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Préface à l'édition italienne de 1893   Au lecteur italien.

Publié le 30/10/2013

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Préface à l'édition italienne de 1893   Au lecteur italien. La publication du Manifeste du Parti communiste a presque exactement coïncidé avec la date du 18 mars 1848, avec les révolutions de Milan et de Berlin, soulèvements armés de deux nations, dont l'une est située au centre du continent européen, l'autre, au centre des pays méditerranéens, deux nations affaiblies jusque-là par leur morcellement et les dissensions internes, ce qui les fit tomber sous la domination étrangère. Tandis que l'Italie était soumise à l'empereur d'Autriche, l'Allemagne n'en subissait pas moins le joug, tout aussi sensible encore que moins direct, du tsar de toutes les Russies. Les conséquences des événements du 18 mars 1848 délivrèrent l'Italie et l'Allemagne de cette infamie ; si, de 1848 à 1871, ces deux grandes nations furent rétablies et purent ecouvrer, de l'une ou de l'autre façon, leur indépendance, cela tient, selon Marx, au fait que ceux-là mêmes qui vaient écrasé la révolution de 1848, étaient devenus, bien malgré eux, ses commis. Partout cette révolution fut l'oeuvre de la classe ouvrière : c'est elle qui dressa les barricades et offrit sa vie en sacrifice. Cependant, seuls les ouvriers parisiens en renversant le gouvernement, étaient tout à fait décidés à enverser aussi le régime bourgeois. Mais, bien qu'ils fussent conscients de l'antagonisme inéluctable entre leur ropre classe et la bourgeoisie, ni le progrès économique du pays, ni la formation intellectuelle de la masse des uvriers français n'avaient pas encore atteint le niveau qui eut pu favoriser la transformation sociale. C'est bien pourquoi les fruits de la révolution devaient revenir en fin de compte à la classe capitaliste. Dans les autres pays - Italie, Allemagne, Autriche - les ouvriers, dès le début, ne firent qu'aider la bourgeoisie à accéder au pouvoir mais il n'est pas un seul pays où la domination de la bourgeoisie soit possible sans l'indépendance nationale. Aussi la révolution de 1848 devait-elle déboucher sur l'unité et l'indépendance des nations qui en étaient privées jusque-là : l'Italie, l'Allemagne, la Hongrie. Maintenant, c'est le tour de la Pologne. Ainsi, si la révolution de 1848 n'était pas une révolution socialiste, elle a du moins déblayé la route, préparé le terrain pour cette dernière. Le régime bourgeois, qui a suscité dans tous les pays l'essor de la grande industrie, a du même coup créé partout, durant ces derniers quarante-cinq ans, un prolétariat nombreux, bien cimenté et fort ; il a engendré ainsi, comme le dit le Manifeste, ses propres fossoyeurs. Sans le rétablissement de l'indépendance et de l'unité de chaque nation prise à part, il est impossible de réaliser, sur le plan international, ni l'union du prolétariat ni la coopération pacifique et consciente de ces nations en vue d'atteindre les buts ommuns. Essayez de vous représenter une action commune internationale des ouvriers italiens, hongrois, llemands, polonais et russes dans le cadre des conditions d'avant 1848 ! onc, les combats de 1848 n'ont pas été vains. De même les quarante-cinq années qui nous séparent de cette ériode révolutionnaire. Ses fruits commencent à mûrir, et je voudrais seulement que la parution de cette raduction italienne fût bon signe, signe avant-coureur de la victoire du prolétariat italien, de même que la arution de l'original a été le précurseur de la révolution internationale. e Manifeste rend pleine justice au rôle révolutionnaire que le capitalisme a joué dans le passé. L'Italie fut la remière nation capitaliste. La fin du moyen âge féodal, le début de l'ère capitaliste moderne trouvent leur xpression dans une figure colossale. C'est l'Italien Dante, le dernier poète du moyen âge et en même temps le remier poète des temps nouveaux. Maintenant, comme en 1300, s'ouvre une ère historique nouvelle. L'Italie ous donnera-t-elle un nouveau Dante qui perpétuera l'éclosion de cette ère nouvelle, prolétarienne ? Friedrich Engels Londres, 1er février 1893 Le manifeste du Parti Communiste   Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et le tsar, Metternich et Guizot {20} , les radicaux de France et les policiers d'Allemagne. uelle est l'opposition qui n'a pas été accusée de communisme par ses adversaires au pouvoir ? Quelle est 'opposition qui, à son tour, n'a pas renvoyé à ses adversaires de droite ou de gauche l'épithète infamante de ommuniste ? l en résulte un double enseignement. éjà le communisme est reconnu comme une puissance par toutes les puissances d'Europe. l est grand temps que les communistes exposent à la face du monde entier, leurs conceptions, leurs buts et leurs endances ; qu'ils opposent au conte du spectre communiste un manifeste du Parti lui-même. 