Devoir de Philosophie

David 1501-1504 Michel-Ange Buonarroti (1475-1564)

Publié le 30/06/2015

Extrait du document

Un chef-d'oeuvre

David et Goliath

«David avec la fronde et moi avec l'arc... « Cette phrase écrite par Michel-Ange aux côtés d'un dessin du bras du David soulève toujours beaucoup de questions. A 29 ans lorsqu'il l'écrit, Michel-Ange aborde la maturité et la célébrité. Tout est dit dans ce «et moi« : le sculpteur s'identifie littéralement au héros de la Bible, au David affrontant Goliath, à ce jeune berger hébreux, qui armé de sa seule fronde et de cinq pierres osa affronter le géant des philistins cuirassé jusqu'aux dents et redouté de tous. Ce jeune héros, c'est Michel-Ange lui-même prêt à imposer son art en dépit de tous les obstacles. Et la foi inébranlable que David avait en Dieu, le sculpteur l'a placée dans l'idéal de son art.

David, c'est le portrait moral d'un Michel-Ange, jeune encore et victorieux, hautain et sûr de sa force, que la mort et la souf­france n'obsèdent pas encore.

Un idéal de beauté

L'éphèbe David n'est que grâce et beauté : c'est que Michel-Ange avait appris à connaître et à aimer, dans l'entourage du Médicis, Laurent le Magnifique, l'idéal de la beauté grecque. Pour lui, le corps est le temple de l'âme, l'anatomie masculine idéalisée est l'image de la noblesse intérieure de l'homme.

 

A Rome, il devait assister à la redécouverte de statues antiques ; et enfin avec les adolescents des Médicis, il avait lu Platon, et comme les intellectuels de Florence, il ne cachait pas sa fervente adhésion aux conceptions socratiques et platoniques de l'amour homosexuel, seul susceptible d'atteindre la spiritualité.

« David 1 223 font la veille: les vandales rôdent.

Le 8 septembre, jour de l'inauguration du David, Michel-Ange devient officiellement le plus grand sculpteur d'Italie: le héros de la Renaissance.

Depuis 1873, le David est à 1 'abri des intempéries dans la Galerie de l'Académie.

Une copie en marbre se dresse à son emplace­ ment original, et une autre, en bronze, domine la ville du haut de la Piazza Michelangelo.

Un chef-d'oeuvre David et Goliath «David avec la fronde et moi avec l'arc ...

>> Cette phrase écrite par Michel-Ange aux côtés d'un dessin du bras du David soulève toujours beaucoup de questions.

A 29 ans lorsqu'il l'écrit, Michel­ Ange aborde la maturité et la célébrité.

Tout est dit dans ce «et moi>> : le sculpteur s'identifie littéralement au héros de la Bible, au David affrontant Goliath, à ce jeune berger hébreux, qui armé de sa seule fronde et de cinq pierres osa affronter le géant des philistins cuirassé jusqu'aux dents et redouté de tous.

Ce jeune héros, c'est Michel-Ange lui-même prêt à imposer son art en dépit de tous les obstacles.

Et la foi inébranlable que David avait en Dieu, le sculpteur l'a placée dans l'idéal de son art.

David, c'est le portrait moral d'un Michel-Ange, jeune encore et victorieux, hautain et sûr de sa force, que la mort et la souf­ france n'obsèdent pas encore.

Un idéal de beauté L'éphèbe David n'est que grâce et beauté: c'est que Michel-Ange avait appris à connaître et à aimer, dans l'~ntourage du Médicis, Laurent le Magnifique, l'idéal de la beauté grecque.

Pour lui, le corps est le temple de l'âme, l'anatomie masculine idéalisée est l'image de la noblesse intérieure de l'homme.

A Rome, il devait assister à la redécouverte de statues antiques; et enfin avec les adolescents des Médicis, il avait lu Platon, et comme les intellectuels de Florence, il ne cachait pas sa fervente adhésion aux conceptions socratiques et platoniques de l'amour homosexuel, seul susceptible d'atteindre la spiritualité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles