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ALLÉGORIE DE LA RICHESSE de Simon VOUET

Publié le 14/09/2012

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Ce tableau fut peint sans doute directement pour Louis XIII à Saint-Germain-en-Laye; il n'a jamais quitté les collections royales, puis nationales, depuis 1706 où il fut mentionné dans l'inventaire de Bailly au cabinet de la surintendance de Versailles...

« AlLÉGORIE DE LA RICHESSE Vers 1634 Peintre français ...--- Anal yse ....., En 1634, Simon Vouet trava ille à Saint ­ Germain -en-Laye où de grands travaux sont entrepris par Louis XIII .

Il peint l'All é gori e de la richesse ainsi que l'Allégorie de la charité et l'Allé­ gorie de la vertu , mais rien ne prouve ni n 'infirme q u'elles aient fait partie d' un ensem ble dispersé plus tar d.

Dans l'All égorie de la richesse, véritable chef­ d'œuvre de Vouet, il faut souligner la beau té de la figure féminine mais aussi la q ual ité de la tec hnique picturale ; les accords de couleurs et les tons lumineux de l'amp l e drapé de soie son t t ou t aussi sensuels que la per sonnification de la R ichesse.

Michae l Alpatov y voit l a déf i nition xvue siècle Toi le 170 x 124 c m même d u baroque français : « Son élégance fai t que , malgré l'attitude penc hée quelque peu maniériste et le cos tume op ulent , elle atteint à la clarté de la construction par un jeu de lignes obliques , d'horizonta l es et de diagonales ».

L'œ uv re C Ce tableau fut pe int sans doute directement pour Louis XIII à Saint -Germain -en-Lay e ; il n'a jamais quitté les collections royales , puis natio ­ nales, depuis 1706 où il fut mentionné dans l'inven ­ taire de Bailly au cabinet de la surintendance de Versailles .

La pér iod e par isienne + Après 13 ans passés en Italie, Vouet s'installe à Paris en 1627.

C'est un peintre confirmé, qui possède un solide bagage culturel et a assimilé la leçon du Caravage, la luminosit é de Rubens, et étudié les œuvres de Véronèse , du Guerchin et de Raphaël.

Sa composition monumentale est associée à une finesse formelle où transparaît une vigoureuse sensualité.

Cette période sera celle de la consécration officielle.

La cour de France, désireuse de fonder en peinture une tradition nationale et autonome , reconnaît en Vouet l'artiste qui peut contribuer par ses qualités à cet objectif.

IL commence donc une brillante carrière de décorateur dans les palais royaux.

La reine mère Marie de Médicis « vouloit le faire travailler au Palais du Luxem­ bourg n.

Mais c'est surtout à Saint-Germain-en­ laye, la résidence favorite de Louis XIII, que travaille Simon Vouet, tant au Château-Vieux qu'au Château - euf.

Simon Vouet exécute aussi de nombreux travaux pour différents personna­ ges influents.

Au début des années trente (1630-1631), il peint la galerie du château de Chilly pour Antoine Coiffier, marquis d'Effiat et maréchal de France.

Tout de suite après (1633), il décore le palais du cardinal de Richelieu à Paris , une chapelle pour sa maison de campagne à Rueil et des pièces de son château du Poitou.

Il travaille entre autres pour Claude de Bullion, surintendant des Finances , pour le riche finan ­ cier Claude le Ragois de Bretonvilliers, et pour Pierre Séguier, ehanceHer de France (hôtel Séguier, 1636).

Après la mort de Louis XIII, il réalise, pour la régente Anne d'Autr i che, de nombreuses décorations à Fontainebleau (1644) et au Palais-Roya l (1645).

Malheureusement, beaucoup de ses œuvres sont perdues et aucune n'est restée en place.

Mais on peut reconstituer en partie l'activité du peintre grâce aux nombreux documents conser­ vés .

Vers 1637, Vouet 'assure les services de Michel Dorigny, qui travaille sans doute dans son atelier mais qui est aussi un excellent graveur.

Celui-ci reproduit et diffuse des œuvres anciennes du maître ainsi que toutes les toiles qui sortent de l'atelier ; ce qui nous permet aujourd'hui encore d'admirer maintes œuvres disparue.

Du même peintre : PICTO 340 à 345 Photo R.M.N.

© Nardini Editore.

1991 VPC Larousse-Laffonl pour l'édition française .

1991 .

R1-05·14. »

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