ tement s'est « enrichi » d'œuvres des grands maîtres du dessin: Michel-Ange, Titien, Barroche, Elshei­ mer ou Fragonard.

Bien plus, dans certains cas, c'est au Louvre que furent identifiées des pièces qui constituent désormais une étape essentielle dans la chronologie d'un dessinateur : par exemple, l'étude de Sébastiano del Piombo pour son Martyre de Sainte Agathe de 1520, l'esquisse de Titien pour la Bataille de Cadore de 1538, l'un des premiers des­ sins connus de Corrège, le projet de Martin Frémi­ net pour la chapelle de Fontainebleau, ou encore le rare dessin documenté de la période italienne de Vouet.

Restaurations récentes du château de Fontainebleau Les grands appartements A la suite de la restauration par le service d'Architecture des boiseries des grands apparte- ments donnant sur le jardin de Diane (de la Galerie de Diane à la salle du Conseil), la conservation du Musée a entrepris la restauration des soieries en commençant par la Salle du Trône de 1966 à 1968.

La restauration de la Salle du Conseil, entreprise en 1967, n'a été terminée qu'en 1972, la large bor­ dure de brocart des rideaux n'ayant pu être tissée que progressivement.

La même année 1972 a vu revenir sur la cheminée de la salle du Conseil la pendule d'origine, déposée jusque-là au Conseil d'Etat.

La restauration du Salon du jeu de la Reine a été entreprise à la suite de la donation par Mme Ver­ nès du paravent de ce Salon.

La conservation du satin peint d'origine a entraîné la remise en état de l'ensemble de la pièce avec les autres éléments conservés: les commodes de Benneman, l'écran de la cheminée, une partie des pliants (réutilisés sous l'Empire dans la salle du Trône).

Le boudoir de la Reine Marie-Antoinette.

Deux copies de l'unique fauteuil conservé (Lisbonne, Fondation Gulbenkian) ont pu être exécutées au Portugal par l'Ecole des Arts Décoratifs « Espirito Santo».

Pour la couverture des sièges, on s'est ins­ piré de la description ancienne « fleurs nuées bro­ dées au passé sur fond de cannelé blanc » tout en tenant compte du décor de la pièce.

Les petits appartements Dans le cadre d'une restitution complète des Petits Appartements dans leur état Empire, trois pièces ont déjà été restaurées.

Premier salon de l'Impératrice (1971-1973).

Quatre chaises en acajou rachetées, qui avaient été transformées, ont été remises dans leur état d'origi­ ne.

Ces chaises jointes à d'autres sièges provenant de cette pièce et jusque-là dispersés dans le musée ont été remises en place, notamment la grande ban­ quette de billard.

Le tout a été recouvert, selon les inventaires, d'un gourgouran lilas avec galon vert, dont un morceau avait été retrouvé en découvrant le canapé.

Des rideaux de 15/16 blanc drapés ont été placés aux fenêtres.

Salle de bains de l'Impératrice (1975-1977).

Le mobilier était en place mais avait été recouvert au XIX• siècle de cannetillé bleu ciel.

ll a été restauré et a retrouvé son gourgouran bleu à galon chamois et blanc.

· La chambre de l'Empereur (1976-1977).

Des travaux d'architecture ont tout d'abord permis de faire réapparaître les boiseries (masquées sous Napoléon III par une tenture murale) et de les repeindre.

Le mobilier Empire bronzé et doré a été restauré.

Le velours chiné qui recouvrait les meubles a été nettoyé, ce qui lui a redonné son éclat d'origine.

Les rideaux qui, sous Napoléon III avaient été refaits en 15/16 blanc ont retrouvé leur 15/16 vert du Premier Empire.. »

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