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Le cheptel français des moutons

Publié le 23/12/2011

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Le service central des enquêtes et études statistiques du ministère de l'Agriculture a fait connattre dans le courant du mois de décembre les résultats de son enquête sur l'importance présente du cheptel ovin français. Au 1er janvier 1975, ce cheptel comptait dix millions et demi de têtes dont environ huit millions de femelles.

L'évolution observée du troup.eau de brebismères ( + 3,9 % depuis 1970) traduit une légère augmentation du troupeau de souche.

« Programme des commandes par E.D.F.

de centrales nucléaires pour quatre années à ve:nir Après en avoir reçu l'autorisation officielle des pouvoirs publics, le conseil d'administration de l'Electricité de France a arrêté le 19 dé­ cembre le programme de commandes de cen­ trales nucléaires pour les années à venir, com­ mandes qui vont être passées , à la société fran­ çaise Framatome, filiale de Creusot-Loire uni­ que société de notre pays ha!bilitée pour la cons­ truction des chaudières nucléaires.

Le capital de la société Framatome se trouve ainsi réparti : 66 '% à Creusot-Loire, (dont 15 % cédés le 30 décembre 1975 par la société américaine Westinghouse), 30 % au commissa­ riat à l'énergie atomique et 4 % à d'autres ac­ tionnaires.

Le programme de commandes pour la cons­ truction de chaudières nucléaires est le suivant : - pour la période 1976-1977 : commande ferme de cinq centrales nucléaires de 900 mégawatts chacune (soit un total de 4 500 mW) et de deux centrales de 1 300 mégawatts chacune (soit un total de 2 600 mW); - pour la période 1978-1979 : commande ferme d'une centrale de 900 mégawatts, option pour quatre centrales de 900 mégawatts chacune, commande ferme de deux centrales de 1 300 mé­ gawatts chacune et option pour quatre cen­ trales de 1 300 mégawatts chacune; -l'ens,emble des commandes fermes représente donc 7 100 mégawatts pour l'exercice 1976-1977 et 3 500 mégawatts pour l'exercice 19.78-1979.

Le total des options représente 8 800 mégawatts, mais réalisable seulement pour l'exercice 1978- 1979; - pour la fabrication des turbo-alternateurs de­ vant équiper les centrales nucléaires faisant l'objet des commandes d'E.D.F., deux construc­ teurs sont en ligne : la C.E.M.

(Compagnie électromécanique) et la société Alsthom.

C'est donc entre ces deux constructeurs qu'E.D.F.

devrait répartir ses commandes.

Inauguration par la Grande-Bretagne de l'oléoduc amenant en Ecosse du pétrole tiré sous la mer du Nord La reine Elisabeth II d'Angleterre a inaugu­ ré le 3 novembre à Dyce, faubourg du port écossais d'Aberdeen, l'oléoduc amenant à la raffinerie de Grangemouth, près d'Edimbourg, le pétrole tiré sous la mer du Nord depuis le champ des Forties par la compagnie B.P.

(Bri­ tish Petroleum) qui l'exploite.

Ce pétrole est extrait •à une profondeur de 2 500 m.

Composée de quatJ;e plates-formes l'installa­ tion d'extraction sous-marine de pétrole appe­ lée « Champ des Forties » est située à 180 km au nord-est d'Aberdeen.

L'oléoduc partant de l'installation a été enfoui à deux mètres de profondeur sous le fond de la mer pour re­ joindre la côte écossaise, puis également enfoui dans le sol écossais pour rejoindre la station de raffinage de Grangemouth.

Au dépôt de Dalrneny, près d'Edimbourg, sept réservoirs de pétrole d'une contenance de 70 000 tonnes chacun ont été installés dans une exca­ vation dissimulée au yeux.

Le ravitaillement des plates-formes du champ des Forties est et sera assuré depuis le port d'Aberdeen.

Les Britanniques pensent que les quatres pla­ tes-formes du site des Forties pourront, à partir de 1977, tirer du pétrole à la cadence espérée, soit quatre cent mille barils par jour de pétrole brut; et ils estiment que le champ des Forties devrait être le plus important en mer du Nord et, par conséquent le plus rempli de promesses.

Le gouvernement anglais semble assez convain­ cu du bel avenir de la Grande-Bretagne comme producteur de pétrole et, pour en convaincre à leur tour les habitants du pays, n'a pas hésité •à faire fabriquer en matière plastique transpa­ rente une section de l'oléoduc pour permettre à la télévision de filmer le passage du pétrole extrait de la mer du Nord.

L'avion « Mirage 2000 ,.

choisi pour l'équipement futur de notre armée de l'air A la réunion du Conseil de déf,ense tenue le 18 décembre à l'Elysée sous la présidence de M.

Valéry Giscard d'Estaing, il a été décidé que ce ne serait pas le modèle A.C.F.

(avion de combat futur) étudié par la firme Dassault­ Bréguet qui viendrait assurer à partir de 1982 la relève des avions « Mirage III » pour l'armée de l'air mais l'avion d'interception « Mirage 2000 » de la même firme mis déjà à l'étude depuis près de trois ans.

En effet, le modèle A.C.F., revenant à 80 et même peut-être 100 millions de francs à l'unité pour une série de cent exemplaires représ.entait une dépense beau­ coup trop élevée pour le budget national alors que le modèle « Mirage 2000 », aux performances prévues restant tout •à fait remarquables, devrait coûter deux fois moins cher.

Appelé également « Delta 2000 » parce qu'uti­ lisant une voilure en delta comme le mirage III qu'il va œmplacer, le « Mirage 2000 » sera équi­ pé d'un réacteur « M 53 » d'une poussée de 9.,8 tonnes, construit par la S.N.E.C.M.A.

grâ­ ce à l'utilisation des matériaux composites les plus modernes, il sera particulièrement léger : environ 11 tonnes.

Il sera't porteur d'un nou­ veau radar Thomson C.S.F., et d'un missile air-air « Super-Magic R 550 » supersonique destiné au combat tournoyant.

Il est escompté que le « Mirage 2000 » pourra atteindre une vitesse maximum de Mach 2,7, soit environ 2 900 km/h jusqu'à une altitude de 20 000 mètres.. »

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