Devoir de Philosophie

Résumé de la première journée de L'Heptaméron de Marguerite de Navarre

Publié le 19/11/2011

Extrait du document

 

                                Prologue

 

En septembre, beaucoup de personnes se rendent au bain pendant trois semaines pour leur santé. Quand ils repartent, la pluie se met à tomber fortement et gêne ces gens qui rentraient. Ils essaient par les montagnes, les chemins, vont à Barcelone, à Narbonne… Une veuve, Oisille, se rend à Notre Dame de Sarrance. Deux gentilshommes suivent cachés un couple de mariés, mais il y a une attaque de bandouliers dans l’hôtel qui fait un mort parmi les personnes qui rentrent. Le marié s’appelle Hircan, sa femme Parlamente, la veuve Longarine, les gentilshommes Dagoucin et Saffredent. Ils sont ensuite logés dans un clocher par des abbés. Ils y retrouvèrent Nomerfide et Ennasuite, deux femmes attaqués par un ours sur leur retour. Géburon y arrive attaqué par des hommes qui s’enfuient ensuite. Le soir, un abbé vient et explique que sur le chemin, il a vu un gentilhomme, Simontaut, échapper de peu à la mort dans une rivière à forts courants. Les gentilshommes sont heureux car ils connaissent Simontaut et Oisille. Ils se rendent à Notre Dame de Sarrance pour les retrouver. Oisille leur conseille de s’intéresser aux textes Saints pour passer le temps le matin, et pour le passe-temps de l’après-midi, ils choisissent de raconter chacun leur tour des histoires chaque jour.

 

                               Première nouvelle, par Simontaut

 

A Alençon, le procureur Saint-Aignan était marié à une femme qui le trompait avec le noble évêque de Sées par avarice, et avec le fils du lieutenant, du Mesnil, par amour. Un soir qu’elle avait donné rendez-vous à du Mesnil à la campagne, l’évêque vient plus tôt que prévu (le lendemain) pour la voir et du Mesnil rentre alors, et la quitte. La femme dit alors à son mari qu’elle doit partir car du Mesnil s’en prenait à son honneur. Le mari accepte mais du Mesnil vient à Argentan la retrouver pour lui jurer qu’il ne s’en prend pas à son honneur. Elle l’envoie voir son mari pour le lui dire et garde un de ses serviteurs. A la nuit tombée, elle envoie un de ses serviteurs chercher du Mesnil pour le voir et lui tendre un piège. Son mari avait placé des hommes et l’entendant arriver envoya Thomas Guérin le tuer à coups d’épée. Pour cacher ce meurtre, ils brûlent le corps, font tout pour que la chambrière ne soit plus crue… Le duc et la duchesse donne dix écus à Saint-Aignan et sa femme pour qu’ils fuient le royaume. Le procès est fait sans eux et ils sont accusés de ce meurtre car les témoignages sont pris et les os retrouvés. Ils sont condamnés à la mort, à verser quinze cents écus au père et leurs biens sont confisqués. En Angleterre, ils servent bien le roi qui demande leur grâce mais le roi de France refuse, envoyant le procès en Angleterre. Ils rentrent en France déguisés pour essayer d’échapper à l’amende grâce à Gallery. Sa femme voit que son mari reste longtemps avec Gallery, elle les épie donc et découvre que son mari veut sauver le roi pour en être aimé et le chancelier d’Alençon, et veut tuer le père de du Mesnil, la sœur du Roi et sa femme. Elle se décide donc à le tuer la première. Son oncle, Néaufle, va en avertir la mère du Roi qui convoque Gallery et apprendre le procès qu’ils ont fait. Le roi, apprenant qu’ils veulent tuer sa sœur, veut les tuer mais sa sœur lui demande de les sauver. Ils sont donc envoyés à Marseille pour travailler en captivité aux galères. Sa femme, elle, continue son péché et meurt misérablement.

