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Analyse d'un Corpus d'oeuvre

Publié le 21/02/2021

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Maël Agut TG1 Analyse d’un Corpus d’Oeuvres L’art d’une manière ou d’une autre à toujours progressé et évolué avec les avancées technologiques de son époque. Ce questionnement est intrinsèquement lié avec le corpus que je vais vous présenter. Mon corpus se compose de 4 quatre œuvres. Mettez une amorce pour commencer - Nous avons le dispositif de Louis Carmontelle, intitulé « Les Quatre Saisons » et réalisé en 1798. Ensuite (vous pouvez mieux faire pour les introduire) vient l’installation in-situ de James Turell, nommée « Aten Reign » et exposée dès 2013 au Guggenheim de New-York. La troisième œuvre, (et 2ième dispositif) est celle de Pierrick Sorin qui nous présente à partir de 1995 « Le tourne-disque ». Et enfin, vient la dernière œuvre in-situ sans titre de Barbara Kruger, installée au Musée Ludwig à Cologne en Allemagne version de 2013. J’ai choisis d’enlever une œuvre, qui ne me paraissait pas correspondre à la problématique, et car elle se différenciait trop des autres œuvres. C’est pour cela que j’ai choisis d’éliminer « Les Quatre Saisons » de Carmontelle. Simplement car j’ai jugé les techniques et les technologies utilisées trop différentes (du à l’écart temporelle), et s’éloignent trop de celles des autres œuvres du corpus. Cette première partie peut prendre un peu plus d’ampleur en étant plus précis sur leur présentation. Dans un premier temps, je vais analyser le corpus puis ensuite vous justifier mes choix d’oeuvres retenues en m’appuyant sur la problématique suivante : En quoi les nouvelles technologies ont-elles contribué à des formes d’expressions artistiques innovantes ? (très bien) Je vais donc tout d’abord analyser la grande installation (monumentale ? ) de James Turrell. Aten Reign (référence au roi Dieu soleil égyptien Aton) est donc une installation in-situ (pas de tiret) créée spécialement pour la rotonde du musée Guggenheim de New-York en 2013. James Turrell, pionnier de l’utilisation de la lumière dans l’art, utilise la lumière arrivant directement de la verriè...

« celui-ci, il apparaît en tout petit et court dans une tenue de joggeur.

Il joue avec le tourne disque qui est actionné en continu, et grâce à la projection rétro-éclairée on pourrait croire qu’il court réellement dessus.

La musique de fond accentue l’aspect humoristique et rend l’oeuvre encore plus attractive.

(très bien) Le troisième œuvre et dernière du corpus, est de loin ma préférée.

Barbara Kruger nous présente une œuvre engagée, en correspondance avec le musée Ludwig à Cologne en Allemagne, en 2013.

L’installation regroupe des photographies en noir et blanc imprimées en très grands formats, ainsi que des textes blancs et rouges (en anglais et en allemand), tout ceci collées sur les murs (au sol pour les textes) de l’espace du musée prévu à cet effet.

C’est un photomontage.

On remarque clairement une atmosphère oppressante, agressive, intentionnelle de l’artiste.

D’une part due aux couleurs utilisé e s pour les textes (rouge intense), à la lumière très forte venant du plafond, mais aussi ces photographies immenses presque horrifiques rendu par l’effet noir et blanc et ancien ( dans le sens pas des photos prises récemment).

Et surtout dû à l’installation sonore qui envahie la pièce de son et voix étrange, et installe cette atmosphère pesante et presque désagréable pour le spectateur.

Cette œuvre contemporaine est engagée.

En effet, si l’on t s’intéresse nt aux textes, on remarque des messages anti-conformiste, qui dénoncent l’état du monde d’aujourd’hui, comme avec « Pray like us », « Think like us», ou « Laugh like us ».

Les projets de Barbara Kruger sont intemporels et ne sont p as liés à un moment ou à un problème particulier.

Au lieu de cela, ses juxtapositions d'images et de mots génèrent de nouvelles perspectives sur le langage et les images qui nous sont "vendus" tous les jours par les médias, les publicités, les sociétés et le gouvernement. Selon moi, ces 3 trois œuvres sont intrinsèquement liées aux technologies actuelles.

Le travail des ces artistes sont la preuve que des nouvelles formes d’expression s sont possibles grâce à l’avancée scientifique de l’humanité.

James Turrell , lui, utilise pleinement la lumière, et on la retrouve dans Aten Reign .

C’est dans celle-ci qu’il exploite la diode électroluminescente (soit LED) inventée en 1927.

Ces couleurs intenses qui se diffusent sont uniques aux LED.

Et c’est cette invention qui a définitivement changé la forme de l’utilisation de la lumière dans l’art.

Et James Turrell faisait parti des premiers à l’utiliser.

Le plus grand tournant dans l’art selon moi, est l’apparition de l’art vidéo dans les années 60. Cette forme d’art s e mêle parfaitement à notre problématique, car c’est le parfait compromis entre art et technologies.

Avec l’invention des téléviseurs entre 1930 et 1950, cette nouvelle forme d’expression est naît, et est devenu un nouveau x matériau artistique s à exploiter.

C’est grâce à cette révolution technologique que de nombreux artiste s se sont fait connaître, et sont devenus les pionniers de l’art vidéo (Bill Viola, Nam June, Joseph B e uys, ou Marina Abramovic).

Et c’est l à qu’intervient notre cher Pierrick Sorin, qui utilise l’art vidéo et son système de projection rétro-éclairé e , décrit ci-dessus.

Ces séries de théâtres d’optiques sont pleinement représentati ves de l’évolution technologique dans l’art.

Dans « Le Tourne Disque », on découvre une toute nouvelle forme s d‘expression artistique, qui mêle humour et technologie nouvelle s . Les très grandes impressions font aussi parti e des inventions et nouvelles formes d’expression s artistique.

C’est ce que l’on retrouve dans le travail de Barbara Kruger. En effet, les impressions (photos et textes) dans son exposition s au Musée de Ludwig, pouvaient faire entre 2 et 8m de haut.

Tout ces nouveaux modes d’impressions ( la flexographie, l’héliogravure, ou la sérigraphie ) ont ouvert un nouveau champ s de possibilité artistique et d’expression.

Barbara Kruger, utilise la sérigraphie sur papier inventée très tôt en 1907.

La sérigraphie est une technique d’i mprimerie qui utilise des pochoirs (à l'origine, des. »

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