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Pandore Opera, par Voltaire Etext by Horvallis Ars Magna Lucis Umbrae - Aesthetics of the Baroque Age in France http://arsmagnalucis.

Publié le 12/04/2014

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pandore
Pandore Opera, par Voltaire Etext by Horvallis Ars Magna Lucis Umbrae - Aesthetics of the Baroque Age in France http://arsmagnalucis.free.fr o ACTE PREMIER. o Scène 1. o Scène 2. o ACTE DEUXIEME. o Scène 1. o ACTE TROISIEME. Etext by Horvallis Ars Magna Lucis &Umbrae151;Aesthetics of the Baroque Age in France http://arsmagnalucis.free.fr Pandore ou Prométhée, opéra en cinq actes, que par plaisanterie Voltaire appelait aussi Le Péché originel, ne fut jamais représenté. Ce n'est pas faute d'avoir pu trouver de musicien. Voltaire avait confié ce livret à Madame Dupin "qui voulait s'en amuser, et l'orner de quelques croches avec M. de Franqueville et Jélyotte". De son côté, Richelieu avait demandé à Royer d'en composer la musique ; ce qu'il fit, avec l'aide de Sireuil. Un peu plus tard, ce fut au tour de J.-B. de Laborde de le mettre en musique. PANDORE Opéra Personnages PROMETHEE, fils du Ciel et de la Terre, demi-dieu. PANDORE. JUPITER. MERCURE. NEMESIS. NYMPHES. TITANS. DIVINITES CELESTES. DIVINITES INFERNALES. ACTE PREMIER. (Le théâtre représente une campagne, et des montagnes dans le fond.) Pandore 1 Pandore Scène 1. PROMETHEE, CHOEUR ; PANDORE, dans l'enfoncement, couchée sur une estrade. PROMETHEE. Prodige de mes mains, charmes que j'ai fait naître, Je vous appelle en vain, vous ne m'entendez pas : Pandore, tu ne peux connaître Ni mon amour ni tes appas. Quoi ! j'ai formé ton coeur, et tu n'es pas sensible ! Tes beaux yeux ne peuvent me voir ! Un impitoyable pouvoir Oppose à tous mes voeux un obstacle invincible ; Ta beauté fait mon désespoir. Quoi ! toute la nature autour de toi respire ! Oiseaux, tendres oiseaux, vous chantez, vous aimez ; Et je vois ses appas languir inanimés, La mort les tient sous son empire. Scène 2. PROMETHEE, LES TITANS, ENCELADE, ET TYPHON, ETC. ENCELADE ET TYPHON. Enfant de la terre et des cieux, Tes plaintes et tes cris on ému ce bocage. Parle, quel est celui des dieux Qui t'ose faire quelque outrage ? PROMETHEE, en montrant Pandore. Jupiter est jaloux de mon divin ouvrage ; Il craint que cet objet n'ait un jour des autels ; Il ne peut sans courroux voir la terre embellie ; Jupiter à Pandore a refusé la vie ! Il rend mes chagrins éternels. TYPHON. Jupiter ? quoi ! c'est lui qui formerait nos âmes ? L'usurpateur des cieux peut être notre appui ? Non, je sens que la vie et ses divines flammes Ne viennent point de lui. ENCELADE, en montrant Typhon son frère. Nous avons pour aïeux la Nuit et le Tartare. Invoquons l'éternelle Nuit ; Elle est avant le Jour qui luit. Que l'Olympe cède au Ténare. TYPHON. Que l'enfer, que mes dieux répandent parmi nous Scène 1. 2
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« Scène 1. PROMETHEE, CHOEUR ; PANDORE, dans l'enfoncement, couchée sur une estrade. PROMETHEE. Prodige de mes mains, charmes que j'ai fait naître, Je vous appelle en vain, vous ne m'entendez pas : Pandore, tu ne peux connaître Ni mon amour ni tes appas.

Quoi ! j'ai formé ton coeur, et tu n'es pas sensible ! Tes beaux yeux ne peuvent me voir ! Un impitoyable pouvoir Oppose à tous mes voeux un obstacle invincible ; Ta beauté fait mon désespoir.

Quoi ! toute la nature autour de toi respire ! Oiseaux, tendres oiseaux, vous chantez, vous aimez ; Et je vois ses appas languir inanimés, La mort les tient sous son empire. Scène 2. PROMETHEE, LES TITANS, ENCELADE, ET TYPHON, ETC. ENCELADE ET TYPHON. Enfant de la terre et des cieux, Tes plaintes et tes cris on ému ce bocage.

Parle, quel est celui des dieux Qui t'ose faire quelque outrage ? PROMETHEE, en montrant Pandore. Jupiter est jaloux de mon divin ouvrage ; Il craint que cet objet n'ait un jour des autels ; Il ne peut sans courroux voir la terre embellie ; Jupiter à Pandore a refusé la vie ! Il rend mes chagrins éternels. TYPHON. Jupiter ? quoi ! c'est lui qui formerait nos âmes ? L'usurpateur des cieux peut être notre appui ? Non, je sens que la vie et ses divines flammes Ne viennent point de lui. ENCELADE, en montrant Typhon son frère. Nous avons pour aïeux la Nuit et le Tartare.

Invoquons l'éternelle Nuit ; Elle est avant le Jour qui luit.

Que l'Olympe cède au Ténare. TYPHON. Que l'enfer, que mes dieux répandent parmi nous Pandore Scène 1.

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