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Mais Malefoy avait déjà enfourché son balai et décolla aussitôt.

Publié le 12/04/2014

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Mais Malefoy avait déjà enfourché son balai et décolla aussitôt. Il n'avait pas menti en disant qu'il savait voler. --Si tu y tiens tellement, viens le chercher, Potter, cria-t-il en volant autour de la cime d'un chêne. Harry empoigna son balai. --Non ! cria Hermione Granger. Madame Bibine nous a dit de ne pas bouger. Tu vas nous attirer des ennuis. Mais Harry ne fit pas attention à elle. Il enfourcha le balai, donna un grand coup de pied par terre et s'éleva à toute vitesse. L'air lui sifflait aux oreilles et sa robe de sorcier flottait derrière lui. Il ressentit une joie intense en découvrant soudain qu'il savait faire voler un balai sans avoir eu besoin d'apprendre. C'était quelque chose qui lui paraissait très naturel, très facile, et qui lui donnait une sensation merveilleuse. Lorsqu'il tira sur le manche pour monter encore un peu plus haut, il entendit s'élever de la pelouse les hurlements des filles qui le suivaient des yeux et une exclamation admirative de Ron. Harry prit alors un virage serré pour faire face à Malefoy qui paraissait stupéfait. --Donne-moi ça, s'écria Harry, ou je te fais tomber de ton balai ! --Vraiment ? répliqua Malefoy qui essayait d'avoir l'air méprisant mais semblait plutôt inquiet. D'instinct, Harry savait parfaitement ce qu'il fallait faire. Il se pencha en avant, serra les mains sur le manche et son balai fonça sur Malefoy comme un javelot. Malefoy parvint de justesse à éviter Harry qui prit un virage en épingle à cheveux et fondit à nouveau sur son adversaire. En bas, des élèves applaudirent. --Alors, Malefoy ! Crabbe et Goyle ne sont plus là pour te sauver la mise ? lança Harry. Il sembla que Malefoy avait eu la même pensée. --Attrape, si tu en es capable, cria-t-il. Et il lança la boule de verre le plus haut possible. Comme dans un film au ralenti, Harry vit la boule s'élever dans les airs puis amorcer sa chute. Il se pencha aussitôt en avant, abaissa le manche à balai et poursuivit la boule en fonçant vers le sol. Des cris se mêlaient au sifflement du vent dans ses oreilles, tandis qu'il fendait l'air à une vitesse vertigineuse. Soudain, il tendit la main et réussit à attraper la boule à une cinquantaine de centimètres du sol, juste à temps pour pouvoir redresser le manche de son balai et atterrir en douceur sur la pelouse, en tenant le Rapeltout au creux de son poing. --HARRY POTTER ! Cette fois, ce fut son coeur qui sembla plonger dans sa poitrine à la même vitesse que le balai. Le professeur McGonagall courait vers lui. Harry se releva, les jambes tremblantes. --Jamais depuis que je suis à Poudlard... Elle étant dans un tel état de choc qu'elle n'arrivait presque plus à parler et ses lunettes lançaient des éclairs furieux. --Comment avez-vous pu oser... ? Vous auriez pu vous rompre le cou... --Ce n'est pas sa faute, professeur, intervint Ron, c'est Malefoy qui... --Taisez-vous, Weasley. Venez avec moi, Potter. Harry aperçut Malefoy, Crabbe et Goyle qui arboraient un air triomphant en le regardant partir sur les talons du professeur McGonagall. Harry savait qu'il allait être renvoyé. Il aurait voulu dire quelque chose pour se défendre, mais il avait l'impression que sa voix refusait de lui obéir. Le professeur McGonagall avançait à grands pas sans même le regarder et il lui fallait courir pour la suivre. Il n'avait pas tenu deux semaines. Dans dix minutes, il devrait faire sa valise. Que diraient les Dursley quand ils le verraient sur le pas de la porte ? Il monta les marches de pierre, puis l'escalier de marbre. Le professeur McGonagall ne disait toujours rien. Elle ouvrait les portes à la volée et arpentait les couloirs, Harry sur ses talons. Peut-être l'emmenait-elle dans le bureau de Dumbledore. Il pensa à Hagrid qui s'était fait renvoyer mais qui avait pu rester à Poudlard comme garde-chasse. Peut-être pourrait-il devenir son assistant ? Il sentit son estomac se nouer à l'idée de voir Ron et les autres devenir sorciers tandis qu'il serait condamné à suivre Hagrid en portant son sac. Le professeur s'arrêta soudain devant une salle de classe. Elle ouvrit la porte et jeta un coup d'oeil par l'entrebâillement. --Excusez-moi, dit-elle au professeur qui donnait son cours dans la salle. C'était Flitwick, le professeur d'enchantements. --Puis-je vous emprunter du bois quelques instants ? Du bois ? Avait-elle l'intention de lui donner des coups de bâton ? se demanda Harry, déconcerté. Mais Dubois était en fait un élève de cinquième année, un garçon solide qui avait l'air très étonné d'être ainsi arraché à son cours. --Venez avec moi, tous les deux, dit le professeur McGonagall. Ils la suivirent le long du couloir. Dubois lançait à Harry des regards surpris. --Entrez là, ordonna le professeur.

« Cette fois, ce fut son cœur qui sembla plonger dans sa poitrine à \ la même vitesse que le balai.

Le professeur McGonagall courait vers lui.

Harry se releva, les jambes t\ remblantes.

—Jamais depuis que je suis à Poudlard...

Elle étant dans un tel état de choc qu'elle n'arrivait presque plu\ s à parler et ses lunettes lançaient des éclairs furieux.

—Comment avez-vous pu oser...

? Vous auriez pu vous rompre le cou...

\ —Ce n'est pas sa faute, professeur, intervint Ron, c'est Malefoy qui.\ ..

—Taisez-vous, Weasley.

Venez avec moi, Potter.

Harry aperçut Malefoy, Crabbe et Goyle qui arboraient un air triompha\ nt en le regardant partir sur les talons du professeur McGonagall.

Harry savait qu'il allai\ t être renvoyé.

Il aurait voulu dire quelque chose pour se défendre, mais il avait l'imp\ ression que sa voix refusait de lui obéir.

Le professeur McGonagall avançait à gran\ ds pas sans même le regarder et il lui fallait courir pour la suivre.

Il n'avait pas tenu deux semain\ es.

Dans dix minutes, il devrait faire sa valise.

Que diraient les Dursley quand ils le verraient\ sur le pas de la porte ? Il monta les marches de pierre, puis l'escalier de marbre.

Le professeur\ McGonagall ne disait toujours rien.

Elle ouvrait les portes à la volée et arpentait les\ couloirs, Harry sur ses talons.

Peut-être l'emmenait-elle dans le bureau de Dumbledore.

Il pensa à\ Hagrid qui s'était fait renvoyer mais qui avait pu rester à Poudlard comme garde-chasse.

Peut\ -être pourrait-il devenir son assistant ? Il sentit son estomac se nouer à l'idée de\ voir Ron et les autres devenir sorciers tandis qu'il serait condamné à suivre Hagrid en portant s\ on sac.

Le professeur s'arrêta soudain devant une salle de classe.

Elle ouvri\ t la porte et jeta un coup d'œil par l'entrebâillement.

—Excusez-moi, dit-elle au professeur qui donnait son cours dans la sa\ lle.

C'était Flitwick, le professeur d'enchantements.

—Puis-je vous emprunter du bois quelques instants ? Du bois ? Avait-elle l'intention de lui donner des coups de bâton ? s\ e demanda Harry, déconcerté.

Mais Dubois était en fait un élève de cinquième année, un\ garçon solide qui avait l'air très étonné d'être ainsi arraché à son cours.

—Venez avec moi, tous les deux, dit le professeur McGonagall.

Ils la suivirent le long du couloir.

Dubois lançait à Harry des re\ gards surpris.

—Entrez là, ordonna le professeur.. »

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