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Prix Nobel 1974 de physique aux deux savants britanniques Martin Ryle et Antony Hewish pour leur étude sur les pulsars

Publié le 16/12/2011

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physique

Le professeur P.J. Flory a établi les équations mathématiques qui expliquent de façon relativement simple le phénomène de la polycondensation. Ces dernières années, il a effectué de nombreuses recherches sur les polymères biologiques comme les albumines et les acides nucéliques.

 

Le prix Nobel de physique pour l'année 1974 à été décerné le 15 octobre aux professeurs britanniques Martin RYLE et Antony HEWISH, attachés tous les deux à l'observatoire Mullard de radio-astronomie de Cambridge. Dans sa citation l'Académie des sciences de Suède précise que le prix a été accordé à Martin Ryle pour ses observations et inventions, en particulier dans la technique de la « synthèse d'ouverture « et à Antony Hewish pour le rôle décisif qu'il a joué dans la découverte de ces radio-sources que sont les pulsars.

physique

« polymérisation, c'est-à-dire par union d'un en­ semble de molécules identiques qui vont former une nouvelle molécule beaucoup plus grosse (macromolécule).

Tandis que le caoutchouc, la soie, la cellulose sont des polymères naturels, les matières plastiques, le nylon, le tergal sont des polymères artificiels.

Le professeur P.J.

Flory a établi les équations mathématiques qui expliquent de façon relati­ vement simple le phénomène de la polyconden­ sation.

Ces dernières années, il a effectué de nombreuses recherches sur les polymères bio­ logiques comme les albumines et les acides nucéliques.

Création par les Russes puis par les Américains de l'élément chimique 106, le plus lourd jamais produit Les Russes avaient annoncé depuis le mois de juin 1974 la création par l'équipe de phy­ siciens du professeur G.

Flerov, à l'Institut de recherches nucléaires de Doubna, près de Mos­ cou, d'un élément chimique nouveau : l'élément 106, qui était le plus lourd jamais réalisé jus­ qu'ici.

Cet élément, au noyau formé de 106 protons, avait été obtenu par bombardement du plomb 208 avec des atomes accélérés de chrome 54.

Au début du mois d'octobre, les Américains ont confirmé la possibilité d'une telle création, venant eux-mêmes de réaliser l'élément lourd 106 au laboratoire de Berkeley dirigé par le professeur A.

Ghiorso.

Une nouvelle particule élémentaire fort lourde et de longue survie mise en évidence par les savants américains Il a été annoncé dans la seconde quinzaine du mois de novembre 1974 qu'une nouvelle particule élémentaire, à laquelle n'a pas encore été donnée une dénomination officielle, a été successivement découverte par des physiciens américains du laboratoire national de Brookha­ ven dirigé par le professeur Samuel Ting, puis par ceux du Centre de l'accélérateur liné­ aire de Stanford, dirigé par le professeur Burton Richter, et enfin confirmée par le labo­ ratoire de Frascati en Italie.

Cette particule est appelée « particule psi » par certains savants et particule T (pour rap­ pèlèr le nom du professeur Ting) par d'autres.

Correspondant au niveau d'énergie de 3105 milliards d'électrons-volts à l'accélérateur de Stanford, elle constitue une des plus lourdes particules découverte jusqu'ici.

La durée de sa survie est, à l'échelle de l'atomistique, spé­ cialement longue, car elle met un centième de milliardième de milliardième de seconde pour se désintégrer en d'autres particules lourdes.

L'U.R.S.S.

dispose maintenant du plus grand télescope du monde 6 m de diamètre et 850 tonnes L'observatoire américain du Mont Palomar, en Californie, abritait depuis 1948 le plus grand télescope optique du monde, dont le miroir atteignait 5 m de diamètre et la puis­ sance optique plus de 4 7 milliards de milliards de kilomètres.

Le record américain de la puissance.

de ce télescope est aujourd'hui largement battu.

Le nouveau télescope soviétique, dont l'entrée en service a été annoncée le 5 novembre, offre une portée de 10 milliards d'années-lumière, soit près de 95 milliards de milliards de kilomètres, ceci grâce à un miroir de 6 m de diamètre pour une épaisseur de 65 cm, un poids de 42 tonnes et une longueur focale de 24 mètres.

L'ensemble de l'installation représente une masse de 850 tonnes, dont 300 tonnes pour le seul tube du télescope.

Sur le plan technique, le télescope russe se meut sur une monture azimutale, à l'inverse des autres grands télescopes, y compris celui du Mont Palomar, dont la monture est équa­ toriale.

Un calculateur digital assure la perma­ nence de la visée.

C'est près du village de Zelenchukskaya, dans le Caucase, à 120 km de Sotchi qu'est implanté dans un site à 2070 rn d'altitude, à l'abri de la pollution et dont le micro-climat offre une moyenne annuelle de 120 nuits claires le nou­ veau télescope russe, aujourd'hui le plus grand du monde.

U.R.S.S.

Mission manquée de la sonde Luna 23 lancée sur la lune Les Russes ont lancé le 28 octobre vers la lune et placé sur orbite le 2 novembre la sta­ tion orbitale automatique Luna 23.

Mais le 9 novembre, l'agence Tass précisait que l'engin avait été endommagé lors de son alunissage et était resté muet.

Vol sur orbite du vaisseau spatial Soyouz 16 Dans le cadre de la préparation du · vol commun Etats-Unis-U.R.S.S.

qui, le 15 juillet prochain, doit voir se réaliser l'amarrage d'un vaisseau spatial Soyouz avec une cap~ule Apollo, les soviétiques ont mis sur orbite le 2 décembre l'engin SoJJouz 16 ayant à son bord les deux cosmonautes Anatoly Filiptchenco et Nicolaï Roukavichnikov.

Après diverses expé­ riences dans l'espace, le vaisseau spatial russe a repris six jours plus tard contact avec la Terre, soit le 8 décembre dans la région du Kazakhstan.. »

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