 

                               Seconde nouvelle, par Oisille

 

A Amboise, un muletier servait la reine de Navarre et va la voir à Blois alors qu’elle accouche pour être payé. Pendant ce temps, sa femme reste à Amboise. Un valet avait déjà avoué l’aimer mais elle l’avait repris et il l’avait caché. Mais alors que son maître est parti, il en profite pour avoir par la force ce qu’il souhaite. Il la rejoint mais celle-ci refuse et court. Comme une bête, alors qu’elle lui échappe, il lui donne des coups d’épée pour qu’elle accepte. Elle continue de courir pour lui échapper mais à force, elle perd beaucoup de sang et alors qu’elle ne peut plus se défendre, il la prend par force.

Ensuite, il s’enfuit et personne ne le retrouve jamais. La jeune fille d’une dizaine d’années qui dormait avec la femme et qui s’était caché sous le lit trouve la femme inconsciente et appelle au secours. Des chirurgiens viennent tenter de sauver la femme mais elle meurt quelques heures plus tard. Une fois morte et ensevelie, son mari rentre et découvre sa femme qui allait être enterrée. Un grand hommage lui est fait car elle avait été vertueuse.

 

                               Troisième nouvelle, par Saffredent

 

A Naples, un gentilhomme avait été donné d’épouser, pour ses perfections, une jolie jeune fille. Ils s’entendent très bien. Un jour, le Roi se rend dans chaque maison pour le Carnaval et chacun cherche à le mieux recevoir. Dans cette maison, il est très bien reçu et il voudrait rompre l’accord de ces jeunes gens car il apprécie la femme. Pour oublier cette passion, du fait de la grande amitié des jeunes gens, il fait des festins avec eux et d’autres seigneurs. Il voyait que la femme accepterait le roi si son mari n’était pas là donc le roi envoie celui-ci à Rome pour plusieurs semaines et réconforte la femme. Elle tombe alors amoureuse du Roi avant que son mari ne rentre. Elle décide alors de voir le Roi quand son mari part à la campagne. Mais son mari comprend vite ce qu’il s’est passé mais il décide de ne pas le montrer pour rester avec sa femme. Il va voir la Reine qui est au courant et préfère garder les honneurs même sans le plaisir. Pour se venger et avoir du plaisir, la Reine et le mari se mirent donc ensemble et se voyaient quand leurs compagnons se voyaient. Le gentilhomme place un jour sur sa maison et celle du Roi une tête de cerf qui dit que ce n’est pas parce que le Roi cache son secret au serf que le serf doit dire le sien, et que ceux qui portent des cornes ne sont pas décoiffés et donc que celui qui les porte le plus légèrement et en fait, celui qui fait semblant de ne pas les avoir.

 

                               Quatrième nouvelle, par Ennasuite

 

Au le pays de Flandres, une veuve vit avec son frère, mari d’une princesse mais fort fâcheuse. Dans sa maison, un gentilhomme tombe amoureux de la veuve et cherche à la séduire. Elle refuse ses avances mais un soir, il essaie de la rejoindre dans son lit. Il y parvint mais celle-ci le frappe et le griffe, appelant sa femme de chambre. Il s’en va donc précipitamment et ne doit pas être vu pour ne pas perdre son amitié. La veuve pense que c’est l’hôte de la maison qui a fait ça, et non pas quelqu’un de la maison de son frère. Elle a d’ailleurs raison, et elle veut donc le prouver en voyant son visage. Mais sa dame de chambre la convint de ne pas se venger pour ne pas attirer son déshonneur. Elle n’en parle donc pas. Et sa dame lui conseille de faire attention de ne pas tomber amoureuse. Le lendemain, l’hôte se fait porter si malade qu’il ne peut voir la lumière. Le roi s’en va donc sans lui dire au revoir avec sa femme et sa sœur. La veuve est donc sûre que c’est bien lui qui est venu et elle en est sûre lorsqu’elle le revoit à la cour puisqu’il rougit et garde son amour.

