Devoir de Philosophie

ALLÉGORIE DE L'EAU d'ALBANI

Publié le 14/09/2012

Extrait du document

Au premier plan d'un paysage presque entièrement dépourvu de végétation, une figure féminine assise sur un trône de coquillages est tirée par des Amours. Elle tient un voile que gonfle le vent et que tiennent deux autres Amours voltigeant dans le ciel pur.

« ,~ - ' .

.

' ........

- .

.

ALLÉGORIE DE L'EAU 1625-1628 Peintre italien Biographie (2:; Fils de commerçant, Albani naquit à Bo logne en 1578 : il lui fallut braver la volonté paternelle pour pouvoir étudier la peinture, tout d'a bord auprès du flamand Den is Calvaert, puis à l' académie « degli Inc amm ina ti }>, fondée par Ludovic , Annibal et Augustin Carrache.

Avec Ludovic (Anni ­ bal éta it déjà à Rome) , Albani peint à fres­ que au palais Fava (1598) un e frise où , mal gré l'influence vis ible d e la peinture très expressive du maître, perce la tendance clas­ sici ante qui était enseignée à l'académie par Augustin Carrache.

En 1601, Albani se rend à Rome en compagnie de Reni .

C'est là qu'il fait la connaissance du Domini quin e t tra­ vaille avec Annibal Carrache à Saint ­ Jacq ues-des-E spagnols.

Il travaille ensuite au palais Verosp i et, avec le Dom iniquin , à la villa Giustiniani de Bassano , où il peint la fresque de la Chute de Pha éton : son sty le y montre une interprétation personnelle, plus sentimentale, plu s lyrique, du classicisme cul­ tivé et idéalisé d'Annibal.

Albani retourne ensuite à Bolo gne et, de 1617 à 1623, exécute dans cette ville divers retables et quatre tableaux circulaires avec l'Histoire de Vénus et de Diane, pour Scipion Bor ghèse, ce qui lui vaudra des commandes semblables de la par t du duc de Manto u e, Ferdinand Gonzague, et du cardinal de Savoie.

De 1623 à 1625, le voici de nouveau à Rome , mais sa réputation faiblit.

En 1627 , déçu d'une commande man· quée pour un retable à la basilique Saint­ P ierre, il retourne définitivement à Bologne.

Il y mourra le 4 octobre 1660.

© N ardin i E ditore, 1992.

VPC Larousse- Lattant pour l'édition frança ise 1992 ....__ __ XVIr siècle Huile s ur to ile 0 180 cm A nal ys e ......, Au premier plan d 'un paysage presque enti è­ reme nt dépo urvu de végétation, une figure fémi­ nine ass ise sur un trône de coqu illages est tirée par des Amours.

Elle tient un voile que gonfle le vent et que tiennent deu x a utres Amou rs volti­ geant dans le ciel pur.

L'ensemble d e la composi­ tion est une allégorie de l'ea u.

Le vieillard barbu appuyé sur d es roc hers, au-dessous du bouquet d'arbres à droite de la toile, dérive e n fait des images symbolisant les fle uves, typiques de Ja sculp tur e antique, tandis que sur la gauche, les femmes qu i recueillen t des perles symbolisen t la fortune s usceptible de sortir de la mer.

Les nombreuses rém inisce nces de Raphaël et de l'art class iqu e conco uren t à l'idéalisation et à la per­ fec tion qu i d éf i nissent J'art, « classicisant }> préci­ sément, d 'Alban i.

L ' œu vr e C Cette toile appartient à une série de tableaux ronds repr ésentant les quatre éléments et peints entre 1625 et 1628 pour le cardinal kfaurice de Savoie.

Celui-ci était resté fasciné par les Histoires de V é nus et de D iane exécutées par le peintre pour Scipion Borghès e avant 1622 .

La série fut exécutée par l'artiste alors qu'il se trouvait à Bologne et envoyée à Turin via Ferrare par le P ô au printemps 1633.

En récompense , Albani reçut 200 écus par tableau mais le cardinal, voulant lui témoigner la grande estime qu'il lui porlait, lui fit également patter une bague de diamants d'une valeur de 340 livres pour chaque œuvre.

P hoto N ardini Editore.

16-09. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles