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L'art roman marque une étape essentielle de l'histoire de l'Occident chrétien.

Publié le 06/12/2013

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histoire
L'art roman marque une étape essentielle de l'histoire de l'Occident chrétien. Tout en étant l'aboutissement d'une longue évolution créative, il s'en détache nettement. L'architecture s'engageait dans une voie pleine d'innovations ; elle mettait au point la grammaire des formes que l'Europe allait varier pendant des siècles. La chrétienté adaptait parfaitement l'église à sa pensée. Elle la dotait d'un décor illustrant ses croyances et où l'humanisme alternait avec la grandeur effrayante d'un Dieu inaccessible. Le terme « roman », appliqué aux langues issues du latin, sert aussi, depuis le XIXe siècle, à désigner l'art qui s'épanouit en Occident depuis l'an mille environ jusqu'à la naissance de l'art gothique. Diversité et foisonnement caractérisent l'art roman : il émergea dans une Europe morcelée après la chute de l'Empire carolingien et les invasions de peuples pillards (Vikings, Magyars, Sarrasins). Son développement coïncida avec l'importance croissante prise par l'Église et les ordres monastiques. Puisant son inspiration à de multiples sources, il se manifesta simultanément dans de nombreux foyers, dans un vaste cadre géographique et dans tous les domaines artistiques, et atteignit, à partir du milieu du XIe siècle, une expression originale, signe et composante d'une nouvelle civilisation. Éclectisme des sources L'art roman s'élabora lentement, à partir des diverses formes d'art qui le précédèrent et dont les spécialistes tentent de démêler les parts respectives. Il reprit à son compte l'héritage de l'Antiquité, notamment du Bas-Empire : les vestiges (basiliques, portes monumentales), les modes de voûtement (coupoles, voûtes d'arêtes), la plastique, comme en témoignent l'intérieur de la cathédrale de Tournai (vers 1150) et surtout les édifices d'Italie et de la vallée du Rhône (portail triomphal de Saint-Gilles-du-Gard). Des foyers de création (dans le Saint Empire, à Canterbury, à Saint-Amand) attestent les influences de la période carolingienne, relais essentiel pour la connaissance de l'Antiquité. L'artiste roman s'inspira aussi des arts dits « barbares », venus de peuples migrants, Francs, Lombards, Wisigoths et Angles, Saxons, Vikings. Il leur emprunta un penchant pour une ornementation profuse (nef de la cathédrale de Bayeux, façade d'Aulnay-enSaintonge). L'isl?m, présent en Espagne, en Sicile, en Terre sainte, apparaît discrètement dans certaines réalisations romanes (caractères pseudo-coufiques). Dès les VIIe et VIIIe siècles, des contacts politiques et commerciaux s'établirent entre l'Occident et l'Orient antique, perse ou byzantin. C'est par ce biais que Byzance exerça une influence sur la construction de Saint-Marc de Venise, entreprise au XIe siècle, et sur des peintres, orfèvres ou mosaïstes (Christ pantocrator de Cefalu, 1131-1148). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bayeux Canterbury Saint-Gilles Saint-Marc (place) Saintonge Tournai Les constantes de l'art roman L'âge roman fut une période de maturation technique, comme l'attestent la mise au point de la taille de la pierre et la maîtrise de la fabrication des émaux champlevés sur cuivre. Il fut aussi un temps de constantes innovations architecturales : diversité des plans d'édifices, des modes de couverture, des élévations. Il marqua la naissance d'un style qui accordait la primauté au message, à la signification de l'oeuvre, et recherchait la clarté, la simplification. Les artistes de l'époque romane n'hésitèrent pas à styliser, à utiliser des conventions, des symboles. La « loi du cadre » relève de cet état d'esprit ; elle devait adapter toute représentation à une composition et en vint à outrer les attitudes (Hommecercle du tympan de Vézelay). L'art roman eut le sens des couleurs vives aux tons contrastés qui rehaussaient l'architecture (fresques de Saint-Savin), la sculpture (Issoire), l'orfèvrerie, l'enluminure. Il eut aussi l'« horreur du vide » et déploya avec profusion, sans que cela nuise à la lisibilité de l'oeuvre, des motifs ornementaux sur des bordures, des corniches, des fonds (parties anciennes des portes de Saint-Zénon de Vérone). Enfin, l'art roman ne négligea pas la représentation humaine, qui pouvait être noyée dans un univers fantastique, ou campée avec réalisme et bonhomie dans des scènes de la vie quotidienne (tympan de Saint-Ursin de Bourges). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bourges émail fresque - Introduction Issoire orfèvrerie - L'orfèvrerie religieuse Saint-Savin tympan Vérone Vézelay voûte Les livres roman (art) - détail d'une scène de l'Apocalyse dans l'église de Saint-Savin, page 4434, volume 8 roman (art) - façade romane, page 4435, volume 8 roman (art) - coupe en perspective de la nef d'une église romane, page 4436, volume 8 roman (art) - plan type d'une église romane, page 4436, volume 8 roman (art) - coupe en perspective de l'abside et de la croisée du transept, page 4436, volume 8 Évolution et géographie de l'art roman Autour de l'an mille, l'architecture religieuse, en plein essor, multiplia les expériences. Le premier art roman se développa d'abord en Italie du Nord, dans le sud de la France et en Catalogne, régions où l'art carolingien n'avait pas exercé une forte emprise. On s'ingénia à étendre le voûtement à l'ensemble des édifices, à leur donner une harmonie et un rythme intérieurs (la travée) et extérieurs (le chevet). L'église de Saint-Martin-du-Canigou (10011009) fut sans doute la première à recevoir une voûte en berceau continu sur toute la nef. C'est de la même époque que datent les arcs doubleaux, destinés à renforcer la voûte (dès 1010, à San Pere de Casseres, en Catalogne), ce qui entraîna une évolution du mode de support : les simples piliers de section carrée ou circulaire cédèrent progressivement la place à des piles composées (Saint-Vincent de Cardona, 1019-1040). À l'extérieur, un soin particulier fut apporté à l'articulation des masses du chevet et du clocher, ainsi qu'au petit appareillage régulier. L'ensemble fut souvent unifié par un décor de festons et de bandes verticales, les lésènes (Saint-Michel-de-Cuxa, première moitié du XIe siècle), caractéristique de ce premier art roman méridional. Le nord de la France participa aussi au renouveau architectural. L'abbé Guillaume de Volpiano fit construire en Normandie l'abbatiale Notre-Dame de Bernay (1017), au plan très novateur, et l'extraordinaire rotonde de Saint-Bénigne de Dijon (1001-1018), dont il ne subsiste que l'étage inférieur. La Bourgogne reçut la double influence de l'architecture ottonienne (visible notamment dans la persistance du narthex) et du premier art roman méridional. Deux types de plan, qui allaient avoir une longue postérité, y furent élaborés à partir de la fin du X e siècle : celui de l'abbatiale de Cluny II, dit de type bénédictin - que l'on retrouve aussi en Normandie, en Angleterre, en Italie -, et celui de l'abbatiale de Tournus (plan à déambulatoire et chapelles rayonnantes). Saint-Philibert de Tournus (à partir de 1007) fut en outre un véritable laboratoire d'architecture avec ses multiples modalités de voûtement : berceaux transversaux, en plein cintre, demi-berceaux, voûtes d'arêtes... Dans le même temps réapparut, discrète, parfois maladroite, la sculpture monumentale en pierre, qui avait connu une très longue éclipse. Des reliefs taillés en méplat furent encadrés dans les murs des églises : Azay-le-Rideau (XI e siècle), linteaux de Saint-Génisdes-Fontaines (1020), de Saint-André-de-Sorède (1020-1030). Des chapiteaux disparut peu à peu le strict répertoire végétal et géométrique, et ils s'ornèrent de figurations, schématiques à Saint-Bénigne de Dijon ( Figures d'homme, XIe siècle), plus élaborées au clocher-porche de Saint-Benoît-sur-Loire (Charité et glorification de saint Martin, fin du XIe