 

                               Cinquième nouvelle, par Géburon

 

Près de Niort, à Coulon, une batelière fait passer des gens jour et nuit. Un jour, elle fait passer deux Cordeliers et ceux-ci pour faire passer le temps du voyage veulent la forcer à l’amour. Elle refuse et ils veulent donc la prendre par force ou la jeter à la rivière. Elle leur fait jurer de ne jamais en parler et elle leur dit qu’elle les prendra un à la fois. Elle pose le plus vieux sur une île et lui dit qu’elle va poser le plus jeune ailleurs. Mais elle laisse les deux seuls. Les deux religieux la prient de les ramener au port. Elle refuse et rentrant au port envoie sa famille et la justice les rechercher. Honteux, ils se cachent sur l’île mais sont attrapés et jugés.

 

                               Sixième nouvelle, par Nomerfide

 

Un valet du duc d’Alençon était borgne et marié à une femme plus jeune qu’il voyait rarement du fait de son travail pour son maître. Sa femme tombe alors amoureuse d’un jeune homme et cet amour se sait et arrive à son mari. Celui-ci ne peut le croire car sa femme reste amie avec lui. Mais, honteux, il veut se venger d’elle. Il lui annonce qu’il part quelques jours et elle en profite pour appeler son amant. Mais son mari revient pour les surprendre. Elle fait semblant de ne pas le reconnaître pour laisser le temps à son amant de se rhabiller. Puis, elle va lui ouvrir et lui cache un œil pour lui demander si il voit à nouveau et pour laisser son amant sortir. Mais, le mari s’en doute et laisse sa femme désolée mais celle-ci par excuses et larmes retournent avec lui.

 

                               Septième nouvelle, par Hircan

 

A Paris, un marchand aimé de sa voisine, profite de cet amour pour couvrir un amour plus honorable. Elle accepte d’être trompée, mais sa mère se doute de cet amour et le lui interdit en la menaçant de la mettre au couvent. La jeune fille, préférant son amour à sa mère, continue de le voir. Un jour, sa mère risque de les surprendre et pour sauver l’honneur de la jeune fille, le marchand court embrasser la mère et lui court après.

 

                               Huitième nouvelle, Longarine

 

A Alès, Bornet, marié, tombe amoureux de sa chambrière. Très proche de son voisin, Sandras, il lui avoue son amour. Mais la chambrière refuse et avertit sa maîtresse. Cette dernière lui demande de l’aider pour tendre un piège à son mari. Elle prend alors la place de la chambrière la nuit où ils ont rendez-vous. Le mari la rejoint puis laisse son compagnon la rejoindre, en croyant la laisser avec sa chambrière. Le compagnon prend l’anneau de la femme, mais celle-ci croit que c’est son mari. Le lendemain, grâce à l’anneau, le mari comprend ce qu’il s’est passé mais il ne l’avoue pas à sa femme et préfère s’excuser auprès d’elle. Il fait promettre à son voisin de ne pas révéler sa honte mais bientôt, la nouvelle se répand.

 

                               Neuvième nouvelle, Dagoucin

 

Entre le Dauphiné et la Provence, un jeune homme aimait une femme de haute société. Il l’aime et ne veut pas lui dire, préférant mourir que la déshonorer. Mais elle apprend son amour et se trouve honorée d’être aimée d’un homme si vertueux. Mais certains vont prévenir la mère de la jeune fille et la mette en garde sur le gentilhomme. Sûre de l’honnêteté du garçon, elle lui demande tout de même, pour éviter le scandale, qu’il vienne moins pendant quelques temps. Mais pendant cette absence, il apprend que la fille va être mariée à un homme un peu plus riche que lui. Il dépérit et continue d’aller la voir jusqu’à ce qu’il doive rester alité. Il ne la prévient pas mais certains en avertissent la mère de la jeune fille. La mère et la fille, elles, auraient préféré que la fille se marie avec le gentilhomme plutôt que d’avoir les biens de l’autre. Ces deux femmes vont voir le gentilhomme, qui allait mourir. Voyant son amie à nouveau, il saute du lit et il avoue qu’il préfère mourir puisqu’il ne pourra pas rendre la jeune fille heureuse. La mère lui annonce que s’il retrouve la santé, il se mariera avec la jeune fille mais le jeune homme comprend que c’est simplement pour le remettre mieux. Il demande alors simplement qu’elle vienne près de lui et l’embrasse, ce qu’elle accepte. Puis quand il la reprend dans ses bras, il meurt. Elle reste alors dans ses bras et ensuite, aucun mari n’a pu la rendre heureuse.