'est à cette fin que des communistes de diverses nationalités se sont réunis à Londres et ont rédigé le Manifeste suivant, qui est publié en anglais, français, allemand, italien, flamand et danois.   I. Bourgeois et prolétaires {21}   L'histoire de toute société jusqu'à nos jours {22} n'a été que l'histoire de luttes de classes. omme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande {23} et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une guerre ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une guerre qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la destruction des deux classes en lutte. Dans les premières époques historiques, nous constatons presque partout une organisation complète de la société en classes distinctes, une échelle graduée de conditions sociales. Dans la Rome antique, nous trouvons des patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des esclaves ; au moyen âge, des seigneurs, des vassaux, des maîtres de corporation, des compagnons, des serfs et, de plus, dans chacune de ces classes, une hiérarchie particulière. La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n'a pas aboli les antagonismes de classes Elle n'a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles conditions d'oppression, de nouvelles formes de lutte à celles d'autrefois. Cependant, le caractère distinctif de notre époque, de l'époque de la bourgeoisie, est d'avoir simplifié les antagonismes de classes. La société se divise de plus en deux vastes camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées : la bourgeoisie et le prolétariat. Des serfs du moyen âge naquirent les bourgeois des premières agglomérations urbaines ; de cette population municipale sortirent les premiers éléments de la bourgeoisie. La découverte de l'Amérique, la circumnavigation de l'Afrique offrirent à la bourgeoisie naissante un nouveau champ d'action. Les marchés des Indes Orientales et de la Chine, la colonisation de l'Amérique, le commerce colonial, la multiplication des moyens d'échange et, en général, des marchandises donnèrent un essor jusqu'alors inconnu au négoce, à la navigation, à l'industrie et assurèrent, en conséquence, un développement rapide à l'élément révolutionnaire de la société féodale en dissolution. L'ancien mode d'exploitation féodal ou corporatif de l'industrie ne suffisait plus aux besoins qui croissaient sans cesse à mesure que s'ouvraient de nouveaux marchés. La manufacture prit sa place. La moyenne bourgeoisie industrielle supplanta les maîtres de jurande ; la division du travail entre les différentes corporations céda la place à la division du travail au sein de l'atelier même. Mais les marchés s'agrandissaient sans cesse : la demande croissait toujours. La manufacture, à son tour, devint insuffisante. Alors, la vapeur et la machine révolutionnèrent la production industrielle. La grande industrie moderne supplanta la manufacture ; la moyenne bourgeoisie industrielle céda la place aux millionnaires de l'industrie, aux chefs de véritables armées industrielles, aux bourgeois modernes. La grande industrie a créé le marché mondial, préparé par la découverte de l'Amérique. Le marché mondial accéléra prodigieusement le développement du commerce, de la navigation, des voies de communication. Ce développement réagit à son tour sur l'extension de l'industrie ; et, au fur et a mesure que l'industrie, le commerce, la navigation, les chemins de fer se développaient, la bourgeoisie grandissait, décuplant ses capitaux et refoulant à l'arrière-plan les classes léguées par le moyen âge. La bourgeoisie, nous le voyons, est elle-même le produit d'un long développement, d'une série de révolutions dans le mode de production et les moyens de communication. À chaque étape de l'évolution que parcourait la bourgeoisie correspondait pour elle un progrès politique. Classe opprimée par le despotisme féodal, association armée s'administrant elle-même dans la commune {24} , ici, république urbaine indépendante, là, tiers état taillable et corvéable de la monarchie, puis, durant la ériode manufacturière, contrepoids de la noblesse dans la monarchie féodale ou absolue, pierre angulaire des randes monarchies, la bourgeoisie, depuis l'établissement de la grande industrie et du marché mondial, s'est inalement emparée de la souveraineté