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Chaplin (Charles Spencer, dit Charlie)

Publié le 10/07/2019

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Adolf Hitler pour mieux soutenir son plaidoyer pour la démocratie. Suivent deux autres chefs-d'oeuvre, \"Monsieur Verdoux\" (1947) et \"Les Feux de la rampe\" (\"Limelight\", 1950), avant que, mis en cause par la Commission des activités américaines, il ne parte s'installer en Europe. Et dans \"Un roi à New York\" (1957), il s'en prend avec amertume aux États-Unis en dressant le portrait d'une société hystérique à l'époque de la Guerre froide. \"La Comtesse de Hong-Kong\" (1966), comédie sentimentale dans laquelle il fait une apparition aux côtés de Richard Burton, clôt l'oeuvre de ce génie du septième art. Retiré en Suisse depuis 1952, il ne retourne aux États-Unis que lorsque la profession cinématographique décide, en 1972, de lui attribuer un oscar pour l'ensemble de sa carrière. Il est anobli en 1975.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Charlie Chaplin 1889-1977 Faut-il distinguer monsieur Charles Spencer Chaplin, dit Charlie Chaplin, né à Londres le 16 avril 1889 et mort à Corsier-sur-Vevey dans la nuit du 24 au 25 décembre 1977, de Charlot ? Sans doute puisque Charlot n’est qu’un personnage et que Chaplin qui l’interprète est aussi l’acteur d’un film comme Le Dictateur .

Reste que le propos du réalisateur, qu’il s’agisse de Le Kid ou de La Ruée vers l’or où il est Charlot, des Lumières de la ville ou de Monsieur Verdoux — où il ne n’est pas réalisateur — ne change pas d’un film à l’autre.

C’est toujours de liberté, de générosité et tendresse qu’il s’agit.

Singulière double personnalité que celle-là.

Charlie Chaplin signe des contrats avec la Keystone pour 150 dollars la semaine et l’abandonne pour Essanay qui lui propose 1 250 dollars par semaine.

Et il l’abandonne pour les 10 000 dollars que lui propose la Mutual, et signe encore pour la First National un contrat pour un million de dollars...

Et le même Chaplin dénonce l’hypocrisie, la lâcheté, l’intolérance, le fascisme...

Et le même Chaplin quitte les États-Unis lorsqu’il réalise en 1952 qu’il ne peut plus y disposer de la liberté qui lui est nécessaire.

En 1953 il rend son passeport américain au consul de Genève... S’il consent à revenir à Hollywood, c’est parce qu’en 1972 un Oscar lui y est remis.

Chaplin n’est guère différent du vagabond Charlot et son idéalisme est le même.. »

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