 

                               Dixième nouvelle, Parlamente

 

En Espagne, en Aragon, une jeune veuve avait un fils et une fille, Floride. Un jour, la veuve se rend chez le vice-roi et Amadour, un jeune vertueux de dix-huit ans, y rencontre alors et tombe amoureux de Floride, qui n’a que douze ans. Il est donc prêt à attendre qu’elle grandisse et l’aime en secret. Une autre fille est présente, c’est Avanturade, la fille d’un voisin. Amadour, sachant qu’elle est proche de Floride, se rapproche d’elle pour mieux connaître Floride. Il apprend que Floride aime bien le fils de l’Infant fortuné mais que le jeune duc de Cardonne aimerait l’épouser aussi. Il prépare donc un mariage avec Avanturade et cherche à se rapproche du fils de l’Infant pour devenir un serviteur de Floride. Après le mariage, il devient très proche de la famille de la veuve, la comtesse d’Arande. Floride se confie à lui et lui avoue l’amour qu’elle porte au fils de l’Infant. Il part ensuite à la guerre pendant deux ans et envoie des lettres à sa femme où il parle souvent de Floride et où celle-ci lui répond. Il rentre trois ans plus tard et son amour pour Floride a grandit. Floride, elle, aime beaucoup Avanturade et Amadour mais ne se doute pas de l’amour de celui-ci. Une jeune femme, Poline, arrive à la cour et elle comprend qu’il n’aime pas sa femme. Il se décide alors à avouer son amour à Floride et le fait. Il lui explique aussi que c’est Poline qui l’a convaincu de lui parler. Floride trouve cette amitié entre Poline et lui mauvaise, Avanturade devient jalouse de Poline. Floride commence à tomber amoureuse d’Amadour et ils se voient souvent pour discuter. Le roi de Tunis attaque l’Espagne qui est déjà en guerre avec la France. Amadour est fait prisonnier et il reste deux ans au service du roi de Tunis. Avanturade est gravement malade et Floride est triste de ne pas voir Amadour mais elle le cache à sa mère. La mère de Floride voit le duc de Cardonne qui lui demande d’organiser le mariage entre lui et sa fille, ce qu’elle fait. Avanturade se rend au mariage. Floride est triste de ne pas être marié avec le fils de l’Infant et aussi de ne plus voir Amadour. Amadour rentre et les femmes en sont contentes. Mais le Roi le demande à nouveau, ce qui tue sa femme qui s’évanouit. Avant de partir, Floride console Amadour et en profite pour essayer de lui faire parler de leur amour. Mais Floride est surprise qu’il oublie son honneur et elle s’en va. Le lendemain, Amadour s’en va, énervé, mais son amour étant plus fort, il va parler à la comtesse, la mère de Floride pour lui raconter leurs sentiments. Floride est furieuse qu’il lui ait avoué. Mais il part à la guerre et ils correspondent par lettres. Deux ou trois ans plus tard, la comtesse organise une rencontre entre Amadour et Floride mais Floride refuse toujours pour son honneur. Elle appelle sa mère au secours et Amadour ne dit pas la vérité, en disant qu’elle a mal pris le fait qu’il ait voulu lui baiser la main. Ils parlent ensuite encore ensemble. Plus tard, Floride essaie de tromper Amadour en lui parlant d’une amie à elle, Lorette, avec qui il fait l’amour. Le mari de Lorette, jaloux, veut alors tuer Amadour. Celui-ci repart en guerre et meurt, tuer par des Maures. Floride apprenant ce décès devient religieuse et meurt heureuse de retrouver Dieu, qui est celui qui lui a pris Amadour pour l’empêcher de se déshonorer.

Liens utiles