politique exclusive dans l'État représentatif moderne. Le gouvernement oderne n'est qu'un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière. a bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire. artout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous es liens complexes et variés qui unissent l'homme féodal à ses « supérieurs naturels «, elle les a brisés sans pitié our ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du  paiement au comptant «. Elle a noyé les frissons sacrés de l'extase religieuse, de l'enthousiasme chevaleresque, e la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle ne simple valeur d'échange ; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l'unique et mpitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l'exploitation que masquaient les illusions religieuses t politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale. a bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu'on onsidérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à es gages. a bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n'être ue de simples rapports d'argent. a bourgeoisie a révélé comment la brutale manifestation de la force au moyen âge, si admirée de la réaction, rouva son complément naturel dans la paresse la plus crasse. C'est elle qui, la première, a fait voir ce dont est capable l'activité humaine. Elle a créé de tout autres merveilles que les pyramides d'Égypte, les aqueducs romains, les cathédrales gothiques ; elle a mené à bien de tout autres expéditions que les invasions et les croisades {25} . La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire es rapports de production, c'est-à-dire l'ensemble des rapports sociaux. Le maintien sans changement de 'ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition remière de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le ystème social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l'époque bourgeoise de toutes les récédentes. Tous les rapports sociaux, figés et couverts de rouille, avec leur cortège de conceptions et d'idées ntiques et vénérables, se dissolvent ; ceux qui les remplacent vieillissent avant d'avoir pu s'ossifier. Tout ce qui vait solidité et permanence s'en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin 'envisager leurs conditions d'existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés. oussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut 'implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations. ar l'exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la onsommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l'industrie sa base ationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées ar de nouvelles industries, dont l'adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations ivilisées, industries qui n'emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues es régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais ans toutes les parties du globe. À la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des esoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. À a place de l'ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des elations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle e l'est pas moins des productions de l'esprit Les oeuvres intellectuelles d'une nation deviennent la propriété ommune de toutes. L'étroitesse et l'exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles et de la ultiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle. ar le rapide perfectionnement des instruments de production et l'amélioration infinie des moyens de ommunication, la bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation jusqu'aux nations les plus barbares. Le on marché de ses produits est la grosse artillerie qui bat en brèche toutes les murailles de Chine et contraint à a capitulation les barbares les plus opiniâtrement hostiles aux étrangers. Sous peine de mort, elle force toutes es nations à adopter le mode bourgeois de production ; elle les force à introduire chez elle la prétendue ivilisation, c'est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image. a bourgeoisie a soumis la campagne à la ville. Elle a créé d'énormes cités ; elle a prodigieusement augmenté la opulation des villes par rapport à celles des campagnes, et par là, elle a arraché une grande partie de la opulation à l'abrutissement de la vie des champs. De même qu'elle a soumis la campagne à la ville, les pays arbares ou demi-barbares aux pays civilisés, elle a subordonné les peuples de paysans aux peuples de ourgeois, l'Orient à l'Occident.

« Le manifeste duParti Communiste   Un spectre hantel’Europe : lespectre ducommunisme.

Touteslespuissances delavieille Europe sesont unies en une Sainte-Alliance pourtraquer cespectre : lepape etletsar, Metternich etGuizot {20} , les radicaux deFrance etles policiers d’Allemagne. Quelle estl’opposition quin’apas étéaccusée decommunisme parsesadversaires aupouvoir ? Quelleest l’opposition qui,àson tour, n’apas renvoyé àses adversaires dedroite oudegauche l’épithète infamante de communiste ? Il en résulte undouble enseignement. Déjà lecommunisme estreconnu commeunepuissance partoutes lespuissances d’Europe. Il est grand temps quelescommunistes exposentàla face dumonde entier,leursconceptions, leursbutsetleurs tendances ; qu’ilsopposent auconte duspectre communiste unmanifeste duParti lui-même. C’est àcette finque descommunistes dediverses nationalités sesont réunis àLondres etont rédigé leManifeste suivant, quiestpublié enanglais, français, allemand, italien,flamand etdanois.   I. Bourgeois etprolétaires {21}   L’histoire detoute société jusqu’à nosjours {22} n’a étéque l’histoire deluttes declasses. Homme libreetesclave, patricien etplébéien, baronetserf, maître dejurande {23} et compagnon, enun mot oppresseurs etopprimés, enopposition constante,ontmené uneguerre ininterrompue, tantôtouverte, tantôtdissimulée, uneguerre quifinissait toujours soitparune transformation révolutionnaire delasociété toutentière, soitparladestruction desdeux classes enlutte. Dans lespremières époqueshistoriques, nousconstatons presquepartoutuneorganisation complètedela société enclasses distinctes, uneéchelle graduée deconditions sociales.DanslaRome antique, noustrouvons des patriciens, deschevaliers, desplébéiens, desesclaves ; aumoyen âge,desseigneurs, desvassaux, desmaîtres de corporation, descompagnons, desserfs et,deplus, danschacune deces classes, unehiérarchie particulière. La société bourgeoise moderne,élevéesurlesruines delasociété féodale, n’apas aboli lesantagonismes de classes Ellen’afait que substituer denouvelles classes,denouvelles conditions d’oppression, denouvelles formes delutte àcelles d’autrefois. Cependant, lecaractère distinctifdenotre époque, del’époque delabourgeoisie, estd’avoir simplifié les antagonismes declasses.

Lasociété sedivise deplus endeux vastes camps ennemis, endeux grandes classes diamétralement opposées :labourgeoisie etleprolétariat. Des serfs dumoyen âgenaquirent lesbourgeois despremières agglomérations urbaines ;decette population municipale sortirentlespremiers éléments delabourgeoisie. La découverte del’Amérique, lacircumnavigation del’Afrique offrirentàla bourgeoisie naissanteunnouveau champ d’action.

Lesmarchés desIndes Orientales etde laChine, lacolonisation del’Amérique, lecommerce colonial, lamultiplication desmoyens d’échange et,engénéral, desmarchandises donnèrentunessor jusqu’alors inconnuaunégoce, àla navigation, àl’industrie etassurèrent, enconséquence, undéveloppement rapide àl’élément révolutionnaire delasociété féodale endissolution. L’ancien moded’exploitation féodaloucorporatif del’industrie nesuffisait plusauxbesoins quicroissaient sans cesse àmesure ques’ouvraient denouveaux marchés.Lamanufacture pritsaplace.

Lamoyenne bourgeoisie industrielle supplantalesmaîtres dejurande ; ladivision dutravail entrelesdifférentes corporations cédala place àla division dutravail ausein del’atelier même. Mais lesmarchés s’agrandissaient sanscesse : lademande croissaittoujours.

Lamanufacture, àson tour, devint insuffisante.

Alors,lavapeur etlamachine révolutionnèrent laproduction industrielle.

Lagrande industrie moderne supplanta lamanufacture ; lamoyenne bourgeoisie industriellecédalaplace auxmillionnaires de l’industrie, auxchefs devéritables arméesindustrielles, auxbourgeois modernes. La grande industrie acréé lemarché mondial, préparéparladécouverte del’Amérique.

Lemarché mondial accéléra prodigieusement ledéveloppement ducommerce, delanavigation, desvoies decommunication.

Ce développement réagitàson tour surl’extension del’industrie ; et,aufur etamesure quel’industrie, le commerce, lanavigation, leschemins defer sedéveloppaient, labourgeoisie grandissait, décuplantsescapitaux et refoulant àl’arrière-plan lesclasses léguées parlemoyen âge. La bourgeoisie, nouslevoyons, estelle-même leproduit d’unlongdéveloppement, d’unesériederévolutions dans lemode deproduction etles moyens decommunication. À chaque étapedel’évolution queparcourait labourgeoisie correspondait pourelleunprogrès politique.

Classe opprimée parledespotisme féodal,association armées’administrant elle-mêmedanslacommune {24}. »

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