Premier essai réussi du lancement de la fusée européenne

« Mais il faut encore ramener à sa température nominale (- 167 degrés Celsius) l'hélium de pres­ surisation du troisième étage, qui s'est réchauffé pendant ces dix minutes d'interruption.

18 h 8 mn 38 s.

-Reprise de la séquence du contrôle automatique (h- 6 mn).

Tout se dérou­ lera bien cette fois-ci.

18 h 14 mn 38 s.

-Mise à feu des moteurs du premier étage.

Ariane commence à s'élever trois secondes plus tard.

18 h 17 mn 8 s.

-Séparation du premier étage et allumage du second, à 51 kilomètres d'altitude.

18 h 19 mn 26 s.

-Séparation du deuxième étage, suivie après quatre secondes de l'allumage du troisième (cet allumage était considéré comme l'étape présentant le plus grand risque d'échec).

Ariane suit exactement sa trajectoire nominale.

18 h 22 mn.

-Les radars indiquent qu'Ariane est légèrement au-dessus de sa trajectoire nomi­ nale, ce qui semble indiquer une poussée du troi­ sième étage un peu plus forte qu'on ne l'attendait.

De fait, la fin de propulsion interviendra une quinzaine de secondes avant l'instant prévu.

18 h 29 mn 50 s.

-Le troisième étage se sépare de la capsule technologique de mesures, seul « satellite ,, emporté pour ce premier tir.

Les radars indiquent que la capsule suit la trajectoire nominale.

18 h 55 mn.

-L'orbite suivie par la capsule a les paramètres suivants : périgée 202,6 km (valeur prévue 201,5 km); apogée 35 996,2 km (valeur prévue 35 744 km); période 635,12 minutes (valeur prévue 630,32 minutes).

Nogues/Sygma Après deux faux-départs, la fusée européenne Ariane a enfin pris son envol, le 24 décembre.

A 18 h 14 mn 38 s.

heure de Paris, le premier lanceur européen s'est en effet élevé au-dessus de la Base Spatiale de Kourou en Guyane.

La salle de contrôle du centre spatial de Kourou (Guyanne) "' E Cl >­(/). »