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tendrement deux mots, sans l'avoir voulu, sans avoir pensé à lui.

Publié le 15/12/2013

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tendrement deux mots, sans l'avoir voulu, sans avoir pensé à lui. Mon amour, s'entendait-elle murmurer. Vous voyez, on chéri, disait-elle alors à l'absent, vous voyez, même quand je ne pense pas à vous, en moi ça pense à vous. nsuite, elle rentrait, essayait des robes pour décider de laquelle elle mettrait ce soir, et alors elle se regardait dans la lace, se régalait d'être admirée par lui ce soir, prenait des attitudes divines, imaginait qu'elle était lui la regardant, afin e se représenter ce qu'il penserait vraiment de cette robe. Dites, vous m'aimez? lui demandait-elle devant la glace, et lle lui faisait une moue adorable, hélas gaspillée. Ou encore elle lui écrivait sans raison, pour être avec lui, pour s'occuper e lui, pour lui dire des phrases ornées, 70 ntelligentes, et en être admirée. Elle envoyait la lettre par exprès ou allait en taxi l'apporter au Palais et la remettre à 'huissier. Très urgent, disait-elle à l'huissier. u encore, prise d'une terrible envie de l'entendre, elle lui téléphonait, après avoir renvoyé tous chats éventuels de sa orge et fait quelques essais d'intonations dorées, lui demandait mélodieusement et en anglais s'il l'aimait, en anglais à ause de la domestique aux aguets. Ensuite, toujours en anglais et d'une voix céleste, clic lui rappelait inutilement ce soir neuf heures, lui demandait s'il pourrait lui apporter cette photo de lui à cheval, et aussi lui prêter cette cravate de ommandeur si jolie, thanks awfully, puis l'informait qu'elle l'aimait et de nouveau lui demandait s'il l'aimait, et alors, la éponse ayant été satisfaisante, elle faisait à l'embouchure du téléphone un sourire de cadeaux de Noël. La conversation erminée, elle raccrochait, sa main gauche tenant encore une touffe de ses cheveux et l'effilant comme au temps de son nfance lorsqu'elle devait, fillette gênée, répondre à une grande personne. La touffe lâchée et les ondes d'émoi disparues, elle souriait de nouveau. Oui, elle s'était bien comportée, sans enrouements et sans embrouillages de timidité. Oh oui, elle lui avait plu ! Chic, chic ! Un dimanche, alors qu'elle lui téléphonait au Ritz, sa voix s'étant soudain enrouée, elle n'avait pas osé se racler la gorge pour l'cclaircir, de peur du son ignoble qui la déshonorerait, et il l'aimerait moins. Alors, sans hésiter, elle avait brusquement raccroché, avait chassé une famille nombreuse de chats, avait prononcé quelques mots pour s'assurer que sa voix était redevenue divine, avait téléphoné de nouveau et bravement expliqué qu'ils avaient été coupés, lui 471 avait demandé s'il avait regardé sa photographie en se réveillant, et comment était-il habillé, ah en robe de chambre, et laquelle? Et l'aimait-il? Merci, oh merci, moi aussi tellement, et savez-vous, aimé, tout à l'heure je suis allée dans une église pour penser à vous, une église catholique parce qu'on peut mieux s'y concentrer. Dites, voulez-vous que je mette ma robe roumaine ce soir ou la soie sauvage ? La roumaine ? Très bien. À moins que vous ne préfériez la rouge que vous avez aimée, je crois. La roumaine plutôt? Vous en êtes sur? Vous n'en êtes pas fatigué ? Bien, ce sera la roumaine. Dis, tu m'aimes? Le téléphone terminé, elle restait immobile, le récepteur à la main, charmée par lui, charmée par elle. Soudain, je me rappelle. Une autre fois, étant en train de lui téléphoner et sentant qu'elle allait éter-nuer, elle avait raccroché sans plus, afin de lui cacher cet autre bruit dégradant. Bon, assez, ça suffit. Attentes sans nul ennui, car il y avait tant à faire pour lui, tant de préparatifs dès qu'elle ne serait plus sous la surveillance de la domestique, dite l'idiote, qui partait au début de l'après-midi, tous travaux terminés. Enfin seule et libre d'agir, l'amoureuse allait aussitôt inspecter le petit salon où elle le recevrait ce soir, ne le trouvait jamais assez bien nettoyé par 'idiote. En maillot de bain, elle se mettait alors à l'ouvrage, balayait, encaustiquait, passait la cireuse, frottait en énagère échevelée, brossait les fauteuils et le sofa, cher sofa de ce soir, dépoussiérait inutilement toutes surfaces isibles, passait l'aspirateur sur le tapis d'Orient d'un rose éteint, arrangeait les