siècle). Parmi les arts somptuaires, l'enluminure chercha très tôt à innover, dès la fin du Xe siècle à Saint-Martial de Limoges. Dans les royaumes chrétiens d'Espagne s'élabora un style appelé mozarabe, qui innova par ses lignes dynamiques et ses grandes plages de couleurs vives, cernées d'épais contours noirs (Commentaire de l'Apocalypse , de Beatus de Liebana, milieu du XI e siècle). Il exerça une influence jusque dans le sud-ouest de la France. Aux Xe et XIe siècles, le sud de l'Angleterre et, de l'autre côté de la Manche, le nord de la France et la Normandie furent d'importants foyers de création. La monumentale porte en bronze de la cathédrale d'Hildesheim (1015), peut-être inspirée d'enluminures, témoigne des prestigieuses réalisations du Saint Empire, encore tourné vers le passé antique et carolingien. La Broderie de la reine Mathilde , ou « tapisserie » de Bayeux, montre l'originalité et le sens de la description atteints par les artistes anglais peu après 1066. En Italie se développa l'art de la fresque, appelé à une longue postérité (SaintVincent de Galliano, vers 1007), ainsi que les premières expressions d'une orfèvrerie romane. Des pièces antiques et carolingiennes et d'apports divers furent parfois employées, à partir de 985 (statue-reliquaire de Sainte-Foy de Conques). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Azay-le-Rideau Bayeux (tapisserie de) Bernay Bourgogne Cluny (abbaye de) Conques Dijon église enluminure France - Arts - Architecture - Moyen Âge et période romane Moyen Âge - Diversité culturelle et évolution des mentalités - L'architecture médiévale mozarabe narthex Saint-Benoît-sur-Loire Saint-Génis-des-Fontaines Saint-Martin-du-Canigou Saint-Michel-de-Cuxa Tournus travée Les livres roman (art) - les principaux édifices religieux romans en France, page 4437, volume 8 La maturité : épanouissement et foisonnement À partir du milieu du XIe siècle, l'architecture, la sculpture, puis les arts précieux s'épanouirent simultanément dans diverses régions d'Occident. On a tenté d'ordonner ce foisonnement complexe en distinguant des écoles régionales. Mais la réalité est loin de coïncider avec le strict cadre géographique ; on nuance donc ces cloisonnements trop rigoureux en évoquant la circulation des hommes, des idées, des oeuvres, le rayonnement de certains édifices ou celui d'ordres monastiques (Cluny, Cîteaux). Architecture. Dans le domaine architectural, Notre-Dame de Jumièges (vers 1040-1067), en Normandie, marque la transition vers le « deuxième âge roman », suivie, à Caen, par Saint-Étienne et la Trinité (1059-1077). Ces deux derniers édifices se caractérisent par leur façade à deux tours symétriques, dite harmonique, leurs proportions, leur élévation à trois niveaux, avec tribunes ou triforium, le traitement soigné des parois, l'éclairage direct de la nef et l'utilisation précoce de la voûte sur croisées d'ogives, qui remplaça dès le début du XIIe siècle la couverture charpentée d'origine. Ces édifices rayonnèrent dans tout le domaine anglo-normand. À partir du dernier tiers du XIe siècle s'élevèrent les vastes églises de pèlerinage, voûtées et bâties sur le même plan à transept saillant, avec collatéraux, tribunes, déambulatoire, chapelles rayonnantes et tour-lanterne à la croisée du transept, comme Saint-Martin de Tours (détruite), Saint-Sernin de Toulouse, Sainte-Foy de Conques, Saint-Jacques-de-Compostelle... En 1088, l'église abbatiale de Cluny, devenue trop petite, fut reconstruite pour la deuxième fois (Cluny III) ; elle allait être la plus grande église de la chrétienté (187 m de long) jusqu'à la construction de Saint-Pierre de Rome. Édifié selon un plan grandiose à narthex, doubles collatéraux, double transept saillant avec chapelles orientées, déambulatoire et chapelles rayonnantes, ce monument exceptionnel - l'utilisation nouvelle de la voûte en berceau brisé facilita le percement, au-dessus d'un triforium, de fenêtres hautes éclairant directement la nef - eut un grand rayonnement en Bourgogne, où son influence se retrouve dans plusieurs édifices importants (Paray-le-Monial, Saint-Lazare d'Autun, Saint-Étienne de Nevers). Dans la même région, Vézelay (vers 1120-1140), voûtée d'arêtes, inondée de lumière, procède de tout autres recherches. Dans l'ouest et le sudouest de la France, les architectes tentèrent d'« aérer » les volumes afin de diffuser largement la lumière : fenêtres hautes du choeur de Saint-Benoît-sur-Loire, église-halle à hautes colonnes stuquées supportant la voûte en berceau à Saint-Savin-sur-Gartempe, églises à file de coupoles à Angoulême, Fontevrault, Périgueux, Cahors, Souillac... L'articulation rigoureuse des chevets caractérise Notre-Dame-du-Port à ClermontFerrand et, à sa suite, l'Auvergne romane : Issoire, Orcival, Saint-Nectaire... Alors que l'architecture espagnole subissait l'influence du sud de la France, l'Italie multipliait les recherches décoratives (Pise) et les références aux mondes byzantin et arabe (cathédrales de Sicile). Quant au monde germanique, il resta très marqué par les formes architecturales issues des époques carolingienne et ottonienne (abbatiale de Maria Laach, à l'ouest de Coblence). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Angoulême Autun Caen Cahors Clermont-Ferrand Cluny (abbaye de) Conques église Fontevraud France - Arts - Architecture - Moyen Âge et période romane Issoire Moyen Âge - Diversité culturelle et évolution des mentalités - L'architecture médiévale narthex Nevers Paray-le-Monial Périgueux Pise Saint-Benoît-sur-Loire Saint-Jacques-de-Compostelle Saint-Nectaire Saint-Savin Souillac Toulouse transept tribune triforium tympan Vézelay Les livres roman (art) - Saint-Sernin, à Toulouse, XIe-XIIIe siècle, page 4438, volume 8 roman (art) - la cathédrale de Modène, en Émilie, datant des XIe et XIIe siècles, page 4439, volume 8 roman (art) - la cathédrale de Worms, 1170-1230, page 4439, volume 8 Sculpture. À partir du milieu du XIe siècle, la sculpture monumentale prit un essor remarquable. Elle fut étroitement liée à l'architecture, qu'elle devait souligner et magnifier. Elle envahit les chapiteaux, les encadrements des baies, les corniches... Elle s'affirma avec monumentalité et cohérence aux tympans historiés des églises, créations de l'époque romane : Saint-Lazare d'Autun signé par Gislebertus (1130-1135), Sainte-Foy de Conques (vers 1120-1135), Moissac (vers 1110-1130) et Vézelay (vers 1120) figurent parmi les plus renommés. La sculpture orne aussi les cloîtres romans, véritables « livres d'images » en pierre (chapiteaux, dalles et plaques de Moissac, vers 1100). Le Languedoc fut, avec l'Espagne, l'un des foyers les plus riches et les plus précoces (Christ en majesté et Anges, de Bernard Gilduin, à Saint-Sernin de Toulouse). La sculpture atteignit en Bourgogne maîtrise et raffinement, puis ampleur et dynamisme (chapiteaux du choeur de Cluny, chapiteaux d'Autun). Dans l'ouest de la France, des motifs ornementaux exubérants envahirent les façades (Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, cathédrale d'Angoulême). En revanche, en Auvergne, les scènes sculptées restèrent cantonnées aux chapiteaux (Issoire, Orcival). Le XIe siècle fut aussi l'époque où apparurent les premiers gisants ( dalle funéraire de l'abbé Isarn, mort en 1047). Des vestiges d'une sculpture monumentale en bois sont encore conservés : Descente de Croix de Vich et Barcelone (première moitié du XIIe siècle), Vierge à l'Enfant d'Hemmesjo (XIIe siècle). