Devoir de Philosophie

LES LOIS DE LA GALANTERIE

Publié le 25/04/2011

Extrait du document

   Galanterie signifiait aussi, au XVIIe siècle, belles manières, distinction, élégance. C'est dans ce sens que Madelon dit de Paris qu'il est le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie. Aussi cet ouvrage codifiait-il des usages assez variés :    • La chaise : Vous pouvez aussi, pour le plus sûr, vous faire porter en chaise, dernière et nouvelle commodité si utile, qu'ayant été enfermé là dedans sans se gâter le long des chemins, l'on peut dire que l'on en sort aussi propre que si l'on sortait de la boîte d'un enchanteur; et comme elles sont de louage, l'on n'en fait la dépense que quand l'on veut, au lieu qu'un cheval mange jour et nuit.    • Les canons : Quant aux canons de linge que l'on étale au-dessus (des bottes), nous les approuvons bien dans leur simplicité, quand ils sont fort larges et de toile batiste bien empesée, quoique l'on ait dit que cela ressemblait à des lanternes de papier, et qu'un lingère du Palais s'en servît un soir, mettant sa chandelle au milieu pour la garder du vent. Afin de les orner davantage, nous voulons aussi que d'ordinaire il y ait double et triple rang de toile, soit de batiste, soit de Hollande; et d'ailleurs cela sera encore mieux s'il y peut avoir deux ou trois rangs de point de Gênes, ce qui accompagnera le jabot, qui sera de même parure.    • Les rubans : L'on a beau dire que c'est faire une boutique de sa propre personne, et mettre autant de mercerie à l'étalage que si l'on voulait vendre : il faut observer néanmoins ce qui a cours ; et, pour montrer que toutes ces manières de rubans contribuent beaucoup à faire paraître la galanterie d'un homme, ils ont emporté le nom de « galants « par préférence sur toute autre chose.

Liens utiles