fleurs, restait à les regarder, cachait ogue, posait deux ou trois livres ennuyeux et de qualité sur le sofa, genre Heidegger ou Kierkegaard ou Kafka, mettait à out hasard des bûches dans la cheminée, allumait une flambée pour s'assurer du tirage, 72 ombinait un éclairage atténué propice aux tendresses, changeait les fauteuils de place, allait à la cuisine, y repassait uelque robe déjà repassée par l'idiote mais qu'elle voulait mettre ce soir, allait et venait, parfois pensant aux lettres de on mari laissées sans réponse et secouant la tête en cavale importunée par un taon, parfois chantant avec expression de iaises rengaines entendues à la radio. Parlez-moi d'amour, redites-moi des choses tendres, chantait-elle en prenant xprès une voix de midinette. Oh, tant pis, tant pis, elle aimait ça. Je suis devenue crétine, mais c'est notre vocation, à ous autres, disait-elle. i le bonhomme de la radio annonçait des tours d'horizon politiques et des conversations franches et cordiales qui aissaient espérer une atténuation de la tension internationale, elle écoutait, bouche bée. Ainsi donc, il y avait des gens ui s'intéressaient vraiment à ces choses, dont c'était la vie ! Bande de crétins, leur disait-elle, et elle fermait le bec au onhomme. ui, une seule chose était nécessaire, c'était se préparer et savoir qu'elle lui plairait. Ou bien, si c'était un sermon du imanche à la radio, et si le pasteur disait qu'il fallait se consacrer à Son service, elle approuvait de toute âme. Oui, oui, à otre service, mon chéri ! s'écriait-elle, et elle arrangeait les fleurs avec une ardeur redoublée. Tout à coup, à propos de rien, fourrageant dans un tiroir, elle disait : alors, ça va, mon vieux ? S'aperce-vant qu'elle venait de s'adresser à lui, elle se cachait la bouche sacrilège, scandalisée, mais assez fière de cet exploit. Elle s'arrêtait soudain de travailler, décidait de s'amuser, allait s'asseoir devant le secrétaire, écrivait vingt ou trente fois le nom de l'aimé, puis les autres noms, Lalos, Alsol, Losal. Ou encore, debout devant 73 a glace, elle lui disait qu'elle l'aimait, le lui disait avec des intonations varices afin de choisir la plus réussie et s'en servir e soir. Ou encore, en peignoir de soie noire et le cou entouré de la cravate rouge de commandeur, elle jouait à être lui, our être avec lui. Je vous aime, Ariane, disait-elle d'une voix mâle, et sur la glace elle baisait les lèvres qu'il baiserait ce soir. Un reste de cigarette fumée par lui hier soir, elle l'allumait, et c'était délicieux de tirer des bouffées de ce mégot sacre. Ou encore elle voulait voir la tête qu'elle avait faite lorsqu'elle lui avait baisé la main hier soir, voir si elle lui avait plu. Devant la glace, elle posait ses lèvres sur sa main tout en se penchant, ce qui lui rendait difficile de se voir, mais elle y parvenait à grand renfort d'yeux blancs. Ou encore, toujours devant la glace, clic redisait des phrases qu'elle avait dites la veille. arde-moi, garde-moi toujours, disait-elle, et ces mots l'émouvaient. Ou encore elle écartait son peignoir, regardait ses eins dans la glace, ses seins qu'il baiserait ce soir. Félicitations, disait-elle à ses seins. Vous êtes ma gloire et mon soutien, eur disait-elle. Il en a de la chance, tout de même, le type, concluait-elle. Ou encore elle laissait tomber le peignoir, ésireuse de sa nudité en face d'elle. Vraiment bien, cette personne, disait-elle. Vous rendez-vous compte de votre rivilège, mon brave? lui demandait-elle en se pinçant le nez, ce qui lui donnait la voix de sa tante. n après-midi, elle enfila une robe de toile écrue, boutonnée devant sur toute la longueur, ferma les volets. Dans la énombre succulente, elle déboutonna sa robe jusqu'à mi-corps, en agita les pans comme des ailes et déambula, se acontant qu'elle était la Victoire de Samothrace. Ma chérie, tu me plais follement, dit-elle à la glace. Après lui, c'est toi ue j'aime le plus. 74 rise de remords, elle se remit en état de décence, fit une révérence au roi d'Angleterre, lui indiqua un fauteuil, s'assit à on tour. Jambes croisées, elle échangea quelques mots avec Sa Majesté, lui demanda d'interdire l'affreuse chanson anadienne de l'alouette qu'on plumait, bâilla, aima ses dents, déboutonna le haut de sa robe, en sortit un sein prospère ur lequel, avec son stylo, elle écrivit le nom de l'aimé. oudain sérieuse et consciente de ses responsabilités, elle s'emplâtrait le visage et le cou avec une boue grise, dite asque de beauté, restait pétrifiée, en service d'amour, sans parler ni chanter, afin de ne pas craqueler la fange séchée, arfois se faisant les ongles, mais sans vernis, jugé vulgaire et catholique. nsuite, c'était le shampooing. Ce soir, ce soir, murmurait-elle sous la mousse, les mains en action, les yeux fermés. huit heures du soir, c'était le dernier bain de la journée, pris le plus tard possible afin d'être un miracle d'impeccabilité orsqu'il arriverait. Dans la baignoire, elle jouait à sortir ses orteils et à les remuer, à se raconter qu'ils étaient ses dix nfants, cinq petits garçons à gauche et cinq petites filles à droite, à les gronder, à leur dire d'aller vite prendre leur bain t se coucher, et elle les rentrait alors dans l'eau chaude. Ensuite, c'était de nouveau les récits à elle-même, et que dans une heure il serait là, si grand, avec ses yeux, et elle le regarderait, et il la regarderait, et il lui sourirait. Oh, comme il était ntéressant de vivre ! e reste encore un peu dans le bain, mais pas plus de cinq minutes, tu entends, oui, d'accord, cinq minutes, je m'y engage, t après vite s'habiller, il se rase sûrement en ce moment, ça va, ça suffit, tu es assez beau comme ça, fais attention de ne as te cou-475 er, dépêche-toi, viens vite, allez hop, viens dans le bain, il y a de la place, s'il n'y en a pas assez on s'arrangera tout de ême, je connais un truc. ortie du bain et encore nue, elle courait lui téléphoner de venir à l'heure. Aimé, c'est si affreux lorsque vous arrivez en etard, je pense à des accidents, et puis je m'abîme le visage à attendre. S'il vous plaît, aimé, lui souriait-elle, et elle accrochait, allait se brosser une dernière fois les dents. mpatiente, la bouche non rincée et toute mousseuse de dentifrice, elle chantait une fois de plus, la brosse à la main, l'air e la Pentecôte et la venue d'un divin roi. nsuite, c'était la grande importance de s'habiller, avec ses angoisses. Ne valait-il pas mieux mettre cette autre robe, 'austère plissée, ou plutôt non, la rouge, si seyante dans cet éclairage atténué? Mais soudain surgissait la certitude que e soir elle ne se sentirait bien que dans le petit ensemble tussor. h oui, un vêtement aussi c'était un état d'âme, et d'ailleurs l'autre jour il avait aimé cet ensemble, et puis ainsi elle ourrait mettre une blouse, une blouse c'était plus commode si, et on n'avait qu'à, tandis qu'avec la robe plissée si ontante et qui se boutonnait dans le dos, l'idiote, c'était toute une histoire si, tandis qu'avec une blouse c'était tout imple si, et bref, les blouses ça se déboutonnait devant. h, j'adore quand, quand il, oui, me les baise longtemps, longtemps, moi fondue, eh bien vous autres, les autres, on ne ous en fait pas autant? et si on ne vous en fait pas autant tant pis pour vous, bisquez et ragez, moi j'adore ça, oui donc tandis qu'avec une robe qui ne se déboutonne que juste un peu dans le dos c'est gênant, il faut l'enlever, et même c'est moi qui dois l'enlever, ça fait genre chez le médecin, moi toute 476 rouge de confusion, tandis qu'une blouse ou enfin un chemisier, je n'ai jamais su la différence, il déboutonne sans trop que je m'en aperçoive, c'est plus convenable, surtout s'il n'y a pas trop de lumière, mais tout de même si Tantlérie me, en somme je me vautre dans la féminité, tant pis, c'est comme ça. Habillée, elle procédait aux dernières vérifications d'un regard impartial, faisait trois ou quatre pas vers la glace pour faire naturel, puis reculait pour se rendre compte, puis mettait le revers de la main contre la hanche pour avoir de l'assurance, uis expérimentait des attitudes et des sourires, puis faisait des essais simultanés d'expressions et de voix, la phrase utilisée étant le plus souvent «non je ne crois pas», parce que cela faisait sûre d'elle, un peu dédaigneuse. Ensuite, elle s'asseyait, tâchait de se tenir immobile pour ne pas altérer sa perfection. Angoissée, elle guettait les bruits de moteur, allumait une cigarette pour se donner une contenance, éteignait aussitôt pour ne pas souiller ses dents et son haleine, trouvait fatigant de rester assise, et d'ailleurs ça donnerait un mauvais pli à sa jupe, mieux valait sortir. Sur le seuil, dans la nuit chaude, elle attendait, avec la peur de transpirer, et ce serait affreux car son nez luirait.

« s'écriait-elle, etelle arrangeait lesfleurs avecuneardeur redoublée. Tout àcoup, àpropos derien, fourrageant dansuntiroir, elledisait :alors, çava, mon vieux ?S'aperce-vant qu'ellevenait de s'adresser àlui, elle secachait labouche sacrilège, scandalisée, maisassez fièredecet exploit. Elle s'arrêtait soudaindetravailler, décidaitdes'amuser, allaits'asseoir devantlesecrétaire, écrivaitvingtoutrente foisle nom del'aimé, puislesautres noms,Lalos,Alsol,Losal.

Ouencore, deboutdevant 473 la glace, elleluidisait qu'elle l'aimait, lelui disait avecdesintonations varicesafindechoisir laplus réussie ets'en servir ce soir.

Ouencore, enpeignoir desoie noire etlecou entouré delacravate rougedecommandeur, ellejouait àêtre lui, pour êtreavec lui.Jevous aime, Ariane, disait-elle d'unevoixmâle, etsur laglace ellebaisait leslèvres qu'ilbaiserait ce soir. Un reste decigarette fuméeparluihier soir, ellel'allumait, etc'était délicieux detirer desbouffées decemégot sacre.Ou encore ellevoulait voirlatête qu'elle avaitfaitelorsqu'elle luiavait baisé lamain hiersoir, voirsielle luiavait plu.Devant la glace, elleposait seslèvres sursamain toutensepenchant, cequi luirendait difficile desevoir, mais elleyparvenait à grand renfort d'yeuxblancs.

Ouencore, toujours devantlaglace, clicredisait desphrases qu'elleavaitdites laveille. Garde-moi, garde-moitoujours,disait-elle, etces mots l'émouvaient.

Ouencore elleécartait sonpeignoir, regardait ses seins danslaglace, sesseins qu'ilbaiserait cesoir.

Félicitations, disait-elleàses seins.

Vousêtesmagloire etmon soutien, leur disait-elle.

Ilen ade lachance, toutdemême, letype, concluait-elle.

Ouencore ellelaissait tomber lepeignoir, désireuse desanudité enface d'elle.

Vraiment bien,cette personne, disait-elle.

Vousrendez-vous comptedevotre privilège, monbrave? luidemandait-elle ensepinçant lenez, cequi luidonnait lavoix desatante. Un après-midi, elleenfila unerobe detoile écrue, boutonnée devantsurtoute lalongueur, fermalesvolets.

