Devoir de Philosophie

LE MONDE AGRICOLE

Publié le 20/09/2011

Extrait du document

Courbet : Le retour de la Foire (1880) (Musée de Besançon)

Les tableaux de Gustave Courbet ( 1819- 1877) constituèrent souvent autant de manifestes dans lesquels le peintre franc-comtois clamait ses convictions républicaines et socialistes (Proudhon et ses enfants, Les Casseurs de pierre).

Ici, c'est la veine régionale, franccomtoise, du peintre jurassien qui s'affirme dans ce tableau : des paysans cossus revenant du marché.

« La moissonneuse de Mac Cormick était tirée par des chevaux, qui furent relayés au xx• siècle seulement par des tracteurs à essence ou au gas-oil.

La machine à vapeur se montra en effet inapte à résoudre le problème de la traction.

Quelques chiffres enfin permettent de mesurer l'ampleur des progrès ap­ portés par l'introduction de la machine dans le travail agricole.

Pour mois­ sonner un are de blé, il fallait une heure en 1800 à la faucille; en 1850 quinze minutes avec une faux; en 1900 deux m inutes avec une faucheuse-lieuse .

En 1920 , la faucheuse-lieuse à traction mécanique réduisit ce temps à quarante secondes .

(Ph .

Hachette).

4.

Polyculture aquitaine : la Garonne à Marmande (Lot-et-Garonne) Vers 1850, la France comptait 70 % de ruraux qui vivaient pour la plu­ part de l'exploitation directe du sol.

En 1950, encore, la superficie moyenne de r exploitation ne dépassait guère 14 hectares.

Sur cette terre morcelée , le paysan s'adonnait le plus souvent à des cultures diversifiées, où les fourrages , betteraves ou pommes de terre alter­ naient avec les céréales .

Cette polycul ­ ture traditionnelle n'a pas manqué de modeler les terroirs à son image ; l"Aqui­ taine, que son climat et les caractères de ses sols prédisposaient à la poly­ culture, doit à celle-ci l'aspect original de ses paysages .

Parcelles rectangulaires de faibles dimensions , occupées par des cultures diverses : céréales (le blé et le maïs , celui-ci solidement implanté dans le Sud-Ouest depuis le XVIII" siècle), tabac , vigne et plantes fourragères .

De petits ou moyens propriétaires exploi­tants habitent les hameaux comptant chacun moins d ',une douzaine de mai­ sons .

(Vue aér.

A.

Perceval.) 5.

Grande exploitation la Fillolière (Yvelines) la ferme de Voici une entreprise agricole de carac­ tère industriel et placée sous le signe de la spécialisation.

Le domaine de La Fillolière dans le Hurepoix (78) com­ prend 215 hectares cultivés.

Les bâti­ ments sont disposés autour d'une cour rectangulaire .

Mécanisation poussée, al­ lant de la moissonneuse-batteuse au séchoir à maïs.

Tout est rationalisé dans cette ferme moderne.

Le grain n'est pas vendu, mais utilisé sur place pour l"éle­ vage des porcs et des poules, en vertu d'une véritable intégration économique .

Des poulaillers modernes, situés hors de la cour , abritent dix mille poules qui pondent en moyenne 7 500 œufs par jour.

La Documentation Pédagogique (Éd .

Rossignol -Hachette) a consa­ cré sa livraison de novembre 1969 à cette ferme .

(Ph.

Beaujard.) 6.

Stabulation moderne le G.A.E.C.

de Montereau Encore stagnant dans la seconde moitié du x1x• siècle, l'élevage s'est développé considérablement au xx• siècle.

Onze millions de vaches, en 1967 , ont produit en France 255 millions d'hecto­ litres de lait.

Le marché , élargi aux dimensions des Six, souffre désormais de surproduction 400 000 tonnes de beurre s'entassent actuellement dans les entrepôts du Marché Commun .

On n'oubliera pas toutefois que 85 % du troupeau français est disséminé dans des exploitations d'une superficie inférieure à 50 hectares.

Les élevages de type industriel , collectifs .

comme celui-ci, ou privés , restent donc l'exception.

Créée en 1961, l'étable collective du G.A.E . C.

(Groupement Agricole d'Exploitation en Commun) de Montereau est située sur la rive gauche de la Seine , à 5 km au sud-ouest de Montereau .

Tro is grands bâtiments perpendicu­ laires à la route nationale sont destinés à la stabulation des animaux.

Derrière ceux-ci , six tours sont destinées à l' ensi­ lage du maïs .

A droite, deux bâtisses mitoyennes constituent l'usine de déshy­ dratation.

Au premier plan, la laiterie avec sa salle de trait.

(Ph.

Beaujard.). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles