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Chaplin (Charles Spencer.

Publié le 24/10/2013

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Chaplin (Charles Spencer. dit Charlie), 1889-1977, né à Londres, acteur et cinéaste américain d'origine britannique. Il reste le plus célèbre auteur-interprète de l'histoire du cinéma. « Charlot « a fait rire et pleurer le monde entier par sa seule présence, son image stylisée (chapeau melon et moustache au carré, badine et vieilles godasses, et démarche de canard), ses mimiques étonnamment expressives (et silencieuses), sa solitude aussi, qui semble incurable en dépit de nombreuses tentatives d'adaptation. Pour son exégète Jean Mitry, il symbolise « l'un des aspects les plus tragiques de la vie, parce que l'émotion chez lui côtoie sans cesse la farce «. Après avoir rodé, très jeune, son talent de mime sur les scènes londoniennes, Chaplin eut la chance d'être engagé dans la troupe de Fred Karno, puis d'être remarqué, lors d'une tournée aux États-Unis, par Mack Sennett, le découvreur de tant de talents du burlesque américain, alors en plein essor. Son premier court métrage, à la firme Keystone, s'intitulait symboliquement Pour gagner sa vie (1914) : Charlot n'était encore qu'un dandy sans le sou, aux effets assez vulgaires. À partir de 1915, son succès grandissant lui permit de concevoir seul ses scénarios et sa mise en scène : ce fut la période Essanay, fertile en réussites telles que Charlot débute , Charlot dans le parc, Charlot à la plage ou la délirante parodie de Charlot joue « Carmen « , où il campe un cocasse don José. À la Mutual, à partir de 1916, il produisit des films mieux construits, atteignant à une sorte de perfection chorégraphique : le Vagabond, l'Usurier, Charlot patine , le Policeman, la Cure, et surtout l'Émigrant (1917), où se consolidait la légende du « petit homme «, compagnon de misère de tous les réprouvés. De 1918 à 1922, sa production ralentit,mais les films gagnèrent en pureté dramatique : ce furent Une vie de chien , Charlot soldat (où il défie le Kaiser en personne !), Idylle aux champs , le Pèlerin (mordante satire de la bigoterie) et un moyen métrage d'une humanité poignante, The Kid (le Gosse). En 1919, Chaplin, aux côtés de David Wark Griffith, Douglas Fairbanks et Mary Pickford, fonda l'United Artists, un cartel de prestige qui lui donna les coudées franches. Il ne tourna plus que des longs métrages : la Ruée vers l'or (1925), le Cirque (1927), les Lumières de la ville ( 1931), les Temps modernes (1936), autant de chefs-d'oeuvre qui élargirent le registre de Charlot, du monde des pionniers affamés du Klondike à celui des victimes du machinisme industriel. Chaplin parle, Charlot se tait... En 1935, indifférent aux progrès de la technique, Charlot n'a toujours pas parlé. Il se rattrapa avec le Dictateur (1940), au prix d'une mutation radicale. Il se transformait, en effet, en caricature de Hitler, trépignant et vociférant. Dans Monsieur Verdoux (1947), il devenait un gentleman assassin de veuves fortunées, à l'instar de Landru. Dans Limelight (les Feux de la rampe, 1950), il n'était plus que le clown déchu Calvero, et dans Un roi à New York (1957), le monarque exilé Shadow, aux prises avec cette nouvelle machine à décerveler : la télévision. C'était la fin du mythe, Chaplin s'étant lui-même condamné, comme l'écrit André Bazin, « à jouer sans masque, mais en ayant tout dit sur son arrachement «. Il reste des films de Chaplin à découvrir ; en particulier, l'Opinion publique (1923), qui fut boudée par le public, mais où le comédien signait son entreprise la plus ambitieuse, sa mise en scène la plus dépouillée. Il est vrai que Charlot était absent de ce bouleversant mélodrame en vase clos, comme il le fut - en dehors d'une fugitive apparition - de son ultime film, la Comtesse de Hongkong (1966). Chaplin se retira alors dans sa propriété des bords du lac Léman, en compagnie de sa dernière épouse, Oona. La profession cinématographique américaine lui rendit hommage, en 1972, en lui accordant un Oscar spécial. Il mourut dans la nuit de Noël 1977. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Chaplin Charlie - Limelight ou les Feux de la rampe, page 977, volume 2 Chaplin Charlie - Le Dictateur, page 977, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Artistes associés (United Artists Corporation) burlesque cinéma - L'art - Le muet États-Unis - Arts - Cinéma États-Unis - Histoire - Les États-Unis, de l'après-guerre à l'ère Kennedy Fairbanks - Fairbanks Douglas Elton Ullman Griffith David Wark Hollywood - Un essor prodigieux Keystone Film Company Laurel (Arthur Stanley Jefferson, dit Stan) Normand Mabel Pickford (Gladys Mary Smith, dite Mary) Purviance Edna Ruée vers l'or (la) Les livres Chaplin Charlie, page 976, volume 2 Chaplin Charlie - The Kid ou le Gosse, page 977, volume 2 Chaplin Charlie - Les temps modernes, page 977, volume 2 Ruée vers l'or (la), page 4492, volume 8 cinéma - Charlie Chaplin, les Temps modernes (1936), page 1110, volume 2
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« mélodrame en vase clos, comme il le fut – en dehors d'une fugitive apparition – de son ultime film, la Comtesse de Hongkong (1966).

Chaplin se retira alors dans sa propriété des bords du lac Léman, en compagnie de sa dernière épouse, Oona.

La profession cinématographique américaine lui rendit hommage, en 1972, en lui accordant un Oscar spécial.

Il mourut dans la nuit de Noël 1977. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Chaplin Charlie - Limelight ou les Feux de la rampe, page 977, volume 2 Chaplin Charlie - Le Dictateur, page 977, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Artistes associés (United Artists Corporation) burlesque cinéma - L'art - Le muet États-Unis - Arts - Cinéma États-Unis - Histoire - Les États-Unis, de l'après-guerre à l'ère Kennedy Fairbanks - Fairbanks Douglas Elton Ullman Griffith David Wark Hollywood - Un essor prodigieux Keystone Film Company Laurel (Arthur Stanley Jefferson, dit Stan) Normand Mabel Pickford (Gladys Mary Smith, dite Mary) Purviance Edna Ruée vers l'or (la) Les livres Chaplin Charlie, page 976, volume 2 Chaplin Charlie - The Kid ou le Gosse, page 977, volume 2 Chaplin Charlie - Les temps modernes, page 977, volume 2 Ruée vers l'or (la), page 4492, volume 8 cinéma - Charlie Chaplin, les Temps modernes (1936), page 1110, volume 2. »

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