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Prix Nobel 1975 de physique à A. Bohr, B. Mottelson et J. Rainwater

Publié le 16/12/2011

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physique

 

Le prix Nobel 1975 de physique a été conjointement décerné le 17 octobre par l'Académie suédoise des sciences aux trois savants suivants pour leurs travaux sur les modèles de noyaux d'atomes : - le professeur danois Aage BoHR né le 19 juin 1922 à Copenhague, fils du profe;seur Niels Bohr qui obtint le prix Nobel en 1922, directeur depuis 1963 après y avoir été professeur de l'Institut de physique théorique de Copenhague; - le chercheur Benjamin MoTTELSON, né en 1926 aux Etats-Unis et naturalisé danois; - le professeur américain James RAINWATER né le 9 décembre 1917 à Council, attaché successivement au laboratoire du cyclotron Nevis puis au laboratoire national d'Oak-Ridge.

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« ont, après un voyage d'environ quatre mois et demi depuis la Terre et alors ·qu'elles évo­ luaient depuis deux jours en trajectoire ellip­ tique allongée avec apogée de 1 500 'km autour de la planète Vénus, largué par parachute à 2 200 km l'une de l'autre deux capsules sur cette planète.

Les instruments des capsules avaient pu être automati'quement refroidis jusqu'à - 10 degrés C pour résister avec plus d'efficacité à la haute température de la surface de Vénus.

Au moment de l'impact de la capsule lâchée par Vénus 9, la planète se trouvait dis­ tante de 90 millions de :kilomètres de la Terre.

Caractéristiques de la planète Vénus Signalons tout d'abord, pour rappel, ·quelques caractéristiques de la planète Vénus.

Il s'agit de la deuxième planète du système solaire, son orbite se situant entre ceUe de Mercure et celle de la Terre.

Plus voisine, de même que Mercure, du Soleil que de la Terre, Vénus est pour cette raison classée parmi les « planètes inférieures », se montrant seulement à faible distance angulaire du Soleil.

Il n'est possible de la voir que peu avant le lever du Soleil et p.eu après son coucher, mais jamais en pleine nuit.

Elle tourne toujours la même face vers le Soleil.

Tournant sur elle-même en 243 jours, la planète Vénus a un diamètre de 12 400 km contr.e 12 756 pour la Terre.

Sa masse (0,82 pour 1 à la Terre) et sa densité (4,85 pour 5,52 à la Terre) sont donc assez proches de celles de notre globe.

Astre le plus voisin de la Terre, elle peut s'en approcher jusqu'à 40 millions de 'kilo­ mètres.

L'épaisseur moyenne des nuag.es qui l'entourent est d'une trentaine de kilomètres.

Données nouvelles apportées par les sondes Vénus 9 et Vénus 10 Les photographies envoyées à la Terr.e dès le contact des capsules Vénus 9 et Vénus 10 avec la surface de « l'Etoile du Berger » se sont révélées d'une netteté remarquable et leur examen a constitué pour les astronomes un ob­ jet d'étonnement.

On pensait jusqu'ici que le sol de Vénus était formé d'une suite de dunes au reli.ef changeant sous l'effet de tempêtes de vent.

Mais il n'en est rien, les clichés transmis étant très différents selon qu'ils émanaient de la capsule Vénus 9 ou de la capsule Vénus 10 situées à 2 200 kilomètres l'une de l'autre.

Ceux de la capsule Vénus 9 ont montré des amon­ cellements de roches grisâtres aux arêtes tran­ chantes et de toutes dimensions; ceux de la capsule Vénus 10 ont révélé un sol vallonné avec des plaques circulaires qui pourraient être, soit des roches érodées, soit des amas de laves refroidies.

Le contour de Vénus n'est donc pas uniforme et cette planète semble encore jeune et en pé­ riod.e de transformations géologiques.

Aucun sommet montagneux n'atteindrait 3 'km d'alti­ tude.

Des cratères, dont l'un au moins de gran­ des dimensions (150 km de diamètre) ont été repérés.

La vitesse du vent, mesurée au sol, n'a été que d'une douzaine de km/h.

La composition de l'atmosphère, qui est transparente, est hien, grâce aux confirmations apportées par les ins­ truments de Vénus 9 et Vénus 10, celle déjà connue après les expériences des sondes spa­ tiales précédentes : 93 '% à 97 % de gaz carbo­ nique, absence d'oxygène mais traces de vapeur d'eau.

Les nouveaux résultats obtenus par les son­ des soviétiques Vénus 9 et Vénus 10 confirment que toute végétation et toute vie semblent bien exclues sur la planète Vénus.

U.R.S.S.

Arrimage du vaisseau spatial inhabité Soyouz 20 avec le laboratoire Saliout 4 en orbite autour de la Terre Après le lancement, le 15 juillet, du vaisseau spatial Soyouz qui s'est accolé au vaisseau spatial américain Apollo pour l'expérience amé­ ri.cano-soviétique si bien réussie de jonction dans l'espace, les Russes ont lancé le 17 novem­ bre 1975 un nouveau vaisseau spatial, celui-ci inhabité : Soyouz 20 qui est venu automatique­ ment s'arrimer au laboratoire orbital Saliout 4 tournant autour de la Terre depuis le 26 décembre 1974 sur une orbite à peu près cir­ culaire à 350 km d'altitude.

Rappelons que la station orbitale Saliout 4 a précédemment reçu la visite de deux équipages soviétiques qui y ont stationné pour leurs ex­ périences : l'équipage Alexei Goulariev et Gue­ orgui Grechko pendant 29 jours entre le 12 jan­ vier et le 9 février 1975, et l'équipage Vitali Sevastianov et Piotr Klimouk pendant 63 jours entre le 23 mai et le 26 juillet 1975.

L'expérience de l'arrimage automatique entre deux laboratoires du type Soyouz et Saliout poursuit les buts suivants : effectuer le lance­ ment depuis la Terre de stations non habitées transportant du carburant, des appareils ex­ périmentaux et des vivres sur un laboratoire orbital ayant à son bord des cosmonautes.

Grâce à l'arrimage automatique, une station peut ainsi être montée dans l'espace par lancement suc­ cessif de plusieurs compartiments qui viennent s'ass.embler l'un à l'autre, préparation à la tech­ nique d'installation de stations orbitales perma­ nentes.. »

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