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Angoulême Autun Conques corniche gisant Gislebert Moissac Poitiers sculpture - Les liens entre la sculpture et les autres arts Toulouse tympan Vézelay Les livres Autun - le portail de la cathédrale, page 477, volume 1 roman (art) - détail du tympan de Sainte-Foy de Conques (XIe siècle), page 4435, volume 8 Arts de la couleur et arts précieux. En Occident apparurent, dès le XIe siècle, de multiples foyers de création et de fortes personnalités : l'abbé Didier au Montcassin vers 1070, Cluny et ses grands abbés, les scriptoria du sud de l'Angleterre, les ateliers limousins d'émaillerie dès 1170. L'Italie assimila la double influence orientale et antiquisante (mosaïques de Saint-Marc de Venise, fresques de Sant'Angelo in Formis). Dans le Saint Empire, toujours attentif au modèle du passé, un courant classique s'exprima dans l'enluminure (Évangéliaire, d'Henri le Lion, 1129-1195), mais aussi dans des réalisations exceptionnelles (fonts baptismaux de Renier de Huy à Liège, 1107-1118). L'abbé Wibald de Stavelot (11301158) contribua à la naissance d'un style mosan roman (Pied de croix de Saint-Omer, Bible de Floreffe). En Espagne, les fresques furent nombreuses en Castille et dans le León (Panteón de los Reyes, à León). En Catalogne, elles se distinguent par un style schématique et des couleurs franches (Saint-Clément de Tahull, vers 1123). Dès le XIe siècle, l'Angleterre réalisa des manuscrits et des pièces d'orfèvrerie de haute qualité. L'ouest de la France abrita une intense activité artistique (fresques de Saint-Savin-sur-Gartempe ; Effigie funéraire de Geoffroy Plantagenêt , 1151-1160). Il fut le creuset où s'opéra la fusion de courants artistiques divers. Le Buste-reliquaire de saint Baudime est, à Saint-Nectaire, le témoin d'une abondante production de reliquaires. Les scriptoria de Cluny, les fresques de Berzé-la-Ville, les manuscrits cisterciens (Bible de saint Étienne Harding , XIIe siècle) attestent la richesse de l'inspiration bourguignonne. Enfin, c'est dans le sud de la France, en particulier à Limoges, que naquit et se développa durablement l'art de l'émaillerie champlevée sur cuivre (plaques de l'autel majeur de Grandmont, vers 1190). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Berzé-la-Ville émail León Liège reliquaire Saint-Marc (place) Saint-Nectaire Saint-Omer Saint-Savin Les livres roman (art) - le Martyre de sainte Julita et de saint Cyr, page 4438, volume 8 roman (art) - le Déluge, page 4438, volume 8 roman (art) - buste-reliquaire de saint Baudime, à Saint-Nectaire, fin du XIIe siècle, page 4439, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abbaye bénédictins Cîteaux (ordre de) monastère Les livres Conques - église abbatiale Sainte-Foy, page 1225, volume 3 Le roman, une transition vers le gothique Alors que le style roman se prolongea durant tout le XIIIe siècle dans certaines régions, il s'effaça, dès le milieu du XIIe siècle, en Île-de-France au profit du nouveau style gothique dont il avait, en partie, fondé la technique et préparé l'évolution stylistique. Les façades harmoniques à deux tours de Normandie, dont Saint-Étienne de Caen demeure l'archétype, eurent une postérité gothique. En Angleterre (cathédrale de Durham), en Normandie et peut-être en Île-de-France (Morienval), l'âge roman conçut les premières voûtes sur croisées d'ogives, laissant aux architectes gothiques le soin d'exploiter les richesses techniques et stylistiques de cette invention. Quant au vitrail, qui prit son essor au XIIe siècle (verrières de la cathédrale d'Augsbourg et de Châlons-sur-Marne), il allait devenir l'un des modes d'expression favoris de l'âge gothique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Caen gothique - Introduction Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen Les livres roman (art) - les chapiteaux de Saint-Benoît-sur-Loire, XIe siècle, page 4435, volume 8 roman (art) - le déambulatoire de l'église Saint-Philibert de Tournus, page 4434, volume 8 Les indications bibliographiques O. Demus et M. Hirmer, la Peinture murale romane, Flammarion, Paris, 1976. G. Duby, Fondements d'un nouvel humanisme, Skira, Genève, 1966 ; le Temps des cathédrales : l'art et la société, Gallimard, Paris, 1978 (1976). H. Focillon, le Moyen Âge roman, le Livre de poche, Larousse, Paris, 1965. R.-J. Thibaud, Dictionnaire de l'art roman : tous les symboles sculptés pour comprendre le message des pierres, Dervy, Paris, 1994.

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