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Le bonheur sur mesure à la Foire de Paris

Publié le 16/12/2011

Extrait du document

 

Malgré la crise économique, la Foire de Paris

reste un reflet très sensible des besoins et des goûts

des Français. Les exposants le savent et agissent en

conséquence. Cette année, on a vu se multiplier les

salons spécialisés, à l'intérieur même de la Foire.

On y découvre une certaine image du bonheur de

consommation comme l'imaginent les commerçants

ou comme le voient les Français.

« tion des climats.

Il paraît qu'on l'avait oublié.

Tou­ tes les constructions modernes se ressemblent, du nord au midi, du Japon aux Etats-Unis.

L'architec­ ture internationale est un phénomène intéressant conforme à l'évolution de la société mondiale, ce n'est pas nécessairement la solution à tous les pro­ blèmes.

On découvre aujourd'hui, avec une sorte de naï­ veté charmante, que nos grands-parents et nos ancêtres avaient sur le sujet des idées assez justes et que leurs maisons jouissaient d'un grand nombre de vertus, qu'elles étaient, par exemple, fraîches l'été et chaudes l'hiver.

Ce qu'elles tenaient de leur exposition, de la protection du paysage et de l'orientation qui leur était donnée comme de leur forme, de leur toiture, de leurs ouvertures et, en fin de compte, de tout leur aspect.

Hippocrate a écrit, il y a bien longtemps, tout un livre sur le sujet.

L'urbaniste Hippodamos de Milet a aussi médité sur la question.

Sans faire appel aux souvenirs de l'Antiquité, les pays, partout, ont appris empirique­ ment à bâtir la maison idéale.

Ce n'est pas seule­ ment par souci régionaliste que les maisons pro­ vençales ne ressemblent pas à celles de la Basse­ Normandie, qui ne ressemblent pas à celles de l'Auvergne.

Des techniques avaient été découver­ tes, avec le temps, et chaque province avait appris à mettre au point la demeure la mieux adaptée à son climat, celle en tout cas qui pouvait justement utiliser au mieux le soleil quand il le fallait, s'en protéger quand cela était nécessaire.

On ne savait pas ce qu'était une thermie, mais on l'avait pressen­ ti.

Et c'est sans doute pourquoi les vraies maisons paysannes sont belles.

Elles sont installées dans un univers approprié.

Et cela est vrai en France comme au Maroc ou au Japon.

Au lieu de quoi, le mauvais goût ou l'ignorance aidant, on a fait du faux rustique, la villa basque ou provençale où elle n'avait que faire, sans utiliser les recettes et les matériaux qui en justifiaient la forme.

On redé­ couvre la véritable architecture fonctionnelle en s'apercevant que le soleil est la raison de toute architecture en même temps qu'une source d'éner­ gie utilisable.

Le ménage français et son argent L'épargne des ménages fait l'objet d'une étude de la Société d'études pour le développement écono­ mique et social, qui dépend de la Caisse des dépôts et consignations.

Les enquêteurs, Patrick Dupont et Jean-Jacques Desbons ont rassemblé une impor­ tante documentation sur les finances des ménages français, leurs gains et leur patrimoine, leurs place­ ments et leur endettement.

L'étude s'arrête malheu­ reusement en 1970, ce qui en fausse naturellement un peu la portée puisque la crise a commencé à se faire ressentir d'une façon sensible à partir de cette date.

Il n'empêche que les documents rassemblés par les auteurs donnent une idée intéressante de la réalité économique du Français.

Si moins de dix pour cent des ménages sont possesseurs de près de la moitié de la richesse du pays, la fortune moyen- ne d'un ménage, en France, serait d'environ 187 000 francs.

Un pour cent de la population détient plus de vingt pour cent de l'argent déposé, les portefeuilles atteignant ou dépassant un million · de francs.

Plus d'un tiers de la population française est endettée.

Ce qui revient à dire qu'on ne prête qu'aux riches, selon une tradition bien établie.

Les Français dont le revenu annuel ne dépasse pas dix mille francs empruntent peu, ou ont du mal à obte­ nir un prêt.

Il faudrait certainement revoir ces chif­ fres en fonction des données nouvelles provoquées par la crise et le chômage.

Il y a pourtant là des indications intéressantes sur la société où nous vivons et sur l'économie des ménages.

Ne soyez plus.

cambriolable C'est le titre d'une campagne diffusée à la radio.

Le conseil correspond à une" nécessité.

Il y a actuel­ lement un cambriolage toutes les trois minutes en France.

Plus du tiers de ces cambriolages sont effectués dans la région parisienne.

La côte d'Azur et les principales agglomérations de la région Rhône-Alpes, du Nord, de la baie de la Seine etc., sont également atteintes.

Les voleurs s'introduisent par la porte de la maison ou de l'appartement, qu'ils forcent en quelques secondes avec une forte pince après avoir naturellement vérifié qu'il n'y avait personne.

Après quoi, tiroirs, étagères, armoi­ res, lits sont fouillés avec une vivacité et une bruta­ lité étonnantes ; livres ou bibelots, rien n'est épar­ gné.

C'est ainsi que les cambrioleurs s'approprient l'argent ou les chèques, s'ils en trouvent, les bijoux, plus rarement des magnétophones ou des lecteurs de cassettes, car ils n'ont pas intérêts à se charger ou à se faire remarquer.

Le « travail )) est terminé en moins d'une minute.

Ils opèrent souvent par petits groupes qui se parta­ gent la besogne dans les grands immeubles et qui dévalisent ainsi en un rien de temps plusieurs éta­ ges.

Il existe, pour se défendre contre les voleurs, différents systèmes de protection, parfois assez onéreux mais qui valent bien l'investissement qu'ils demandent.

On peut faire blinder les portes, les faire renforcer par des barres transversales, ce qui revient à une dépense de mille à quinze cents francs.

L'important, dans tous les cas, est d'obliger le visiteur inattendu à perdre du temps.

De bons verrous multiples peuvent à la rigueur suffire.

Un cambrioleur ne s'acharne jamais sur une fermetu­ re qu'il ne peut pas ouvrir en quelques secondes.

Spécialiste de la question, il comprend rapidement qu'il doit abandonner la partie.

Il existe d'autres systèmes plus sophistiqués de protection, du verrou à alarme au détecteur à ultra-sons.

Il reste à rappe­ ler un certain nombre de protections élémentaires contre le vol : ne pas laisser la porte ouverte, par exemple, mais c'est le cas de beaucoup de cambrio­ lés ; ne pas laisser la clé sous le paillasson, ce qui est une pratique encore trop courante ; ne pas lais­ ser d'argent, de chéquiers ou de bijoux n'importe où.. »

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