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BONVIN François : La Fontaine en cuivre

Publié le 17/01/2022

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Au milieu du XJXe siècle, le prestige de la peinture flamande et hollandaise était immense. Le public du Salon se retrouvait dans ces scènes de genre anecdotiques représentant les vertus...

« BONVIN François La Fontaine en cuivre Né à Paris , 1817 Mort à Saint-Germain-en-Laye, 1887 Au milieu du XJX e siècle, le prestige de la pein­ ture flamande et hollandaise était immense .

Le public du Salon se retrouvait dans ces scènes de genre anecdotiques représentant les vertus bourgeoises .

Parmi les petits maîtres du Salon spécialisé s dans les pastiches à la manière fla­ mande, François Bonvin occupe une place à part, par sa capacité à donner à ces images rabâ­ chées une poésie discrète et un peu prosaïque , proche de l'art de Chardin, comme cette Fontaine en cuivre.

Autodidacte , Bonvin apprit la peinture en copiant les tableaux du Louvre , et c'est sans doute à cela qu'il doit une connai s­ sance intime de l'art flamand et une grande fraî­ cheur d'observation , loin des trucs de métier enseignés aux Beaux-Arts .

Véritable observateur du réel, Bonvin sait retrouver les jeux subtil s d ' ombre et de lumière, l'atmosphère de recueil­ lement qui font le charme des scènes intimes de Miéris ou Terborch .

Si Georges Geffroy loue, après sa mort, "le dessin probe, l'honnête et savante alchimie du Modeste" réalisé par l'ar­ tiste , dès 1849 , Champfleury rangeait Bonvin aux côtés de Corot pour leurs tableaux au "même aspect vertueux , à l ' antipode de )a pein ­ ture saltimbanque.

" 1861 Huile sur toile, 74x 61 cm Paris, Musée d 'Orsay. »

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