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Les sciences de la Terre bougent

Publié le 16/12/2011

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Le dernier C.I.O., dans un rapide tour d'horizon de la télédétection, montrait ce que les nouveaux et puissants moyens d'investigation qui se développent pouvaient apporter à l'homme dans sa perpétuelle recherche d'une plus grande maîtrise de son environnement. Mais utiliser au mieux les ressources de notre globe est une chose, se prémunir contre ses « soubresauts « en est une autre. A côté de la météorologie - et à plus long terme de la climatologie, d'autres luttes se poursuivent en effet, avec un désir sans cesse plus vif de prévoir les événements que leur échelle rend, sans doute pour longtemps encore, impossibles à éviter : éruptions, tremblements de terre, etc., qui viennent périodiquement nous rappeler combien notre situation est précaire sur une planète en lente mais perpétuelle évolution.

« des scandales dans la communauté scientifique.

Car de tels scandales éclatent périodiquement.

Plus souvent, il faut le reconnaître, dans des sciences encore bien mal assises comme les sciences dites humaines -sociologie, psychologie, etc.

-Ainsi de la découverte récente que l'un des plus réputés psy­ chologues contemporains Sir Cyril Burt, auteur de nombreux travaux considérés comme fondamen­ taux dans le domaine de l'influence de l'hérédité sur l'intelligence, avait entièrement « fabriqué ,, les recherches et les résultats sur lesquels il appuyait ses théories.

On se souvient aussi des « découver­ tes » retentissantes de remèdes ou de traitement miracles pour le cancer ou la leucémie.

Mais les sciences dites « exactes » ne sont pas à l'abri de tels ennuis, et l'auteur de ces lignes doit battre sa coulpe, pour avoir annoncé un peu vite dans le C.I.G.

d'octobre 1976 la découverte d'élé­ ments superlourds dans un minerai malgache.

Un démenti récent a indiqué qu'à la suite d'une analyse plus approfondie, aucune trace de tels éléments n'avait pu être décelée dans le minerai, et d'autres explications aux « halos ,, ont d'ailleurs été propo­ sées.

La démarche scientifique n'avance donc pas d'un pas assuré vers la Vérité, mais elle est faite de tâtonnements, d'erreurs, d'hypothèses, de retours en arrière permanents, et les faits expérimentaux qui servent de base aux théories (ou qui servent à les appuyer) ne sont en général tenus pour assurés que s'ils résultent d'un consensus, sinon total, du moins assez large dans la communauté scientifi­que.

Ce consensus n'est d'ailleurs obtenu bien sou­ vent que lorsque les expériences ont été confirmées par d'autres équipes de chercheurs que celles des « découvreurs ,, initiaux.

Et bien souvent apparais­ sent à cette occasion des controverses soit sur les résultats expérimentaux, soit sur leur interpréta­ tion.

Mais une autre question mérite d'être posée :qui fait partie de la communauté scientifique, et qui en est exclu ? qui peut s'y faire entendre et qui y est réduit de gre ou de force au silence ? Autrement dit, cette communauté est-elle une démocratie ou une aristocratie ? On sait les accusations de man­ darinat qui lui sont souvent portées, et le dogmatis­ me conservateur de la science dite officielle qui lui est reproché fréquemment par des individus ou des groupes d'individus dont les idées ne cadrent pas avec celles qui font l'objet, précisément, d'un large consensus à un moment donné.

Et grande est la tentation pour ces exclus, de se prendre pour de nouveaux Galilée, en possession de la vérité, mais d'une vérité qui dérange, ce qui leur permet de s'es­ timer persécutés.

Les satellites de· télédétection Satellite Lancements Orbites Equipements Utilisation SKYLAB mai-juin 1973 Circulaire : 430 km Visible Ressources juillet-septembre 1973 Inclinaison : 50" Infrarouge terrestres novembre 1973 Hyperfréquences Océanographie février 1974 Environnement LANDSAT 1 22 juillet 1972 Circulaire : 900 km Visible Ressources Proche infrarouge terrestres LANDSAT2 22 janvier 197 5 Héliosynchrone Résolution : 80 mètres Répétitivité : 18 jours LANDSAT3 Fin 1977 Id.

Id.

Ressources terrestres HCMM (Heat Capacity 1977-1978 Circulaire : 600 km Visible Ressources Mapping Mission) Héliosynchrone Infrarouge thermique terrestres Répétitivité : Résolution : 700 mètres 1,5 à 3,5 jours SEASAT 1978 Circulaire : 800 km Visible Océanographie Inclinaison : 108° Infrarouge Répétitivité : 1,5 jour Radar latéral Altimètre Résolution : 25 mètres NIMBUSG 1978 Visible Océanographie Infrarouge Environnement Résolution : 800 mètres EOS 1980 Circulaire : 900 km Visible Ressources (Earth observation 1" satellite Héliosynchrone Infrarouge terrestres satellite) non expérimental Résolution : 10-20 mètres. »

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