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Victor Segalen

Publié le 30/11/2011

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Victor Segalen est né à Brest le 14 janvier 1878, voilà cent-un ans. C'est avec un peu de retard qu'on célèbre aujourd'hui ce centenaire, à la demande de ses admirateurs ; des expositions et des conférences au musée Guimet et au musée Cernuschi, un timbre émis par les P. et T.,la réédition de quelques-uns de ses ouvrages mettent l'accent, d'une façon un peu inattendue, sur un écrivain oublié qui n'était demeuré dans la mémoire que de quelques amateurs et qui, pour beaucoup, défiait toute lecture. Un texte comme celui des Immémoriaux, paru dans la collection "Terre humaine", chez Plon, avait agacé les plus curieux. Et pourtant, Victor Segalen, avec son langage du début du siècle, sa parole un peu rébarbative, vaut bien l'effort de le découvrir, soixante ans après sa mort.

« ou de Farrère pour intérioriser ses personnages et les décrire selon la méthode de Gauguin, en eux­ mêmes et du dedans en dehors , comme ille dit lui­ même.

Les Immémoriaux, qu'il publie lors de son retour à Brest sont l'expression de cette première expérience océanienne.

L'œuvre de Segalen qui compte, outre les Immémoriaux, Stèles, peintures, Equipée (Plon), René Leys (Gallimard), le Fils du ciel (Flammarion), Çhine, la grande statuaire (Flammarion), Thibet (Mercure de France), avec un Journal des îles (Editions du Pacifique) et un Essai sur l'exotisme (Fata morgana) est en train d'entrer dans sa seconde vie.

C'est un homme qu'on y découvre, et celui-ci vaut d'être connu, car, dans ses voyages, dans cet Orient asiatique, dans cet océan plein d'îles, c'est toujours lui-même que Segalen est allé chercher, sa propre image.

Il refuse l'exotisme puisque dans ces peuples lointains , c'est son identité qu'il essaie de découvrir.

Tout lui est bon, l'art comme la vie quo­ tidienne.

Il a besoin de ces autres-là pour se ren­ contrer.

C'est un long débat qui commence, un dia­ logue insistant ; la rép. »

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