Dansla pénombre succulente, elledéboutonna sarobe jusqu'à mi-corps, enagita lespans comme desailes etdéambula, se racontant qu'elleétaitlaVictoire deSamothrace.

Machérie, tume plais follement, dit-elleàla glace.

Aprèslui,c'est toi que j'aime leplus. 474 Prise deremords, elleseremit enétat dedécence, fitune révérence auroi d'Angleterre, luiindiqua unfauteuil, s'assità son tour.

Jambes croisées, elleéchangea quelquesmotsavecSaMajesté, luidemanda d'interdire l'affreusechanson canadienne del'alouette qu'onplumait, bâilla,aimasesdents, déboutonna lehaut desarobe, ensortit unsein prospère sur lequel, avecsonstylo, elleécrivit lenom del'aimé. Soudain sérieuse etconsciente deses responsabilités, elles'emplâtrait levisage etlecou avec uneboue grise, dite masque debeauté, restaitpétrifiée, enservice d'amour, sansparler nichanter, afindene pas craqueler lafange séchée, parfois sefaisant lesongles, maissansvernis, jugévulgaire etcatholique. Ensuite, c'étaitleshampooing.

Cesoir, cesoir, murmurait-elle souslamousse, lesmains enaction, lesyeux fermés. À huit heures dusoir, c'était ledernier baindelajournée, prisleplus tard possible afind'être unmiracle d'impeccabilité lorsqu'il arriverait.

Danslabaignoire, ellejouait àsortir sesorteils etàles remuer, àse raconter qu'ilsétaient sesdix enfants, cinqpetits garçons àgauche etcinq petites fillesàdroite, àles gronder, àleur dired'aller viteprendre leurbain et se coucher, etelle lesrentrait alorsdansl'eau chaude.

Ensuite, c'étaitdenouveau lesrécits àelle-même, etque dans une heure ilserait là,sigrand, avecsesyeux, etelle leregarderait, etilla regarderait, etillui sourirait.

Oh,comme ilétait intéressant devivre ! Je reste encore unpeu dans lebain, maispasplus decinq minutes, tuentends, oui,d'accord, cinqminutes, jem'y engage, et après vites'habiller, ilse rase sûrement encemoment, çava, çasuffit, tues assez beaucomme ça,fais attention dene pas tecou-475 per, dépêche-toi, viensvite,allez hop,viens danslebain, ilya de laplace, s'iln'y enapas assez ons'arrangera toutde même, jeconnais untruc. Sortie dubain etencore nue,ellecourait luitéléphoner devenir àl'heure.

Aimé,c'estsiaffreux lorsque vousarrivez en retard, jepense àdes accidents, etpuis jem'abîme levisage àattendre.

S'ilvous plaît, aimé, luisouriait-elle, etelle raccrochait, allaitsebrosser unedernière foislesdents. Impatiente, labouche nonrincée ettoute mousseuse dedentifrice, ellechantait unefoisdeplus, labrosse àla main, l'air de laPentecôte etlavenue d'undivin roi. Ensuite, c'étaitlagrande importance des'habiller, avecsesangoisses.

Nevalait-il pasmieux mettre cetteautre robe, l'austère plissée,ouplutôt non,larouge, siseyante danscetéclairage atténué? Maissoudain surgissait lacertitude que ce soir ellenesesentirait bienquedans lepetit ensemble tussor. Eh oui, unvêtement aussic'était unétat d'âme, etd'ailleurs l'autrejourilavait aimé cetensemble, etpuis ainsi elle pourrait mettreuneblouse, uneblouse c'étaitpluscommode si,eton n'avait qu'à,tandis qu'avec larobe plissée si montante etqui seboutonnait dansledos, l'idiote, c'étaittouteunehistoire si,tandis qu'avec uneblouse c'étaittout simple si,etbref, lesblouses çasedéboutonnait devant. Oh, j'adore quand,quandil,oui, melesbaise longtemps, longtemps, moifondue, ehbien vous autres, lesautres, onne vous enfait pas autant? etsion nevous enfait pas autant tantpispour vous, bisquez etragez, moij'adore ça,oui donc. »

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